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*2j plus tard*
La journée avait été longue et stressante, marquée par des réunions politiques épuisantes et des échanges tendus. Bardella, épuisé mais déterminé, décida de se retirer dans un espace plus tranquille comme à son habitude. Il emprunta un couloir dérobé menant à une petite salle de repos, généralement vide en fin de journée. Ce lieu serait son sanctuaire temporaire, loin de l'agitation extérieure.
Cependant, alors qu'il se préparait à se détendre, il entendit le bruit de pas précipités. La porte de la salle s'ouvrit brusquement, et Attal entra, visiblement énervé. Encore lui. Les deux hommes se dévisagèrent, la tension entre eux palpable comme une électricité statique.
-« Je pensais avoir trouvé un endroit calme pour réfléchir, » dit Bardella d'une voix tendue, en se tournant vers Attal.
-« Mais il semble que vous ne puissiez pas rester en dehors de ma vie, même ici. »
Attal s'avança, son regard plein de défi.
-« Peut-être que je ne veux pas rester en dehors de votre vie, Bardella. Peut-être que je suis ici pour vous rappeler à quel point vous êtes incapable de maintenir votre façade impeccable. »
Bardella serra les dents.
-« Vous êtes vraiment incorrigible, Attal. Est-ce que vous ne vous lassez jamais de ce jeu de provocations ? »
Attal haussa les épaules avec un sourire ironique.
-« Les provocations ne sont que la partie amusante. C'est vous, avec votre calme prétentieux, qui me fascinez vraiment. »
La tension monta d'un cran alors que Gabriel s'approchait de plus en plus de Jordan. Il était évident qu'Attal cherchait à provoquer une réaction encore une fois, et Bardella, visiblement agité, ne tarda pas à répondre. La proximité étroite entre eux amplifiait la tension, et un frémissement d'excitation, loin d'être totalement absent, commença à se faire sentir.
Jordan tenta de faire un pas en arrière, mais Gabriel bloqua son chemin. Leurs visages étaient maintenant si proches qu'il pouvait sentir la chaleur du souffle d'Attal sur sa peau. Cette proximité fut un catalyseur inattendu, mêlant l'agression à une charge émotionnelle plus complexe.
-« Vous ne savez vraiment pas quand vous arrêter, » murmura Jordan, ses mots presque un chuchotement dans l'air chargé.
-« Est-ce que vous cherchez à me provoquer jusqu'au bout ? »
Attal répondit d'un ton plus grave.
-« Peut-être que je cherche juste à voir jusqu'où vous êtes prêt à aller. Vous savez, il y a une ligne très fine entre la haine et quelque chose de plus... intense. »
La déclaration de Gabriel, bien que subtile, eut un effet immédiat sur Jordan. Une impulsion incontrôlable émergea, et il fit un geste brusque, attrapant Gabriel par le col et le poussant contre le mur.
Attal, réagissant avec une intensité inattendue, plaqua ses mains contre le mur derrière lui, son corps se pressant contre celui de Jordan. Les deux hommes luttèrent, leurs mouvements brusques et énergiques trahissant une passion conflictuelle. La lutte physique se transforma en un mélange désordonné de gestes violents et de contact corporel étroit. La présence d'Attal, si proche, éveillait chez Bardella des sentiments contradictoires ; l'agression physique était imprégnée d'une tension presque électrique.
Leurs respirations se mélangeaient, et les moments où leurs corps se frôlaient provoquaient une réaction inattendue. La colère et le désir semblaient se confondre alors que leurs gestes devenaient plus erratiques.
Soudain, la porte de la salle s'ouvrit à nouveau, interrompant brutalement leur confrontation. Les deux hommes se séparèrent rapidement, se redressant avec une précipitation maladroite. Ils se regardèrent, le souffle court, les yeux trahissant à la fois la frustration et une émotion plus complexe qui avait failli éclater. Ils se dévisagèrent un instant avant qu'Attal ne tourne les talons et ne sorte, la porte se refermant avec un claquement sec derrière lui.
Bardella resta seul dans la salle, la colère bouillonnant encore en lui. Il s'appuya contre le mur, essayant de calmer son rythme cardiaque. Les sensations confuses qu'il avait ressenties pendant la confrontation le tourmentaient.
Il sortit de la salle, déterminé à rétablir un semblant de calme et de contrôle. Jordan se promit de ne pas laisser ces émotions le distraire de ses objectifs, même si la rivalité avec Attal était désormais chargée d'une intensité nouvelle et déroutante.
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Inévitable collision (Bardella x Attal)
Romance"Quand la passion rencontre le conflit, la ligne entre amour et haine devient floue."
