lumières tamisés

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Jordan était dans son salon, il lisait attentivement les documents qu'il avait à rendre le lendemain. Lorsqu'il reçu une notification sur son téléphone du travail, Marine Le Pen. Qui le tenu au courant d'un fête importante ou la majorité des figures politiques et médiatiques étaient invités, ce qui rendait donc cette fête assez importante. Il était 20h30, la fête avait lieu dans 1h, alors il s'empressa de préparer son meilleur costume, pris une douche et parti de chez lui aussi vite que possible.

Sur la route, Jordan était dans ses pensées, quand il se rendit compte qu'il y rencontrerai encore, et encore, Gabriel Attal. Cet homme avec lequel il a faillit se battre, ou peut être embrasser ? Quoi non non non, n'importe quoi...
En chassant ces idées absurdes de sa tete, il se rendit compte qu'il était arrivé. Il remercia son chauffeur et entra dans la grande salle, il y avait une piscine creuser, et un petit parc avec des structures de sport juste devant.

Lorsqu'il rentra dans la salle, sans vraiment s'en rendre compte, il le chercha du regard, il chercha Attal du regard. Il ne mît pas longtemps à le remarquer, autour de ses collègues, et Stéphane Séjourné. Ce Séjourné, si incompétent, il avait le dont de l'énerver rien qu'avec son petit sourire narquois.

Soudain, il détourna le regard, sur Gabriel, qui avait remarqué le regard insistant qu'il lançait à Stéphane. Il s'approcha de Jordan et lui tendu la main. Jordan hésita quelques secondes, le regardant droit dans les yeux, et finit par lui rendre sa poignée de main.

Gabriel s'attarda un instant sur la main de Jordan, comme s'il voulait prolonger ce contact, avant de lâcher sa prise avec une lenteur délibérée. Un sourire en coin apparut sur son visage, un mélange de défi et de curiosité. Jordan sentait son cœur battre un peu plus vite, mais il s'efforça de ne rien laisser transparaître. Il ne voulait pas donner à Gabriel la satisfaction de voir à quel point sa simple présence le troublait.

-« Bonsoir, Bardella, » dit Gabriel d'une voix douce, presque trop familière pour la situation.

-« Attal, » répondit Jordan avec un ton plus sec qu'il ne l'aurait souhaité, espérant maintenir une distance froide entre eux.

-« J'ai remarqué que vous aviez un certain intérêt pour Séjourné ce soir, » continua Gabriel, son sourire s'élargissant légèrement.
-« Je n'espérais pas vous rendre jaloux, vous savez. »

Jordan fronça les sourcils, sentant sa patience se fissurer.
-« Je ne vois pas pourquoi vous croyez que ça m'intéresserait. » Il fit un pas en arrière, comme pour réaffirmer la barrière qu'il voulait tant préserver.

Gabriel haussa les épaules, ses yeux toujours fixés sur ceux de Jordan.
-« Vous n'êtes pas très bon menteur, Bardella. Vous devriez vous entraîner davantage si vous voulez me faire croire que je ne vous affecte pas. »

Jordan sentit la chaleur monter à ses joues. C'était comme si Gabriel pouvait lire dans ses pensées, voir ce qu'il s'efforçait de nier. Il serra les poings, se retenant de réagir de manière impulsive. Au lieu de cela, il décida de changer de sujet, espérant retrouver un semblant de contrôle.

-« Pourquoi vous êtes là, Attal, devant moi ? » demanda-t-il, une pointe d'agacement dans la voix.
-« Vous savez très bien que ce n'est pas le moment ni l'endroit pour vos petits jeux. »

Gabriel eut un léger rire, un son qui résonna dans l'esprit de Jordan bien plus qu'il ne l'aurait voulu.
-« Peut-être, » concéda Gabriel,
-« mais avouez que ça rend la soirée beaucoup plus intéressante, non ? »

Jordan ne répondit pas tout de suite. Il savait que Gabriel avait raison, même s'il ne l'admettrait jamais à voix haute. La tension entre eux, cette étrange attraction-répulsion, transformait chaque interaction en un jeu complexe, un duel où chaque mot, chaque geste, était une arme.

Inévitable collision (Bardella x Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant