Towards the stars - Max Verstappen x Anna Caminat

LX

Après l'incident dramatique lors du Grand Prix de Hongrie, Carlos et moi avions désespérément besoin de nous détendre et de nous éloigner de l'intensité de la compétition. Nous avions décidé de passer nos vacances ensemble à Honolulu, dans un somptueux hôtel offrant une vue panoramique sur l'océan Pacifique.

Le jour de notre arrivée, la chaleur tropicale et l'air salin nous accueillaient alors que nous sortions de l'aéroport. Notre hôtel était un véritable paradis, avec des jardins luxuriants, des piscines infinies et une vue imprenable sur l'étendue bleue de l'océan.

— Ça va être dix jours de rêve, dit Carlos en s'étirant, visiblement content d'être loin des circuits de course.

Nous passâmes la journée à nous détendre, défaisant nos bagages et prenant le temps de nous remettre du décalage horaire entre l'Europe et Hawaii. Le bruit des vagues et le chant des oiseaux tropicaux étaient apaisants, nous offrant un contraste bienvenu avec le rugissement des moteurs et la pression constante des courses.

Le soir venu, nous nous préparâmes pour sortir dîner. Carlos portait une chemise légère et décontractée, tandis que j'optai pour une robe d'été fluide. Nous nous rendîmes dans un restaurant charmant en bord de mer, où la brise douce et l'odeur des plats exotiques nous mettaient immédiatement de bonne humeur.

— Je n'arrive pas à croire qu'on soit enfin là, dis-je en prenant une gorgée de mon cocktail fruité. C'est exactement ce dont j'avais besoin.

Carlos acquiesça.

— Moi aussi. Après tout ce qu'on a traversé, c'est bon de pouvoir se détendre et juste profiter du moment.

Nous savourâmes un dîner délicieux, échangeant des rires et des souvenirs. La nourriture était aussi magnifique que l'ambiance : des poissons frais, des fruits exotiques, et des saveurs nouvelles qui éveillaient nos sens. Après le repas, nous décidâmes de faire une balade digestive sur la plage de Waikiki.

La plage était presque déserte à cette heure tardive, le sable encore tiède sous nos pieds et les vagues venant doucement lécher le rivage. Nous marchions côte à côte, appréciant le silence partagé et la beauté de la nuit étoilée.

— C'est tellement paisible ici, murmura Carlos, glissant sa main dans la mienne. "e pourrais m'habituer à cette tranquillité.

Je souris, me sentant enfin en paix.

— Moi aussi. Mais ne t'y habitue pas trop, on a encore des courses à gagner.

Il rit doucement.

— Bien sûr. Mais pour l'instant, profitons de chaque instant.

Nous continuâmes à marcher, profitant de la simplicité de notre promenade nocturne, loin des regards du monde et des tensions de la compétition.

Le lendemain matin, Carlos et moi décidâmes d'aller surfer. La plage était encore calme, le soleil à peine levé, projetant une lueur dorée sur l'océan. Carlos, déjà à l'aise sur sa planche, me lança un sourire encourageant alors que nous nous aventurions dans l'eau.

— Prête à montrer tes talents de surfeuse, Anna ? demanda-t-il avec un clin d'œil.

— Tu vas voir, je vais te surprendre ! répondis-je en riant.

Cependant, ce ne fut pas tout à fait le cas. Chaque tentative de ma part se solda par une chute spectaculaire, ce qui déclenchait des éclats de rire de Carlos. Lui, en revanche, maîtrisait parfaitement sa planche, glissant avec grâce sur les vagues. À chaque fois que je tombais, il était là pour me remonter le moral tout en ce moquant un peu de moi.

— Ne t'inquiète pas, tu t'améliores, me dit-il en me tendant la main après une énième chute.

— Ou pas, répondis-je en riant, essuyant l'eau de mon visage. Mais au moins, on s'amuse !