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Un moment de paix

30 octobre 2023 ; Gaza; 15h10

Suite aux attaques d'israël du 7 octobre, nous savons que plus de 37 900 palestiniens CIVILS je tiens à la précision étant donné que le gouvernement sioniste et Benyamin Nétanyaou affirmait qu'il n'y avait pas de victimes civils.
Benyamin est le premier ministre d'israel et celui-ci considère les victimes palestiniennes comme des dommages collatéraux, cet homme à bafoué les droits de l'homme, à commis des crimes contre l'humanité il est à l'origine d'un génocide.
Mais ce qui m'agace au plus au point est que lorsque nous avons le malheur d'exprimer notre désarroi face à cet homme mais face à tout le gouvernement on nous traitent d'antisémite.
J'en ai assez que les journaux occidentaux nous décrivent comme étant des terroristes, J'en ai assez qu'ils bafouent le nom de la PALESTINE .

Suite à ces attaques donc , Gaza est sans dessus dessous, il y a davantage de décombres, davantage de cris , de pleurs , de douleurs, d'horreurs.
Il y a également davantage d'orphelin, de veuves, veufs.

- Tiens mange. Me dit yassin

-Merci , où est-ce que vous avez trouvé ça. Dit je en m'adressant à yassin et fouad.

- Bah il y avait une femme qui les distribuait, je pense qu'elle faisait partie d'un groupe de personnes qui faisaient de l'aide humanitaire.

- Ah ok, bon je dois aller quelques part , on se rejoint au banc comme d'habitude ?

- D'accord soit prudent. Me disent les garçons conjointement.

- Tu sais où il vas yassin?

- Oui , il va s'asseoir près du grand figuier qu'il y avait devant chez lui. Il m'a déjà dit qu'il avait l'habitude de s'y rendre et qu'il s'asseyait avec son père avant mais puisque son père et décédé il s'y rend tout seul depuis.

- Ah d'accord je l'ignorais.

Après environ 20 minutes de marches je me retrouvais devant mon ancienne maison, qui est dorénavant qu'un tas de ruine j'y suis entré et j'essayais de me rappeler lorsqu'elle était pleine de vie , et de joie .
Je traversais les décombres, et au fur et à mesure de mes pas  j'apercevais l'énorme figuier où mon père et moi avions l'habitude de se retrouver, il me raconter un tas d'histoire sous l'ombre de ce figuier, qui est d'ailleurs resté intacte même après tout les bombardements, il est solide.
Parmis toute les histoires que mon père me raconter ses préféré et celle que j'écouté toujours avec attention était celle qui parlait de mon grand père, celle du père de mon père, celui-ci avait également vécu en temps de guerre donc étant de donné que à chaque fois qu'il me raconter ces histoire il y avait des échos de bombardement, le récit était d'autant plus réaliste.

J'étais resté sous l'ombre du figuier pendant quelques minutes persuadé qu'il renfermé encore toute les histoires que mon père me racontait pendant que ma soeur jouait et rigoler autour de l'arbre elle essayait toujours de grimper à ses branches pour attraper un de ses fruits sucrés mais en vain.
Suite à ça je décide une dernière fois de rentrer une dernière fois dans ma maison, et en regardant c'est décombres je me souvenais que ma mère me répéter toujours cet phrase:

« Tu sais Anas , ces moments si petit qu'ils soit ils que tu partagent avec nous, sont potentiellement des souvenirs dont tu vas être nostalgique toute ta vie. »

Et à présent en revoyant notre maison je me dis qu'elle avait tellement raison que j'aurais dû profiter encore plus, mais malgré ça je commence à penser de plus en plus à quittez la Palestine . C'est mon pays et je l'aime mais je veut raconter mon histoire je ne veux pas qu'elle sombre dans l'oublie tout comme le nom de mon père qui n'a pas pu être enterré dignement et qui est encore sous les décombres.
Je pense de plus en plus à quittez mon pays pour allez à celui dont mon coeur et attaché depuis ma tendre enfance en attendant que la situation s'améliore ici, mais je dois d'abord en parlais à fouad et yassin j'aimerais qu'ils viennent avec moi.

23h00; Gaza; près du banc:

- Dite les gars, si vous aviez l'occasion de quittez le pays, vous iriez où?

- Moi , je pense que j'irai en Jordanie , je ne veut pas trop m'éloigner de la Palestine. Dit yassin.

- Pareil donc je pense que j'irai en Égypte. Rétorque Fouad. 

-Et toi anas? Me dit yassin

-Personnellement je sais pas , je pense que j'irai dans un pays qui considère la Palestine comme étant un état.

- T'as entièrement raison.