41- ... âmes

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Je pouvais sentir chaque millimètre de ma peau comme je ne les avais jamais senti auparavant, toutes mes sensations étaient décuplées à un tel point que mon être entier me semblait être un brasier.
J'ignorais si cela était dû à l'excitation ou au fait d'être devenue un vampire ... Mais ces sensations étaient délicieusement enivrantes.

Kays arrêta la ligne invisible qu'il traçait de part et d'autre de mon corps et me fit exécuter un demi-tour en plaquant ses mains sur mes hanches.
Je me retrouvais face à lui, les lèvres entre ouvertes par la surprise et également pour reprendre mon souffle .

Je plongeais mon regard dans le sien, admirant ses iris d'un bleu intense, me perdant dans les vagues de son désir qui semblaient se dessiner au travers de ses yeux.
Oh mon dieu, qu'est-ce qu'il pouvait me rendre folle ! Il était si beau, une beauté sauvage en cet instant... J'aimais ce contraste en lui, il était doux avec moi, sauf quand il s'agissait d'être en moi.
Je me mordis la lèvre inférieure à cette idée, réprimant un petit rire .
Il me fit un demi-sourire alors qu'il baissait sa tête pour pouvoir me voir, ses cheveux blonds ondulés en pagaille se coinçant par moment entre ses cils.
J'aimais la façon qu'il avait de toujours être soigné, élégant mais j'adorais le fait d'être la seule à voir ses cheveux emmêlés, ses iris assoiffés de m'avoir rien que pour lui, sa chemise défaite étalée sur le sol, son pantalon entre ouvert laissant visible ce V sculpté entre ses muscles gonflés, dont la pointe menait à l'objet de tous mes désirs...

Cet homme était clairement un petit cadeau de Dieu pour compenser tout ce que j'avais vécu et je comptais bien en profiter.

Il s'empara de mes hanches pour me soulever, glissant ses mains sous mes fesses pour mieux me maintenir contre lui au moment où j'écarte les jambes pour les enrouler autour de sa taille fine dont je sentais les obliques se raidir et ses abdos se dessiner d'autant plus entre nous.

Je n'eu à peine le temps de glisser mes bras autour de son cou, que Kays tomba à terre sur ses genoux, me faisant basculer en arrière à quelques centimètres du sol.

Il glissa sa main avec douceur à l'arrière de ma tête et l'autre dans le bas de mon dos, me faisant descendre vers le sol tandis qu'il s'agenouillait face à mon corps nu, le contemplant pendant plusieurs secondes qui me parurent une éternité.

Il enleva son sous vêtement, faisant apparaitre son érection.
Je n'avais qu'une envie, qu'il se plaque à moi, me prenne et ne me lâche plus...

Il se pencha pour passer ses doigts sur ma bouche, caressant mes lèvres de la pulpe de ses doigts, je lui mordillais alors son pouce, lui intimant mon excitation.
Il fit rouler ses doigts sur ma gorge, l'encerclant sans jamais forcer, dans un simple geste de domination et de contemplation de ce qui lui appartenait entièrement pour cette nuit.
Puis il fit courir ses doigts sur ma poitrine, longeant le sternum entre mes deux seins avant de me procurer des papillons dans le ventre quand la pulpe de ses doigts atterrit sur mon bas ventre, me faisant me tortiller sous sa prise.
Puis il titilla mon clitoris de son pouce, glissant enfin ses doigts en moi, me faisant gémir d'impatience.

Et c'est là qu'il empoigna mes cuisses pour ramener mon bassin sur ses genoux légèrement écartés, me laissant pour appuis que mes épaules sur le sol et mes bras...
Il fit glisser le bout de sa queue sur mon intimité, écartant avec une douceur provocatrice mes chaires avant de glisser en moi en un coup de reins, me faisant crier sans aucune retenue.
Ses doigts s'enfonçaient dans le bas de mon dos, me faisant avancer et reculer sur son sexe dont je sentais chaque centimètre me pénétrer avec une agressivité qui lui était propre.

Mes jambes tremblaient et mon dos était cambré pour pouvoir mieux me positionner par rapport à lui...

On passa ainsi la nuit, me faisant crier son nom, gémir d'un plaisir qui me semblait insatiable cette nuit là. Il était  bien plus agressif que la dernière fois, il lâchait beaucoup plus prise avec moi, je sentais néanmoins qu'il se limitait, comme si il essayait de me protéger de lui-même, de cette part de sa personne dont il était préférable que j'ignore la profondeur, l'obscurité.

La Protégée du Vampire. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant