The Opposites

Prologue

DESSISLAVA

Je termine rapidement de faire mon sac et le range sous mon lit. Je m'assois sur celui-ci en attrapant au passage un livre et fais semblant de le lire. La porte s'ouvre brutalement laissant apparaître, Nadia, ma colocataire.

-Dessislava, vreme e za vecherya i kogato priklyuchite s khraneneto, tryabva da otidete da vidite g-zha Peres v neīniya ofis. (c'est l'heure du dîner, et, quand tu auras finis de manger il faut que tu ailles voir madame Perez dans son bureau).

J'hoche doucement la tête à ses dires et me lève en lissant les plies imaginaires de ma robe noir. Je sors de la chambre suivis par ma colocataire. Arrivée au réfectoire, je me munis d'un plateau et prends la nourriture qui m'intéresse. Je m'assois à ma table depuis 18 ans déjà, et commence à manger lentement.

Une fois mon repas finit je me lève rapidement et prends la direction de la sortie mais avant que je n'ai pu atteindre la porte une masse me rentre dedans renversant tout ce que contenait son plateau sur moi. Je relève les yeux et vois le sourire diabolique de mon bourreau.

Ivan Petrovitch, l'homme le plus cruel que je connaisse. Il est froid et sens pitié, mais je le suis aussi, enfin avant je ne l'étais pas, du moins pas avec lui...

Mais il a fait en sorte que ça soit le cas alors nous voilà à nous disputer et nous battre, sans arrêt.

-O, izvinyavaī Dimitrov, ne te zabelyazakh (Oh, excuse moi Dimitrov, je ne t'avais pas remarqué). Dit-il faussement désolé.

Je bouillonne de rage au fond de moi mais, je me souviens que tout a l'heure tout cela ne sera qu'un vieux et très lointain souvenir. Du moins je l'espère.

-Ne se trevozhi Petrovitch, shte izleze praneto. (Ne t'inquiète pas Petrovitch, ça partira au lavage). Lui souriais-je tout aussi faussement.

Je reprends mon chemin vers ma chambre. Je me change rapidement, je n'ai pas le temps de passer au douche, Nadia reviendra bientôt du réfectoire et je n'ai pas envie qu'elle aille alerter madame Perez. Je sors mon sac de sous le lit et passe la bandoulière sur mon épaule. Alors que je m'apprête à passer par la fenêtre on toque à la porte. Je me débarrasse rapidement de mon sac le remettant sous mon lit et par ouvrir la porte.

Comment ne pas cachez ma surprise en découvrant les cheveux bruns d'Ivan et lui même sur le pas de la porte.

-Kakvo ti stava tazi vecher ti si stranen. (Qu'est-ce que tu as ce soir tu es étrange). Dit-il d'un ton...inquiet?!

Je le jauge du regard un instant avant de répondre.

-Kak te zasyaga tova Petrovitch? (En quoi ça te regarde Petrovitch)? Demandais-je sèchement.

Il hausse les sourcils face à mon ton froid.

-Prosto se pritesnyavakh, no ot tova koeto vizhdam veche ne sūm dobre doshūl taka che shte vi napusna. ( Je m'inquiétais juste, mais à ce que je vois je ne suis plus le bien venu alors je vais te laisser). Lâcha t'il mécontent.

Il me tourne le dos et commence à s'éloigner dans le couloir. Un combat commence immédiatement à l'intérieur de moi. Fait le, murmure mon cœur. Non oublie le, crie mon cerveau.

Je décide que pour une fois ma raison a tort et lui cours après.

-Ivan! Hurlais-je.

Il s'arrête au son de ma voix et se retourne. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que je fond sur ses lèvres. Il m'agrippe par la taille et approfondie notre baiser quand sa langue passe la barrière de mes lèvres.

Une fois que je décide que j'ai eu ma dose je me décolle de lui. Il me regarde les sourcils froncés, je lui sourit gentiment et lui donne un dernier baiser, sur la joue du moins et retourne dans ma chambre. Je ressors mon sac et me hâte de passer à travers la fenêtre. Une fois cette étape passer je commence à courir. Très vite, loin d'Ivan, loin de l'orphelinat, loin de ma vie...

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Salut! Alors j'ai supprimé La princesse et la roturière pour pouvoir me concentrer sur cette histoire elle est déjà bien entamée alors j'ai décidé de la publier.

J'espère qu'elle vous plaira car j'ai mis beaucoup de temps pour écrire tout ces chapitres.

Bonne soirée!🫶🏽🫶🏽🫶🏽