Bonjour à ceux qui tomberont ici. Avant tout j'écris cette histoire pour moi même, le besoin d'écrire se faisant ressentir. Il y a surement des fautes d'orthographe, je m'en excuse d'avance. N'hésitez pas à m'en faire si vous en trouver, même si j'ai déjà relu ou me dire ce que vous pensez de ce premier jet.
Bref je vous laisse avec le chapitre un ! Bonne lecture !
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L'automne pointait le bout de son nez, les arbres perdent peu à peu leurs feuilles, l'air se rafraîchissant après un été des plus chaud. Dans les villages le stock de bois n'allait pas tarder à être fait avant que les pluies ne se mettent à tomber sur la terre, arrosant ainsi les champs et faisant monter les rivières. Dans le village d'Argélis, près de la capitale la place du marché était comme à son habitude remplie de monde, des conversations allaient bon train, allant des rumeurs les plus croustillantes sur les chevaliers, à un un problème de rats dans les greniers. Il y avait de tout. Mais surtout entre tout ça, un ensemble statue attira l'attention d'une jeune fille. De grands yeux noisette, une longue chevelure attachée en une tresse épis de blé, une peau pâle parsemé de tâches de rousseur sur le nez et les joues et une longue robe beige à manches longues en lin se distinguait de toute cette agitation globale. Sur sa tête trônait un foulard a carreau jaune, lui cachant une partie de ses cheveux ainsi que ses oreilles qu'elle avait sensible. Elle se stoppa devant et lut la plaque en argent, fièrement accrocher à celle-ci.
" Gloire aux héros ayant éradiqués l'espèce gobeline en l'an 235. Que soit bénie la déesse pour les avoir amenées jusqu'à nous."
Le temps sembla s'arrêter pour elle, ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait, loin de là. Mais à chaque fois s'était pareil, voir leurs statues la déranger, elle ne les aimer pas et pour une bonne raison. Sa main se referma sur le panier qu'elle avait avec elle. L'osier craqua sous ses doigts et elle passa son chemin. Le temps reprit son cours, les discussions lui parvint aux oreilles. Des vieilles dames avec leurs cannes assit non loin parlait d'elle dans son dos, pensant qu'elles ne les entendaient pas, c'étaient leur erreur, car elle avait l'ouïe fine, entendant leurs conversations.
-Ce ne serai pas la petite que ce fou à recueillis ? Comment s'appelle-t-il déjà... ?-Du pain ! Miséricorde, je dois aller voir le boulanger pour agrémenter ma soupe, s'exclama la seconde dame en se souvenant de quelque chose. Oh, excuse moi, tu disais ? Tu dois parler de... Bon sang je ne me rappelle plus. Mais il a de la chance d'avoir cette petite, sans elle il serait surement mort.
-Cela ne dérangerai personne voyons, il est fou allié ce gugusse. Ricana la première.
Comme à chaque fois qu'elle se rendaient au village elle entendait parler de lui et d'elle. Elle poussa un soupire et sortit enfin du village, tout de suite elle se sentit mieux. L'ambiance de cet endroit était oppressante pour elle. C'était comme se sentir prit au piège. Un sentiment qu'elle ne voulait plus jamais ressentir. Longeant la route, des charrettes de marchands allaient et venaient, certains lui demandant s'ils pouvaient la déposer au plus près de sa destination ce qu'elle refusait poliment avec un sourire. Le vent frais de l'automne l'accompagné dans sa marche. Autour d'elle les paysans s'afférer à récolter fruits et légumes, les enfants travaillés avec leurs parents, sans craindre quoi que ce soit. Les oiseaux volaient vers le sud, migrant vers une région plus chaude, les cigales avaient stoppé leurs chants dès que le froid avait commencer à se faire ressentir.
Ce n'était pas la première fois que la jeune fille faisait le trajet jusqu'au village, malgré ça, elle ne s'y faisait toujours pas. Le soleil cacher derrière un épais nuage dévoila un rayon de soleil qui éclairer la forêt un peu plus loin. Dans cette forêt, elle y vivait, mais pas seul. Elle plissa le nez, distinguant une odeur porter par le vent. Ça recommencer. Il n'avait pas pu s'en empêcher. Rapidement elle se déchaussa attrapant ses souliers dans sa main libre et pressa le pas, courant en dehors du chemin, sa robe la gênait, mais elle l'ignora. Autour d'elle les animaux sauvages s'enfuient en la voyant. Manquant plusieurs fois de tomber elle n'en fit rien, sa petite taille faisait d'elle quelqu'un d'agile. Avoir vécue dans la nature pendant un moment aidait beaucoup aussi. Sautant les rochers et troncs présent sur le chemin, elle se sentait plus vivante que jamais se fichant de se faire mal aux pieds. Jamais au grand jamais elle n'aurait voulu vivre au village c'était déjà bien assez de si rendre régulièrement pour chercher quelques babioles, livres en tout genre, ou des vivres pour les jours à venir.
Une fois dans la forêt, un sourire étira ses lèvres fines, ici c'était chez elle, là où elle sentait elle-même. Le chemin était de moins en moins praticable pour des charrettes ou bien pour un carrosse royal. Personne ne venait ici en temps normal, à quoi bon rendre le chemin facile pour d'autres qu'eux d'eux ? S'enfonçant dans la forêt elle atterrit dans une clairière donnant sur une maison biscornue, faites de pierres et des bois. Le toit en ardoise protéger la maison des intempéries. De la végétation courraient sur les murs au bas de la maison, encerclant les nombreuses fenêtres qui s'y trouvaient. Une fumée s'acapait de la cheminé en pierre surplombant la maison, ne lui disant rien qui vaille.
-Oui, oui, cette fois ça va marcher j'en suis certain, s'éleva une voix à l'intérieur quand elle arriva devant la porte.
Elle poussa celle-ci et à peine eut-elle rentrer qu'une petite explosion retentie et la pièce se remplis de poudre de charbon, salissant tout ce qui s'y trouvait. Elle souffla du nez retenant l'agacement qui était prêt à faire irruption. Au milieu de tout ce carnage de charbon, un homme se tenait. Habiller d'un tablier en cuir noir, d'un pantalon marron et d'une chemise en lin laissait sur son torse, maintenant noir de charbon, tout comme elle. Même ses cheveux en était recouvert, ne laissant pas distinguer leurs couleurs en dessous. Il retira les lunettes encerclant totalement ses yeux afin de les protéger.
-Oh, tu es rentrée Renali, s'étonna-t-il en se tournant vers elle.
Voyant qu'elle le regardait avec une once de colère il déglutit et se gratta la nuque. Elle le lui avait pourtant dit de ne rien expérimenté pendant son absence, mais il l'avait-il seulement écouté. A priori, non.
-Lark, tu sais combien d'heures j'ai passé hier à nettoyer cette pièce? Pour qu'au final ta machine explose, enco ? Demanda-t-elle en s'approchant de lui, saisissant le balai qui trônait à l'entrée laissant le panier ainsi que ses chaussures au pas de la porte.
-Je peux t'expliquer ma chère ! Ah ! Cria-t-il en esquivant un coup qui lui arriver droit dessus et bloquant le second avec sa canne. Du calme, je suis navré, j'étais sûr que ça irait cette fois, enfin presque sûr.Il heurta la table derrière lui posant une main sur celle-ci pour s'y appuyait. Sa jambe droite ne bougea pas, il y a longtemps il avait perdu la faculté de la bouger librement, s'appuyant d'une canne en bois, sculptai à partir d'une branche de pin pour se déplacer. Elle lâcha finalement le balai et regarda la pièce. Ça allait lui prendre un temps fou de nettoyer ce chantier. Épousseta sa robe, qui laissa tomber la poussière de charbon de bois. Elle retira son foulard de sa tête et le secoua, dévoilant de longues oreilles pendantes. Non pas des oreilles humaines, mais des oreilles gobelins. Son regard noisette changea de couleur pour se transformait en une couleur d'un jaune a coupé le souffle, la même couleur que le soleil. Sa peau prit une teinte vert pâle et ses cheveux devint carmin. Elle soupira.
La jeune fille n'était pas humaine, mais une jeune gobeline vivant avec un alchimiste et inventeur un peu perché nommé Lark. Quant elle, son prénom était Renali, dernière créature de son espèce en ce monde.
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Merci d'avoir lu ce premier chapitre ! J'attend vos retour et théories sur tout ça!
A la prochaine pour le chapitre deux !