Eros - suite

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Arrivés dans la chambre, elle lâche sa main. Dos à lui, s'avançant vers le lit, elle enlève son haut. Elle défait sa queue de cheval.

Il ne prend même pas la peine d'attendre qu'elle se retourne. Il colle sa peau contre son dos, décalant ses longs cheveux sur le coté. Il caresse son joli ventre d'une main, de l'autre, sa gorge. Elle lève le menton pour lui laisser de la place. Cette étreinte impatiente est à la fois douce et virile. Elle fond complètement, s'abandonne à lui entièrement.

Ayant son menton entre ses doigts, il peut orienter son visage comme il le ferait avec une poupée. Ce contraste entre son caractère bien trempé qu'elle affiche à l'académie et la docilité dont elle fait preuve avec lui le fait vriller. Il le savait, elle le désire intensément, il l'a lu dans ses yeux.

Tout le monde à l'Académie la prend pour une femme caractérielle, masculine et frigide. Il ne l'a jamais pensé. Il a su tout de suite, grâce à une sorte de 6ème sens, qu'elle était sensible, douce, voluptueuse et extrêmement féminine.

Il déguste son cou comme il le faisait avec l'esquimau un peu plus tôt. Cette fois c'est elle qui se fait entendre. Lui faire produire de tels sons il n'attendait que ça. Il avait vraiment hâte, sûr d'y parvenir aisément.

Par pudeur inutile, les bras d'Ariane sont disposés de telle sorte qu'ils cachent bien mal sa poitrine. Le bras tatoué de Yun-seo remonte, l'autre, toujours sur son cou, descend. Ils vont se rejoindre pour parcourir ce qu'elle va inévitablement devoir découvrir.

Il caresse sa poitrine très lentement, son excitation monte en flèche. Les paupières d'Ariane se ferment. C'est bien la seule partie de son corps qui lui obéit. Le reste est tétanisé, tremble presque. Elle qui déteste être vulnérable, être à la merci de quelqu'un d'autre... à ce moment là elle pense qu'il peut bien faire ce qu'il veut. Son corps lui appartient désormais, pour cette nuit au moins.

Elle se donne à lui complètement. Elle est entre ses mains comme un morceau d'argile. Il a carte blanche et il le perçoit puisqu'aucune subtilité du langage corporel de celle qu'il a entre les mains ne lui échappe.

Ils pensent tous les deux la même chose : que cet instant puisse durer vraiment longtemps. Il repasse sur sa taille, son ventre, en arrêtant pour rien au monde les doux baisers dans son cou.

La conscience d'Ariane intervient juste pour lui suggérer un fait : depuis que sa sexualité a démarré à la fin de l'adolescence, jamais elle n'a ressenti de chaleur plus vive entre les mains d'un homme. Un amant qui lit dans les yeux, qui parle le langage corporel... est forcément d'un niveau supérieur.

Les mains baladeuses de Yun-seo vont s'attaquer à la boucle de sa ceinture. Elle sent son souffle chaud. Il est plus essoufflé que la fois où il a terminé le parcours commando d'A.R.I.N. en 6 min et 34 secondes.

Le pantalon d'Ariane tombe et inévitablement les mains de Yun-seo vont parcourir un nouveau terrain d'opération. Son bassin est toujours au contact du sien, elle sent ses mains parcourir le haut de ses cuisses.

Elle se cambre légèrement ce qui plaque le bas de ses fesses magnifiquement sculptées par le sport en plein sur son endroit le plus sensible. Cette fois c'est à lui d'être immobilisé par un trop plein d'excitation.

Il décolle son torse, place ses mains sur ses hanches pour maintenir le contact en bas.
Ce recul qu'il a pris, cette nouvelle vue, provoquent une zone de guerre dans son esprit. Ça lui fait perdre la raison.

Elle tourne la tête et le regarde du coin de l'œil pour constater les dégâts qu'elle vient de causer par ce simple réajustement de posture. Elle voit son beau visage froncer les sourcils, sa belle lèvre inférieure prisonnière de ses dents.

A.R.I.NOù les histoires vivent. Découvrez maintenant