Musique conseillée : Nirvana the man who sold the world
Ça résonne sans cesse.
Le chaos sonne la tristesse.
Je ne suis pas prête.
Des clos sont détruits par la haine.
Écoute l'écho de mes peines.
La mélancolie se construit.
Le fil de l'ennui se dessine.
Je vis comme dans un film.
La tête dans le vide et des corps à l'agonie
L'écho du mal résonne dans mon être.
Je m'imbibe de l'ivresse, hors de la fête.
Seule dans mon confort,
À remuer mes torts, mes remords,
Je suis mon propre fiasco.
Mutilant ma propre peau.
Je suis mon propre bourreau.
Des années écoulées dans un univers sombre,
Je dessine un tableau sans dessein
Où le destin s'esquisse comme une ombre.
Un sablier écoulé croisant un futur remplis d'os,
Sans pause, sans rose et l'âme morose.
Aujourd'hui, les sentiments sont faux.
Des faussetés dans les rires.
Entouré de vautour, autour
Grattant les restes de ton amour.
Cupidité comme Faust.
Ce sont des robots, l'âme morte.
Fonctionnant avec les mêmes mots.
Marchant en ligne, sourire infirme.
Qu'est-il arrivé à la danseuse de flamenco ?
Rêvant dans son lit d'une vie paisible.
Elle a aujourd'hui la peau flétrie pas des années pénibles.
Sa peau décousue par les cicatrices formant des ratures,
Il ne restait que son reflet illuminant ses paupières matures.
Elle s'est sacrifiée un soir de pleine lune.
Pour éteindre sa douleur
Éteindre ses peurs,
Éteindre les bleus tatoués sur le cœur.
Ce monde est en péril.
Bienvenue dans nos esprits fragiles
Bienvenue dans ce futur perfide.
Un tableau de guerre impure futile
Des informations toxiques
Les Biens pensants sont des névrotiques.
Époque sous antalgiques, alcooliques
Des personnes allergiques aux politiques
Et ceux bloqués dans un monde cathartique et cosmique
Chacun pour soi dans un monde pathétique et fanatique.
Plus personne ne croit, plus personne ne te voit.
Comme un fiasco, le monde sombre
Comme un écho sourd en surnombre.
C'est la fin des idéaux et des beaux mots.
Comme un écho, les rêves dans un caveau.
On danse autour du feu de l'humanité.
On tombe dans le fiasco et les banalités
On devient sauvage comme des animaux.
On prend notre plume pour écrire nos maux.
Dans un dernier mémo, dans un dernier scénario.
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Poésie chronique : Summertime sadness
PoesíaLa mélancolie d'été revient les roses se fanent comme mes pensées qui se blâment Des fins tourments brouillant mon horizon je n'ai que les larmes inondant mon esprit malade La solitude est mon arme, la musique est un remède. Je suis sereine avec...