Jardin d'Eden

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Je vis avec cette sentence

Couverte de secrets cachés et de mots masqués.

Mon cœur est fissuré en plusieurs morceaux.
Se déconstruisant, je vois tes yeux Ébène.
Je me baigne dans ton ombre à l'arrière de la scène

Faisant naufrage dans les barrages que tu as posés.
Nos pleurs en solitaire se meurent depuis nos derniers baisers
Nos cœurs résonnent comme un écho fou durant la nuit argentée. 


On se détache, on se blesse,
On s'auto-mutile,
On se quitte, on se retrouve,
On se détache, on se blesse,
On s'auto-mutile,
On se retrouve.
Encore et encore.
Cycle malheureux, cercle vicieux

mes névroses sont les tiennes,
tes névroses sont les miennes
On forme un un,  un nœud indénouable. 

Deux personnes similaires. 
Déchiré par les cicatrices d'un passé austère. 

Rempli de vices et de Narcisses
Tu es le reflet de mon âme précise
Illuminant ma pensée les plus intimes


Ton absence résonne comme une sentence.
Je suis prisonnière de ton silence

Je t'attendrai jusqu'à notre dernière danse

Poésie chronique : Summertime sadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant