Theresa-Twd

Le cauchemar...

Je marche dans les bois avec mes parents. Les dernières lueurs du jour commencent à tomber et nous sommes épuisés. 

Pour vous remettre dans le contexte, cela faisait maintenant environ un mois et demi que les morts se relevait et propageaient un virus. Heureusement que mon père est très prévoyant et avait fait des réserves de nourriture, de matériel médical, de vêtements de survie (...) avant que tout ne dégénère. Nous avions donc pu rester caché jusqu'à maintenant. Certaines grandes villes ou plutôt ce qu'il en restait avaient été bombardé par l'armée. Avant tout ce bordel je vivais la vie normale d'une adolescente de 16 ans : j'allais au lycée, je faisais la fête, j'avais des amis et j'avais même un job à mi-temps dans une épicerie. 

Moi et mes parents avions fui Atlanta, nos réserves presque épuisées. Nous avions marché sans nous retourner jusqu'à la tombée de la nuit. Nous avions essayé de nous poser à un endroit pour dormir, mais la peur de nous retrouver dévorer par un de ces lugubres créatures nous restait éveillés. Nous étions parti au petit matin après avoir dévoré les restes de nourriture que nous avions eu le temps d'emporter la veille. Nous avions avancé toute la journée.

Il doit être maintenant environ 18 heures et nous pensons nous arrêter dans un petit village pour dormir. Nous arrivons aux portes d'un petit village. Les maisons ont l'air délabrées, des cadavres jonchent le sol. Plus personne ne doit habiter ici. Nous entrons dans une maison au hasard . On peut encore voir des photos de famille accrochées aux murs. ils avaient l'air heureux. La cuisine est très sale, mais par chance, nous trouvons de la brioche dans les placards.

-Je vais vérifier l'étage. nous dit ma mère.

-Ok mais fais attention à toi Anna. lui répond mon père.

Moi et mon père vérifions le garage, quand tout-à coup, nous entendons un cri provenant de l'étage. Sans hésiter, mon père se précipite à l'étage, dévalant les marches à grand vitesse. Nous ouvrons la porte d'où provenait le cri, et trouvons ma mère, se débattant corps et âmes par terre contre un mort qui menaçait de lui arracher l'oreille à tout moment.

Mon père est figé. Tous les trois, nous n'avions pas encore eu affaire eux. Voyant que mon père ne fait rien et que ma mère est à deux doigts de se faire mordre par le marcheur, je prends un couteau que je gardais par précaution à ma ceinture, le sort de son étui et le plante dans le crane de celui ci. Il arrête de se débattre et tombe sur ma mère.

Silence radio. 

Nous sommes tous choqué de ce qui venait de se produire. Mais ma mère rompt alors ce silence.

-Merci beaucoup ma chérie, me dit-elle est fondant en larmes et me prenant dans les bras.

Je lui rend alors son étreinte en lui disant que c'était normal ce que j'avais fais, et mon père rejoint alors notre accolade, remit de ses émotions.

Nous nous occupons alors tous les trois de vérifier les autres pièces et nous couchons.

LE LENDEMAIN MATIN-7H:15

Je me fais doucement réveillé par ma mère. J'entends des oiseaux chanter. La fraîcheur matinale me fait frissonner. J'enfile donc mon sweat et descends pour aider mes parents à préparer les sacs et à rapporter les provisions.

Je sens que cette journée va être très mouvementée.

Nous marchons tous les trois depuis au moins une bonne heure quand nous apercevons au loin un parking désert. Il ne reste plus que deux voitures.

-Allons voir si il y a une voiture fonctionnelle. nous dit mon père.

Nous nous approchons du parking. Mes parents vont vérifier une des voitures et moi je vais vérifier l'autre.  La voiture est d'une couleur passée, mais on peut deviner qu'avant d'être abandonnée elle était d'une jaune pétant. La voiture est HS, mais j'y trouve un petit réconfort : des barres chocolatées et des barres protéinées ! Je retourne voir mes parents avec mes trouvailles dans les mains mais je me rend compte qu'ils ont disparus avec les sacs. Mes parents m'auraient donc abandonner?? Moi, leurs fille? Je n'en crois pas mes yeux! Mais quelle idée leur a traversé l'esprit pour qu'ils aient à m'abandonner en pleine apocalypse au beau milieu de nul part?