Dans une périphérie de Paris, il y avait cette jeune fille nommée Catherine, elle vit seule dans un appartement loué de quelques mètres carrés, avec un chien appelé Micorj. Elle a 19 ans, et fait tout pour l’argent, l’essentiel pour survivre.
Elle a travaillé comme serveuse dans un club, puis virée pour être “très agressive” avec certains clients. Ensuite elle a fait la nounou pour des enfants, personne ne l’a plus appelée car elle exagérait pour les punitions. Maintenant elle n’a pas de travail.
Le seul moyen de survie, ce serait de retourner en arrière dans le temps et empêcher de laisser elle-même détruire son ancien groupe d’amis. Elle y repense toujours.
Une de ses normale journée est; se réveiller tôt le matin même si fatiguée, se préparer,sortir Micorj au parc en évitant les seringues, manger, ne pas ouvrir la porte au propriétaire qui lui demande l’argent qu’elle n’a pas, sortir aller toquer à la porte du vieil appartement de ses parents avant qu’il partent au Mexique, puis revenir sous ces quatre murs et un toit, une fois soir s'asseoir sur la fenêtre des toilettes qui donne pleine vue sur des immeubles à moitié détruits.
“Pourquoi tout le monde me déteste?! Je suis “très agressive”? Ils voulaient une bière, ils n’ont pas à me crier dessus! Et là j’ai perdu le travail à cause des mamans qui ne savent rien d’autre faire que défendre leurs inutiles pleurnicheurs! Je suis dans la merde!
Pourquoi moi? Pourquoi sont-ils partis? Pourquoi ils ne veulent plus me regarder dans les yeux?! Ce sont tous des canailles Micorj…” ,pense Catherine dans ce qu'elle contient à l'intérieur du crâne.
Elle prend son téléphone, ouvre Facebook et des heures passent en un clin d'œil.
Sûrement ce gachi de temps n’aide pas à résoudre sa situation initiale, ni à s’amuser vraiment. Le temps passe et elle est toujours plus une grise pierre au milieu de cette désormais étouffante ville, elle n’a plus personne, elle est là à en vouloir finir mais encore en vie même si plus aucune raison d'être là. C’est une fille brune aux yeux marrons foncés, elle est identique à des milliers d’autres filles et cherche encore de se croire importante ou différente. Ce n’est pas la seule dans le monde qui souffre autant, il existe des problèmes majeurs dans le monde. Elle ne peut pas penser d'être au centre de la Terre chaque fois. Elle n’est personne comparée à la population pourtant elle en fait partie. Abandonnée à la vie, sans espoir comme un bébé dans ses premiers jours de vie sans mère.
"Personne ne veut me comprendre!” elle dit, comprendre quoi? c’est elle qui a tout gacher pas les autres, pourquoi maintenant elle se plaint?
Un jour elle prit les derniers peu de vêtements qui lui restaient, ses papiers, deux gourdes et les dernières pièces qui lui restaient et mit tout dans un simple sac à dos, elle plaçait une base solide où mettre la niche du chien sur la vieille moto héréditaire de son grand-père.Et finalement Catherine et Micorj partirent. Où? Aucune idée! Cette fille est complètement folle, d’aprés tout si elle est finie seule il y a une raison…
“NON! J,ai oublié les cigarettes! On est trop loin pour revenir en arrière… Une autre malédiction non Dieu?” Exclame Catherine.
Elle pense aller vers le sud, peut-être même en Italie.
Mais elle n’arrive pas à arriver au prochain distributeur, que l’essence est déjà finie.
“Un autre putain de coup de malchence! ce n’est pas possible, j’en peux plus, j’en peux plus…” S’écrit Catherine en explosant en larmes.
Son chien s'approchant d' elle, il commençait à lui lecher le visage, ses larmes partirent et une sensation de nostalgie lui revint soudain à la jeune fille;
Les souvenirs avec sa grande sœur, les noëls en famille et les étés avec les amis. Que voulait-elle de plus? Son caractère arrogant ne pouvait point lui servir d’aide. Elle ne peut pas toujours donner la faute de ses erreurs aux autres,peut-être si elle le faisait c’était une manière de se protéger, ou même d'échapper à une réalité à laquelle elle ne voulait pas affronter et tourner de page.
Pour ne pas faire mourir de froid Micorj, Catherine prit une veste et la mit sur son chien.
Son chien provient des projets du vieil groupe de Catherine, Micorj correspond aux noms Marleine, Igor, Catherine, Olivier, Rose et Jules. Les membres de son vieil groupe d’amis.
Ils se sont rencontrés à l’école, en primaire, au collège ils ne se sont jamais séparés et au lycée les couples se sont formés. Puis si elle s'arrête toujours à cette partie c’est car pour elle rien n’est fini. Ce chien est maintenant tout ce qu’il lui reste dans cette misérable planète.
Qui est capable de faire sortir l'être humain de ses pensées? L’amour apporte souvent de grandes délusions, doutes ou illusions. La joie est là pour nous rappeler d'être en vie mais elle n’est pas toujours vraie. Un certain instinct naturel nous ramènerait à nous croire finalement libres?Mais en sommes-nous sûrs?
que l’on veut continuer en cherchant d' en savoir toujours plus.
Cat veut que la nuit continue, elle ne veut pas que le soleil la réveille, elle veut continuer de rêver.
Le jour suivant, elle prit ses affaires et son chien,et à nouveau reparti. Cette fois elle savait où aller, elle voulait se diriger vers Moret, pour rejoindre sa grande sœur et sa nièce. Le doute de rester à la porte est toujours présent dans le cœur de Catherine.
Après même pas dix minutes Cat s'arrêtait, elle s’était mise sur le bord allongée par terre.
