Daylight de David Kushner dans vos oreilles pour ce chapitre.
Bonne lecture ^^
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Partie 2 /
Deux âme en écho dévoilent la vérité amère que seul un miroir peut révéler.
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PDV COLENN.
Dès lors où l'on se retrouve à nu , non pas seulement physiquement mais dans le tréfonds de nôtre être , on se découvre sale. Toutes couches de fard et de faux-semblants , se déchirent.
Une brume noir enveloppe chaque pensée.
Chaque regard.
Semblant jaugé chaque imperfection telle une loupe élargissant nos défauts.
Dans ce tourbillon de honte , il ne reste qu'un désir.
Fuir.
Se cacher dans l'ombre , loin de ce miroir implacable qui reflète la réalité.
Un corps nu et souillé.
Que je m'efforce habituellement de dissimuler.
Et me voilà pris au piège dans une cave , les murs resserrant leur étreinte sur moi comme les griffes d'un animal. Les chaînes autour de mes poignets me rappelaient sans cesse ma liberté désormais inextricable.
Les minutes passaient.
Tout ce que j'entendais et ressentais était altéré. Je me demandais si ce que je vivais était réel ou simplement une illusion provoquée par les substances transmises à mon avant-bras.
Des picotements étranges couraient le long de ma peau , souvent suivis de sensations de chaleur ou de froid. Mon rythme cardiaque était irrégulier, mes muscles se raidissaient ou se relâchaient sans raison , créant une déconnexion entre mon esprit et mon corps.
Puis les souvenirs ressurgissent.
Mes parents.
Les sourires doux et bienveillants de Thalia.
Les soirées alcoolisées.
Les histoires sans lendemain.
Adriana.
Tout m'a échappé, comme du sable entre les doigts.
Il ne reste que l'ombre de ce j'ai perdu.
Mais je me surprends à penser à Laora.
Tout semble flou , sauf ses yeux. Il n'y avait qu'elle et ce regard presque mystique.
Une intensité qui me laissait silencieux.
Je dois l'admettre, elle m'intrigue.
Et Dieu sait à quel point je n'aime pas ça.
Un bruit sourd retentit de nouveau. C'était un son familier , inattendu, pourtant assez faible pour passer inaperçu si l'on n'y prêtait pas attention.
La porte qui se dressait devant moi s'ouvrit doucement, trop lentement à mon goût , comme si elle hésitait à révéler ce qui se cachait derrière elle.
Je me pétrifie sur place.
« Tu es plus splendide encore que le reflet de ma mémoire. »
L'existence humaine est fragile face aux ténèbres.
Elle est une paranoïa constante entre l'appréhension et l'angoisse, une alarme interne qui ne cesse de se déclencher face au danger.
La simple idée qu'il puisse exercer une influence sur moi me laisse anéanti.
Je le haïs comme il me terrifie.
Je dois garder le visage impassible, cacher la douleur qui me tourmente.
Il ne doit jamais percevoir l'ombre que sa malignité a laissée sur mon âme.
Plus jamais.
Je peux encore me rappeler des prix de toutes les suites fraîchement payées.
Des fantasmes que j'ai dû satisfaire.
Des cinquantenaires dont le rôle était de les charmer.
La mort emporte l'éclat d'une vie , laissant derrière elle un abîme froid qui ne fait qu'accentuer l'absence de ce qui fut autrefois lumineux.
C'est ce que le Grand M est en ce moment même , la fin de ma vie.
« J'emmerde ta poésie , dis-je d'une voix neutre.
- L'insolence ne te manque pas, lâche-t-il avec une note de sarcasme.
- Fermer ta gueule ne te manque pas ? »
Son visage est marqué par les années, avec des rides profondes et une peau fanée. Ses traits sont sévères et déformés par le temps.
Son apparence dégage une négligence soutenue.
Voir ce connard s'esclaffer librement me donne la gerbe.
Après s'être calmé , il reprit la parole :
« Passons les hostilités. J'ai du boulot pour toi , précise-t-il avec sérieux. »
Je rêve là ?
« Avant que tu ne te permettes de refuser , souviens-toi de ce que je détiens, appuie-t-il d'un ton glacial.
- Si tu touches à ma sœur, je-
- Elle va bien , bien que tout dépende de toi , articule-t-il en s'avançant vers moi. »
Ça a toujours était le cas..
Réalisant qu'il a capté mon intention, il poursuit :
« Dans les années 1980 , une organisation secrète japonaise nommée les Kage-Ryu émerge. Dotée d'une intelligence exceptionnelle, ils utilisent des techniques avancées de manipulation psychologique et de cryptographie. Ils infiltrent les mafias européennes, médiatisant leurs stratégies de blanchiment d'argent. »
Passionnant.
« Les Kage-Ryu possèdent un dispositif appelé Shinobi-core, une puce directement intégrée dans leurs
armes. Elle assure des communications ultra-sécurisées, un système de ciblage précis et des capacités de localisation en temps réel.
- Abrège , affirme-je en perdant mon sang-froid. »
Débordant d'excitation, il conclut en disant :
« Le Shinobi-Core est extrêmement coûteux et difficile à reproduire. Une intelligence de cette envergure pourrait me propulser au sommet du monde.
- Quel est le rapport avec moi ? légèrement troublé.
-C'est une arme redoutable, et un seul péril plus profond pourra me l'offrir, annonce-t-il en faisant une pause , avant de me fixer intensément. Toi. »
En étant un putain d'infiltré.
Par la suite , les discussions ont fusé
Les paroles ont jailli comme des étoiles filantes dans la nuit.
Je me sens comme suspendu dans un océan sans fond , où tout repère s'évapore.
Les mots se sont répétés , tournant en boucle comme une mélodie désenchantée.
« Si tu acceptes, ta sœur retrouvera sa liberté. »
J'ai accepté.
Évidemment que je l'ai fait..
« Rassure-toi , tu ne seras pas tout seul. »
« J'ai déniché un jouet rien que pour toi. »
La nouvelle m'a frappé tel un coup de tonnerre, ébranlant chaque fibre de mon cœur et laissant un silence assourdissant dans son sillage.
Le choc m'a absorbé comme un trou noir.
Quand Laora , en larmes , a franchi l'encadrement de la porte.
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Entre Ombre et Lumière
General Fiction« Je suis condamnée et piégée à sombrer dans ton âme meurtrie ! » Seul dans l'obscurité , il avait mal. Mentalement comme émotionnellement. Il était une ombre enchaînée à une déplorable vie , baignant dans le danger. Dans une vie remplie de chaos...
