Billy Loomis

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Billy Loomis et Athéna vivaient dans une petite ville où la peur de Ghostface régnait en maître. Tous, sans exception, tremblaient à la seule mention du tueur masqué. Mais Athéna, une jeune femme intrépide, n'était pas comme les autres. Elle avait grandi en entendant les histoires sur les atrocités de Ghostface, mais contrairement à ses concitoyens, elle n'avait jamais ressenti la moindre peur.

Une nuit particulièrement sombre, alors que les ombres semblaient plus épaisses que d'habitude, Athéna était installée à son bureau, plongée dans ses lectures. Un bruit étrange, presque imperceptible, fit sursauter le reste de la ville endormie. C'était un coup discret à sa fenêtre. Athéna se leva, sans la moindre hésitation, et s'approcha du bruit.

En regardant par la fenêtre, elle vit la silhouette familière du tueur, son masque blanc et son costume noir contrastant avec la lumière de la lune. Ghostface, en apparence menaçant, semblait surpris de trouver quelqu'un qui n'avait pas immédiatement paniqué. Athéna ouvrit calmement la fenêtre, son regard fixé sur celui du tueur.

« Que veux-tu ? » demanda-t-elle, sa voix n'ayant aucune trace de tremblement. Ghostface, choqué par son calme, hésita un moment avant de répondre.

« Tu ne me crains pas ? » demanda-t-il, sa voix rauque empreinte de confusion.

« La peur n'a jamais été une amie de la logique, » répondit Athéna. « Si tu cherches à me terroriser, tu devras trouver une autre méthode. »

Ghostface, déstabilisé par cette attitude, commença à se retirer lentement. Mais Athéna, résolue, le regarda partir sans un mot. Ce soir-là, le tueur masqué rencontra quelqu'un qui ne réagissait pas comme les autres. Athéna, avec son courage et son indifférence, prouvait qu'il était possible de défier la peur et de garder son calme même face à l'horreur.

Le lendemain, les rumeurs sur le courage d'Athéna se répandirent dans la ville. Les habitants étaient stupéfaits. Ghostface, lui, avait découvert qu'il y avait encore des gens pour qui la peur ne dictait pas leur comportement. Athéna avait ainsi marqué la nuit d'une empreinte indélébile, celle d'une bravoure rare face à l'ombre de la terreur.

Le lendemain matin, Athéna se leva avec la même assurance tranquille. Les nouvelles de la nuit précédente s'étaient répandues, et la ville était en émoi. Athéna, cependant, était sereine.

À l'heure du crépuscule, alors que la lumière du jour se faisait de plus en plus rare, une silhouette familière se dessina de nouveau devant la fenêtre d'Athéna. Ghostface avait décidé de revenir, cette fois déterminé à confronter celle qui avait défié sa réputation.

Le vent soufflait doucement, et Athéna, plongée dans ses pensées, ne remarqua pas immédiatement que la fenêtre s'ouvrit doucement. Ghostface, avec une discrétion calculée, pénétra dans la chambre. Athéna, toujours nonchalante, tourna la tête et croisa le regard du tueur.

« J'ai cru que tu reviendrais, » dit-elle calmement. Ghostface, surpris par sa tranquillité persistante, resta figé un instant. « Tu veux encore jouer à ce jeu ? »

Le tueur avança prudemment, les intentions obscures derrière son masque. Mais au lieu de réagir avec peur ou d'essayer de fuir, Athéna se leva lentement, allant vers le bureau où se trouvait une lampe. Elle l'alluma et la plaça sur la table.

« Tu cherches quelque chose ? » demanda-t-elle en observant le masque de Ghostface. « Peut-être que tu te demandes pourquoi je ne t'ai pas encore supplié de partir ? »

Ghostface, perplexe face à une telle nonchalance, commença à se demander s'il n'était pas en train de perdre son emprise sur la peur qu'il semait habituellement. Il hésita encore, ses mouvements devenant plus hésitants.

Athéna, sans se laisser démonter, s'assit au bord de son lit et invita le tueur à prendre une chaise. « Je ne suis pas ici pour faire un combat de volonté, » expliqua-t-elle. « Je veux juste comprendre. Pourquoi cette obsession ? Pourquoi la peur ? »

Ghostface, d'abord réticent, se retrouva captivé par la question posée. L'interrogation d'Athéna sur ses motivations, la profondeur de sa curiosité plutôt que l’effroi qu’il avait l’habitude de provoquer, semblaient le troubler. Il était confronté non pas à une victime terrifiée, mais à quelqu'un qui cherchait à comprendre le pourquoi de ses actes.

Le dialogue s'engagea ainsi dans une tension étrange, où la confrontation habituelle entre la peur et la terreur se transforma en une rencontre inhabituelle entre deux êtres aux visions opposées. Ghostface, déstabilisé par la perspicacité d'Athéna, se demanda si sa quête de peur avait une véritable signification ou s’il n'était que le produit d'une propre déchéance.

Ainsi, dans cette chambre où la lumière de la lampe était la seule à briser l'obscurité, un étrange accord fut scellé. Athéna, avec sa bravoure et sa curiosité, avait confronté l’ombre de Ghostface non seulement avec courage mais aussi avec une compréhension inattendue. Le tueur, pour la première fois, se trouva face à quelqu'un qui pouvait voir au-delà du masque de terreur qu'il portait.

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