Jour 2

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Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer !

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SS marschiert in Feindesland,
Und singt ein Teufelslied.
Ein Schütze steht am Wolgastrand,
Und leise summt er mit.

Wir pfeifen auf unten und oben,
Und uns kann die ganze Welt
Verfluchen oder auch loben,
Grad wie es ihnen gefällt.

Wo wir sind da geht's immer vorwärts,
Und der Teufel der lacht nur dazu!
Ha, ha, ha, ha, ha!
Wir kämpfen für Deutschland,
Wir kämpfen für Hitler,
Der Rote kommt nie mehr zur Ruh. 🎶

Entu

.....je marchais en tête, guidant nos rangs serrés, et nous chantions d'une seule voix. La pluie, telle une bénédiction céleste, nous fouettait sans relâche, mais qu'importe. Cette mélodie sacrée m'élevait, pénétrant jusqu'à la moelle de mes os. Je ressentais cette énergie divine d'unité, cette puissance d'être un seul corps, une seule âme. Les gouttes de pluie, messagères du ciel, dansaient autour de nous, et chaque note de notre chant résonnait comme une prière fervente.

Je contemplais l'instructeur, les mains pieusement jointes, empli d'une noble fierté pour notre illustre assemblée. Puis, mon regard se posa sur ma sœur bien-aimée, et je discernai en elle cette même fierté éclatante, telle une lumière divine.

La guerre faisait rage dans les rangs ennemis, et chaque mois, nous gagnions du terrain. Selon notre vénérable Instructeur, la victoire était déjà assurée !

J'en suis fermement convaincu.

<< —Vous ne faites qu'un. Ressentez cette unité ! s'écria-t-il, les mains pieusement jointes. Vous devez vous entraider face à l'ennemi !

Je la ressens, en vérité.

Je suis comme une âme unique parmi mille corps.

—Arrêtez ! m'écriai-je en me tournant vers eux avec une élégance maîtrisée.

Je les contemplais tous avec une fermeté inébranlable, les toisant de mon regard perçant. Debout, l'arme à la main, j'attendais que mes ordres fussent exécutés. Bien que trempé jusqu'aux os, cela importait peu. Devant moi se tenait la division la plus puissante de toute la Sainte Allemagne.

Mon cœur battait à tout rompre, chaque goutte de pluie sur ma peau semblait amplifier ma détermination. Je pouvais sentir l'adrénaline parcourir mes veines, chaque fibre de mon être prête à affronter l'inévitable. La tension dans l'air était palpable, et malgré les éléments déchaînés, je savais que ce moment resterait gravé dans l'histoire.

—Veuillez vous armer ! poursuivis-je.

Je contemplais ma sœur, qui, avec une grâce autoritaire, prodiguait ses directives à son groupe. Mes compagnons, tels les membres d'un seul et même corps, s'emparèrent de leurs armes sans la moindre hésitation.

Quiconque transgressait les ordres se voyait contraint de demeurer entièrement dévêtu durant toute la nuit, subissant ainsi une humiliation certaine.

À nos côtés se tenaient des êtres émaciés -der Juden, évitant nos regards. Leurs vêtements, réduits à de simples haillons, ne suffisaient pas à les protéger du froid mordant. Parmi eux, une enfant se tenait, ses yeux grands ouverts, remplis de terreur. Je pouvais voir la peur dans leurs regards fuyants. La dénutrition sévère avait non seulement fait tomber leurs cheveux, mais avait aussi creusé leurs joues et affaibli leurs corps. Ils tremblaient tous, non seulement de froid, mais aussi de peur et de désespoir.

Généticien Primordiaux - Le Dernier Projet Où les histoires vivent. Découvrez maintenant