Chapitre 11

112 9 0
                                    

PDV d'Athéna:

Je me réveille en sursaut le lendemain en entendant la sonnette de la porte. Je me lève encore dans les vapes , je mets un grand pull noir, je pars au salon et me dirige vers la porte et je l'ouvre. J'ouvre grand la porte quand j' entends :

- C'est pas trop tôt ça fait longtemps que j' attends que tu m'ouvres la porte.

Il entre sans ma permission puis s' installe sur le fauteuil.

- Viens d' asseoir on doit parler, m' ordonna James en tapotant la place près de lui.

Je m'exécute puis pivote vers lui.

- Qu'est ce qu'il y a ? Lui demandais je.

- Julia m'a dit que tu sortais avec Dean Harris, dit il sèchement.

Mais quelle commère ?

Même pas une journée et tout le monde est au courant de ce mensonge

- C'est qu'un mensonge que cet idiot de Dean Harris pour se justifier devant Mathilda quand elle nous a vu entrain de nous embrasser, lui expliquais je.

- Comment ça vous vous êtes embrassés ? Cria t' il.

Mais quel papa poule

- Je ne sais pas ce qui lui a pris de faire ça, dis je en haussant les épaules.

Il souffle puis me demande :

- Et pour le dîner c'est faux aussi ?

Eh merde

- Non mais c'est pour qu'il me donne des informations sur un certain Anthony Crews, m' empressais de me justifier.

- D'accord, souffla t' il. Julia m'a dit que ta nymphomane de meilleure amie s'est enfin casée , espérons qu' il ne découvre pas son passé très glorieux, ironisa t'il en grimaçant.

Pourquoi il déteste Mathilda à ce point ?

- Pourquoi tu détestes Mathilda à ce point ? Lui demandais je.

Il souffle puis me répond d' une voix lointaine.

- J'ai connu une jeune femme comme elle à une certaine époque.

- Où est elle cette jeune femme ? Lui demandais je vivement intéressée.

- Elle est morte, répondit il d'une voix teintée d' amertume.

Oh mon Dieu

- Que lui est il arrivée ? Lui demandais je en posant ma main sur ma bouche.

- Elle s' appellait Becky, elle aimait s'amuser, faire la fête avec , elle ne voulait jamais se mettre en couple pour elle s'était fatiguant d' être collée à personne et toujours coucher avec cette même personne, elle préférait alors les coups d' un soir, commença t' il d' une voix brouillée par l'émotion.  Nous étudions à l'université de Portland, nous étions au nombre de sept : trois filles et quatres garçons, nous étions tous âgés de 19 ans, nous étions allés à une fête étudiante de l' Université voisine. Pendant cette fête, Becky avait rencontré un très beau jeune homme, elle s'était mise à le séduire comme elle aimait le faire avec les hommes.

Il avait fini par céder à ses charmes, il lui avait proposé d' aller chez lui pour s' envoyer en l'air, elle avait accepté sans hésiter, nous l' avions prévenu de ne pas partir avec un homme qu'elle ne connait pas, mais elle ne nous avait pas écouté, le lendemain de la fête ses parents nous avait averti qu' elle n'était pas rentrée chez elle, nous l' avions cherché partout mais personne n' avait de ses nouvelles.

MONSIEUR VAN DER BIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant