°• Un individu suspect °•

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Irakeen salua d'un signe de tête le garde du corps posté devant l'imposante demeure.

En descendant les marches, il eut soudain l'impression d'une présence derrière lui.

Un frisson léger parcourut sa colonne vertébrale, mais il haussa les épaules, confiant en ses capacités à se défendre.

Peu importait qui ou quoi c'était, il savait qu'il était bien plus fort.

Alors qu'il marchait vers le lycée, cette présence ne le quittait pas. Silencieuse, elle se glissait dans son ombre, discrète mais impossible à ignorer.

Irakeen continua son chemin sans ralentir, tentant de se concentrer sur la journée à venir.

Au lycée, la routine habituelle prit place : les cours, les discussions avec les camarades, les bruits familiers des casiers qui claquent.

Mais cette sensation persistante ne l’abandonnait pas.

En classe, il sentait cette présence toujours à proximité, comme un souffle derrière son épaule, bien qu’aucun de ses camarades ne semblait remarquer quoi que ce soit d’inhabituel.

Pendant la récréation, il erra dans les couloirs du lycée, espérant se fondre dans la foule d'élèves.

Pourtant, cette présence restait là, indéfectible, comme une ombre indéfinissable qui s'accrochait à lui, invisible aux autres mais terriblement réelle pour lui. À chaque tournant, à chaque changement de direction, il ne pouvait se défaire de cette impression. Quelque chose ou quelqu'un le suivait, c’était certain, et cela commençait à peser lourd sur son esprit.

Irakeen emmena Jun dans un couloir un peu à l’écart, cherchant un moment de calme pour discuter plus tranquillement avec lui. Ils échangèrent quelques mots, Irakeen essayant de profiter de cette petite pause. Mais même là, cette présence persistante ne le quittait pas. Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, mais comme toujours, il ne vit rien.

Alors qu'ils continuaient à parler, un bruit discret attira soudainement l’attention d’Irakeen. Intrigué et légèrement irrité, il s’éloigna de Jun pour aller voir d’où venait ce son. Là, dissimulée dans l'ombre d'un recoin du couloir, la silhouette mystérieuse qu'il sentait depuis le matin se dévoila enfin.

"C'était donc toi, Arcone," dit Irakeen, agacé en reconnaissant l'un de ses camarades de classe. "T'es sérieux ? T'as vraiment rien de mieux à faire que de me suivre toute la journée ?"

Arcone, à moitié dissimulé dans l'obscurité, esquissa un sourire. "Tu m'as enfin remarqué !" répondit-il, commençant à rougir.

 "Tu m'as enfin remarqué !" répondit-il, commençant à rougir

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°• Red Alpha °•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant