Sedúceme si puedes

5 • 𝐓𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧

. . ⇢ [𝑆𝑐𝑦𝑙𝑙𝑖𝑎] ˎˊ˗ ꒰ :👠: ꒱
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C'est alors qu'une voix vient briser le fil de mes réflexions, me ramenant brusquement à la réalité de ce déjeuner en compagnie de personnes si influentes.

— Eh oh, tu en penses quoi ?

— Hein, de quoi ?

— Rien, laisse tomber.

Je suis soudain tirée de mes pensées par la voix de Sandra. Je remarque alors le regard interrogateur de Luxian Brown qui s'adresse à nous.

— Comment ça se fait que vous vous connaissez ? demande-t-il, les sourcils légèrement froncés.

Sandra répond avec un sourire amusé :

— Oh, en fait, c'est tout à l'heure quand je suis venue te chercher. On s'est rentrées dedans par hasard, et je l'ai trouvée sympathique. Alors je l'ai invitée à déjeuner avec nous pour ne pas être la seule fille à table.

Je sens le regard insistant de Nohan Marvellous sur moi, mais il reste silencieux tout au long du repas. Il n'a prononcé aucun mot, pourtant ses yeux, d'un bleu profond, semblent me percer à jour. Je me surprends à être captivée par ce regard, et malgré moi, des pensées de plus en plus particulières montent en moi, troublant ma concentration.

Sentant que je perds le contrôle de mes émotions, je me lève soudainement de table, presque sans réfléchir, pour échapper à cette tension grandissante.

— Je vais aux toilettes...

Je me lève précipitamment, quittant la table sans attendre de réponse. En marchant vers les toilettes, je sens le rouge me monter aux joues, troublée par tout ce qui vient de se passer. Une fois à l'intérieur, je me poste devant le miroir, essayant de reprendre mon calme. Je passe une main tremblante dans mes cheveux, réalisant qu'ils sont encore détachés. Ce n'est vraiment pas pratique pour manger, comment ai-je pu oublier de les attacher ?

Mon regard se fixe ensuite sur ma chemise, et là, l'horreur : elle est mise à l'envers. Je me mords la lèvre de frustration. Quelle honte... Comment ai-je pu passer toute la matinée sans m'en rendre compte ? Et plus surprenant encore, Mia, qui adore me critiquer, ne m'en a même pas fait la remarque.

Je commence à déboutonner nerveusement la chemise, me dépêchant de la remettre correctement. Juste au moment où je l'enlève pour la redresser, la porte des toilettes s'ouvre. Mon cœur rate un battement.

— Ça va, Scy... ?

Je me fige en entendant sa voix. Oh non... il ne manquait plus que ça : mon patron qui me surprend presque à moitié nue dans les toilettes.

— Je suis désolé... murmure-t-il, visiblement aussi embarrassé que moi.

Mais une idée folle traverse soudain mon esprit. Le problème avec moi, c'est que je ne me mets jamais de limites quand il s'agit d'avoir un homme à mes pieds.

Sans réfléchir davantage, je l'attire doucement vers moi en saisissant sa cravate, un geste audacieux qui fait monter la tension d'un cran. Je referme la porte derrière lui d'un coup de pied rapide, le plaquant doucement contre celle-ci. Nos regards se croisent, et je vois clairement qu'il n'est pas réticent à ce qui pourrait se passer. Mon cœur bat la chamade, mon souffle s'accélère. Je m'approche de lui, prête à l'embrasser, mes lèvres presque effleurant les siennes...

Soudain, un bruit sec interrompt ce moment de tension : quelqu'un frappe à la porte. Le son résonne dans la petite pièce, nous ramenant brutalement à la réalité.