°• pendant ce temps °•

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COUCOU CETTE ÉPISODE VAS JUSTE DIRE CE QU'IRAKEEN A ENDURÉ ! BISOUS



Sous un ciel étoilé, la nuit tombait doucement sur la pièce où Irakeen était retenu captif. Les murs, autrefois blancs, étaient marqués par les traces de lutte, témoignage silencieux de la violence qui s'était déjà déroulée entre ces quatre murs. Arcone, une silhouette inquiétante, s'approcha lentement de sa victime, un sourire tordu déformant ses traits. Son obsession pour Irakeen allait bien au-delà de la simple envie de domination; c'était une fascination morbide, un désir de posséder jusqu'à l'essence même de celui qu'il avait enchaîné.

<< Fais-moi un bisou », murmura Arcone, d'une voix aussi douce qu'un venin. Mais Irakeen, bien que lié, n'était pas brisé. Il leva les yeux vers son bourreau, un éclat de défi brillant dans son regard, et dans un mouvement rapide, il lui asséna un coup de tête qui résonna dans la pièce comme un coup de tonnerre.

Arcone recula, une main portée à son nez qui saignait abondamment, la douleur transformant son visage en un masque de rage. Sans hésiter, il riposta, son poing frappant violemment le visage d'Irakeen, laissant des marques sombres sur sa peau.

<< Tes yeux... >> murmura Arcone, sa voix tremblante d'un désir fou. « Je les veux. Ils sont tellement beaux. Tu me les donneras, Irakeen? >>>

Irakeen, la lèvre fendue, resta silencieux, ses yeux brillant toujours du même éclat de défi. Arcone, satisfait de son pouvoir, quitta la pièce en laissant une assiette de nourriture à côté du captif. « Tu devrais manger », lança-t-il en s'éloignant, comme si rien ne s'était passé.

Seul, Irakeen fixa l'assiette, ses pensées tourbillonnant à toute vitesse. Ses mains étaient solidement attachées, mais son esprit était toujours libre. Avec une détermination farouche, il commença à manœuvrer, utilisant sa bouche pour saisir le couteau laissé près de l'assiette. Ses mâchoires serrées, il lutta contre la douleur et l'épuisement, réussissant finalement à couper ses liens.

La porte s'ouvrit soudainement. Arcone était revenu, un couteau à la main, ses yeux flamboyants d'une folie meurtrière. Sans hésiter, il se jeta sur Irakeen, le couteau s'abattant avec une force terrible. Mais Irakeen, malgré la blessure qui le lacéra, réussit à éviter les coups les plus fatals.

Le combat qui suivit fut féroce. Chaque coup porté résonnait comme le glas d'une bataille sans issue. Mais Irakeen, nourri par une volonté de survivre, parvint à prendre le dessus. Dans un mouvement désespéré, il frappa Arcone avec une violence telle que ce dernier tomba au sol, inerte.

Le silence retomba sur la pièce.

Alors qu'Irakeen tentait de reprendre son souffle, ses forces l’abandonnant peu à peu, il entendit une voix familière percer le silence oppressant de la pièce. « Irakeen ! » C’était la voix de son père, pleine de panique et de douleur. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit brusquement, et son père entra, le visage marqué par la peur. Ses yeux se posèrent immédiatement sur son fils blessé, et une détresse profonde se peignit sur son visage.

Irakeen tenta de le rassurer, mais les mots se bloquaient dans sa gorge, étouffés par la douleur et la fatigue. « Ça va aller… » murmura-t-il, même si la faiblesse dans sa voix trahissait son état critique. Il se redressa difficilement, aidé par son père, et ensemble, ils firent leur chemin hors de cette maison maudite, chaque pas réclamant un effort surhumain.

Le monde extérieur était flou, chaque son distant, comme étouffé par un épais brouillard. Pourtant, Irakeen s’accrocha à la seule chose qui le maintenait conscient : l’envie de revoir la lumière du jour. Après ce qui sembla une éternité, ils sortirent enfin de la maison. Le vent frais caressa son visage, apportant un instant de répit à sa douleur.

Avant de perdre connaissance, Irakeen aperçut ses amis rassemblés devant la maison. Leurs visages étaient déformés par l'inquiétude, les regards chargés de peur et de désespoir. Ce fut la dernière image qui resta gravée dans son esprit avant que l’obscurité ne l’enveloppe complètement.

Quand il se réveilla, il était à l’hôpital, entouré des siens, mais les regards inquiets de ses amis étaient toujours là, ancrés dans sa mémoire. Ils lui avaient donné la force de se battre, et grâce à eux, il était sain et sauf, prêt à affronter l’avenir, peu importe ce qu’il lui réserverait.

C'est la fin!!!
J'ai hâte que vous voyez le chapitre 10 il est vraiment incroyable et je n'ai pas attendu que ça soit le chapitre 10 pour rien vous verrez 👀

°• Red Alpha °•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant