Chapitre 11

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La seconde qui suit, il promène le canon de son arme entre mes seins et trace des cercles autour.

_ Tu veux savoir ce que ça fait quand le métal transperce la chair ? demande-t-il.
Il trace des cercles de plus en plus petits jusqu’au contour de mes tétons, qui durcissent au contact du métal froid.

Il fait passer le canon de haut en bas jusqu’à ce qu’ils deviennent extrêmement durs et pointus.

_ Tu veux ressentir la douleur quand le sang goutte sur ta peau ?

Il m’attire plus près, appuyant l’arme sur les pointes de mes seins jusqu’à les faire disparaître dans le canon.

_ Parce que si tu veux jouer à ce petit jeu, je vais te donner ce que tu cherches, bordel.

Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine même si je le défie du regard.
Il glisse son arme entre mes seins, plus loin, jusqu’à ce qu’il trouve les battements irréguliers de mon cœur.

_ Une balle dans le cœur sera mortelle, mais en quoi est-ce amusant ? Beaucoup trop rapide, ce sera fini trop vite, tu ne trouves pas ?

Je souffle par le nez pour essayer de contrôler ma respiration. Je ne doute pas qu’il adorerait me tirer dessus.

Quand il écarte son arme de mon cœur, j’expire presque de soulagement, mais l’air est coincé dans mes poumons tandis qu’il trace une ligne sur mon torse et mon ventre. Avant qu’il n’atteigne mon bassin, je me débats, mais il ne me laisse pas mettre de la distance entre nous. Il scrute mes yeux en descendant de plus en plus bas, jusqu’à ma fente.

Un petit cri se coince dans ma gorge. Je me mets sur la pointe des pieds pour m’échapper.

Trop tard.

Je l’ai poussé trop loin.

Il écarte les plis de mon sexe avec le canon, l’ouvrant pour exposer mon clitoris. Il affiche un sourire diabolique, y traçant de petits cercles avec le métal.

"Quand est-ce que tout ça va s'arrêter ??!"

J'ai l'impression de nager dans des eaux troubles. À tout moment tout peut basculer, c'est déroutant.

Il esquisse un petit sourire narquois en frottant le canon sur mon clitoris. Il affiche un air satisfait, car les caresses me rendent humide. J’agrippe son avant-bras à deux mains, mais la pression s’intensifie, le plaisir se déclenche. L’excitation me rend plus humide. Il me masse avec cette arme, plus violemment, mais plus lentement, pour me tenir en haleine.

Je ne veux pas jouir, pas comme ça. Pas alors que je le déteste et qu’il a perdu les pédales. Je ne veux plus jamais jouir pour lui, pourtant mes muscles intimes se contractent déjà.

Ses pupilles se dilatent en se posant sur moi. Il voit que je lutte, que je fais tout pour que ça n’arrive pas, et il va s’assurer que je perde à nouveau.
Je siffle quand il prend mes fesses douloureuses entre ses mains et qu’il replie ses doigts autour de mes courbes en faisant pression pour m’attirer plus près de lui.

_ C’est là que tu veux que je la mette ? demande-t-il d’un ton aguicheur en appuyant sur mon clitoris avec le canon de son arme.

Je ne sais pas trop s’il parle d’une balle ou de la caresse. Quoi qu’il en soit, je ne veux ni l’une ni l’autre. Je secoue la tête, incapable de parler.

Il laisse mon clitoris et descend un peu plus le canon.

_ Regarde.

Je secoue à nouveau la tête.

Il lâche mes fesses et empoigne mes cheveux, enroulant les mèches comme une corde autour de sa main pour me forcer à baisser la tête. Il écarte mon sexe avec le canon, déclenchant mon excitation. Mon cœur dérape. Je lutte entre ses mains, menant un combat perdu d’avance tandis que les brumes de ses ténèbres m’enveloppent une fois de plus.

Le viseur sur le canon gratte ma chair quand il l’insère plus profondément, profitant de l’humidité de mon sexe pour me baiser avec son arme.

Il pivote son poignet de droite à gauche, s’enfonçant un peu plus. Il parle doucement, enjôleur.

_ C’est là que tu veux que je la mette Jacky ? Tu veux toujours jouer à ce petit jeu ? demande-t-il avant de prendre un ton plus cruel.

Je gémis quand il remue le canon pour simuler l’acte auquel nous nous sommes livrés plus tôt.

Il me fait avancer à reculons jusqu’à ce que mes cuisses se cognent contre le lit et que mes jambes se plient. Il ne lui faut qu’une poussée pour que je tombe sur le matelas. Se plaçant au-dessus de moi, il me titille avec le canon de son arme. Il fait attention de ne pas me blesser avec le viseur qui se trouve au bout de son arme.

C’est plus une légère irritation, un peu comme celle que son sexe a laissé dans ma gorge.

_ Regarde ! répète-t-il en appuyant son pouce sur mon clitoris.

Mon pouls part en vrille. J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine. Ce n’est pas seulement à cause de cette situation incroyablement dangereuse, tordue et perverse. C’est la lueur dans ses yeux, une expression qui me rappelle que je ne le connais pas du tout. Que je ne sais pas ce dont il est capable.

POURQUOI J'AI TUÉ MON MARI ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant