Le café "La Brise d'Or" était un lieu animé en fin d'après-midi. Les clients s'y retrouvaient pour discuter, se détendre et observer la ville à travers les grandes fenêtres donnant sur la rue principale. Je me suis installé à une table près de la fenêtre, un café fumant devant moi, tandis que je réfléchissais aux dernières découvertes concernant Margomed.
Soudain, un cri perça l'air tranquille du café. Les clients se figèrent, leurs yeux se dirigeant vers la source du tumulte : une scène chaotique s'était déroulée juste à côté du café, sur le trottoir. Un jeune homme, habillé d'un manteau sombre et d'une capuche baissée, avait violemment arraché un sac à main d'une femme qui poussait des cris de détresse. Il courait maintenant à toute allure vers une ruelle étroite.
Sans réfléchir, je me levai d'un bond et sortis précipitamment du café. Le jeune homme avait déjà pris de l'avance, mais la ruelle était étroite et sinueuse, ce qui pouvait jouer en ma faveur. Je le suivis avec détermination, prêt à intervenir.
À l'angle de la ruelle, je vis le voleur tentant de cacher le sac sous une pile de déchets. À ma grande surprise, une silhouette s'avança de l'autre côté de la ruelle. Un homme robuste et imposant, avec une barbe noire bien taillée, s'approchait avec une expression grave. À ses côtés se trouvait une femme élancée, aux cheveux argentés, qui observait la scène avec une intensité presque palpable. Les deux semblaient appartenir à la même ethnie, avec des traits marqués par une certaine noblesse.
Je compris rapidement qu'une intervention décisive était nécessaire pour éviter que la situation ne dégénère. Avec une rapidité calculée, je me glissai vers le voleur et le confrontai.
Nao : "Lâchez ce sac et ne bougez pas !"
Et oui à ce moment on aurait dit un super-héros voulant sauver une vieille same mais...
Le voleur, pris de panique, se tourna vers moi, ses yeux remplis de terreur. La présence imposante de l'homme barbu et la posture déterminée de la femme ne faisaient qu'ajouter à la tension. Je savais que chaque geste devait être précis et réfléchi pour éviter un conflit.
L'homme à la barbe noire s'avança et parla d'une voix profonde, son regard perçant le voleur avec une autorité naturelle.
??? : "Lâche-le immédiatement. Tu es en état d'arrestation."
Hein quoi ? Même ici il y a la police, je sais que c'est la base mais j'aurais pensé à un monde avec zéro similarité avec le notre.
Le voleur, visiblement intimidée, abandonna le sac et se laissa tomber à genoux. La femme aux cheveux argentés se rapprocha, récupérant le sac avec un calme impressionnant. Son regard se posa brièvement sur moi, un mélange de gratitude et d'évaluation.
Femme : "Merci pour votre intervention. Nous sommes les Kharis, de la maison noble des Ardenis. Nous avons vu comment vous avez agi rapidement et avec discernement. Je suis Nerya, et voici mon frère, Eldric."
Eldric hocha la tête en signe de reconnaissance. Leur origine ethnique, marquée par des caractéristiques distinctes, ajoutait à l'aura d'autorité qu'ils dégageaient.
Nao : "Je suis Milo. Je n'étais que dans le bon endroit au bon moment. Je suis heureux d'avoir pu aider."
Nerya : "Votre intervention a été décisive. Les Ardenis sont les protecteurs de cette ville, et nous apprécions grandement toute aide dans la préservation de l'ordre."
Je les remerciai et acceptai leur invitation à discuter davantage dans un cadre plus calme. Nous nous dirigeâmes ensemble vers un petit salon en retrait du café, où je pu leur poser des questions sur les affaires récentes et les dynamiques de pouvoir en ville. Leur regard et leur comportement confirmèrent leur rôle important dans la politique et la sécurité de Moolbax.
VOUS LISEZ
Nao's Embarrassment
Fantasy1 chapitre par semaine minimum ! Dans la vie, une pincée d'épices ne pourrait pas être de refus ? Surtout pour un otaku ou un amateur de jeux vidéos, si un jour Nao Minazuki aurait su qu'il serait choisis parmi une centaine ou plus de personnes pour...