LA DISTANCE ENTRE NOUS !

Chapitre VIII : La séparation...

Au lendemain d'une réussite aussi brillante des deux jeunes amoureux qu'on était, la vie semblait nous sourire à nouveau. Je m'explique :

Louise et moi sortions d'une phase très compliqué de notre relation, et je pouvais voir à nouveau de l'apaisement sur son visage. Elle me parlait à nouveau, m'appelait quand elle pouvait, et commençait à me proposer des activités à faire ensemble. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, sachez que j'étais aussi perplexe comme vous l'êtes sûrement maintenant. L'amour n'avait pas quitté notre navire, il nous laissait entrevoir une floraison prochaine. Pour moi, je n'aurais pas rêvé mieux. Elle m'aimait toujours, vraisemblablement, bien que je ne trouvais pas forcément de raisons à la façon dont elle s'est comporter pendant tout ces mois. J'avais besoin de réponses, mais, je ne voulais pas perdre ce petit bonheur qu'on expérimentait au sortir de cette examen compliqué. Il me fallait profiter d'elle et du bonheur que sa présence me procurait, car je ne savais pas comment ça finirait.

Notre plan restait le même : avoir le bac, et se faire accepter par la même école pour s'enfuir comme Bonnie & Clyde. Je m'étais donné à fond pour réaliser ce rêve et d'ailleurs c'était tout aussi liés à mes ambitions personnelles. J'avais reçu la ferme conviction qu'il me fallait absolument partir pour m'épanouir. Je ne savais pas comment j'allais faire. Mais tout ce que je savais, c'est que je devais partir loin du lieu où j'ai grandis. Louise était prêté à venir et notre plan était déjà tout tracé. On s'imaginait tellement avoir des diplômes, se marier et vivre tellement heureux !

Mes craintes

Louise a toujours été différente de moi, ça ne devrait pas vous étonner parce qu'on est tous différents. Mais ce que je veux dire c'est, nos tempérament me faisait peur. Il m'est arrivé de me poser des questions sur qu'est-ce qu'on allait devenir plus tard. Je n'ai jamais eu de mal à exprimer ce que je ressens et à montrer mon intérêt aux gens autour d'une manière assez spéciale. J'aimais faire des câlins, des bisous, encourager, féliciter et dire « je t'aime » aux personnes qui comptent pour moi. C'est cette éducation qui m'a été transmis. De prime abord, je voyais la même chose en Louise, une personne qui aimait la vie n'avait pas de mal à apprécier les gens autour d'elle. C'était pas tout à fait ça. J'ai découvert durant cette période, une jeune fille qui ne parle pas forcément de ses sentiment délibérément. Elle n'était plus tout aussi enjoué de nos discussions. Des fois, il nous arrivait de parler des heures d'affilées, sans faire attention, ni au temps, ni à l'espace. Je chérissais ces moments, c'était un océan de bonheur dans mon quotidien qui, rapidement devait fade sans elle. Et puis il y'avait ces moments là, où elle pouvait faire des heures sans me donner de nouvelles. Elle répondait brièvement à mes questions, et cela m'inquiétait. Je pensais qu'elle vivait quelque chose dont elle ne voulait pas me parler. Notre amour, je ne le comprends pas. Difficile de mettre des mots sur un tel phénomène. Il me fait du bien, et aussi du mal.

Notre amour à nous, à mes yeux c'était comme une rose. Elle a des pétales d'un rouge intense et d'une beauté extraordinaire, mais d'autre part, elle a aussi ses épines tout au long d'elle. Pour la saisir et l'observer finalement, il fallait braver la douleur et mériter d'y plonger les regards. Tout ceci m'épuisait énormément mais je l'aimais.

Résultats des acceptations

De même que Louise, j'avais passé les tests d'admissions dans l'école qu'on avait choisie. Les résultats devaient nous parvenir juste après ceux du Baccalauréat, c'était donc un stresse supplémentaire. Au milieu d'une suite, assez incertaine pour nous, je continuais quand même de croire à ces jours où nous seront enfin elle et moi contre le monde. Car, qui aurait cru déjà qu'une histoire en dents de scie pouvait aboutir au nids d'amour que j'espérais au plus profond de moi.