Voilà plusieurs jours que je restai enfermée chez moi, les rideaux fermés. Etrangement, j'avais encore plus de question qu'avant. Mais je refusais de retourner dans cette maison. Devais-je appeler la police ? Prévenir quelqu'un ? J'étais simplement perdue, sans plus rien à dire à cette brune que je ne pouvais m'empêcher de toujours aimer.
Je me levai ce matin là, encore des milliers de questions en tête. Je descendis et me servit un café en soufflant longuement. Alors que ma tasse se remplissait, on sonna à ma porte. Avec des pieds de plomb; je parti ouvrir la porte.
- Miss Swan.
- Regina ? J'ai rien à vous dire.
Je voulu fermer la porte, mais son pied m'en empêcha. Sans attendre, elle entra.
- Nous devons parler.
- Je ne veux pas vous parler. Alors allez vous en.
- Mon dieu Miss Swan, cessez vos gamineries et venez avec moi
- C'est hors de question ! Je refuse de retourner chez vous !
- Miss Swan !
Je soufflai et marchai vers ma cuisine. La brune fit le tour et se mise devant moi avec un regard menaçant me faisant reculer rapidement. Elle me suivi et laissa les centimètres nous séparant, se réduire.
- Vous allez venir avec moi de gré où de force et allez assumer votre foutue curiosité qui vous a mené ici ! Est-ce bien clair ?!
- J'ai dis qu'il en était hors de question alors maintenant dégagez de chez moi ! Vous êtes simplement folle !
Sa main vint violemment confronter ma joue me faisant reculer d'un coup contre le mur. Je relevai la tête et lui poussai fortement les épaules. Sans attendre, elle attrapa mes cheveux et me jeta au sol. Une fois à terre, je me saisi d'un vase et le lançai en sa direction. Elle l'évita de justesse et souria comme si je venais de la provoquer de la mauvaise manière. Je me relevai donc le plus rapidement possible mais son pied vint cogner mon arcade m'empêchant de continuer ma fuite.
Alors que le sang se mit à couler sur le sol, étant dos à elle, je respirai de manière saccadée. Je me retournai soudainement en lui frappant le tibia, la faisant crier de douleur. Une fois debout, j'attrapai sa veste et lui assena un coup de tête la laissant reculer contre la poutre derrière elle. Son regard désormais noir m'indiquai que ce n'était clairement pas la fin.
Alors que je courai vers la porte, un couteau se planta à quelques centimètres de mon visage me faisant sursauter. Je posai mon regard sur elle et sans attendre, détachai l'arme du bois et le tendu vers elle.
Pensant avoir l'avantage, je ne me méfiai pas d'elle. Ce que j'aurais bien évidemment dû faire étant donné qu'elle s'était saisi d'une coupelle en verre qu'elle brisa en deux avant de s'approcher de moi tel un prédateur.
- Vous voulez donc que ça se passe ainsi. Parfait. Alors faisons comme vous désirez.
- VOUS ÊTES UNE GRANDE MALADE.
- Vous croyez ? Alors vous n'avez pas assez vu Zelena.
Elle souria et courut vers moi, je donnai un violent coup de pied dans ses côtes la faisant lâcher l'un de morceau de verre. Alors qu'elle se crispa de douleur, j'en profitai pour prendre l'avantage. Ce fut de courte durée car avec l'autre morceau, elle entailla violemment ma jambe me faisant perdre l'équilibre.
Tombant, je lâchai malgré moi le couteau qu'elle ramassa avant de venir m'écraser la plaie du bout de son talon. Hurlant de douleur, je mordu agressivement sa cheville avant que le manche en bois de son couteau ne vienne me faire lâcher.
- VOUS M'AVEZ MORDU !? VOUS ÊTES UN ANIMAL !
- Vous vous foutez de ma gueule ?! Vous essayez de me tuer ! Je me défends comme je peux !
- MAIS JE VAIS VOUS TUER !
Elle leva le bras et le fit descendre vers moi mais je contrai son attaque en roulant sur le côté. Visiblement, il fallait que je me débarrasse d'elle avant qu'elle ne m'assassine !
Je me redressai tant bien que mal et lui assena mon poing dans la mâchoire la faisant cracher un peu de sang. Elle se défendu en lassèrant mon ventre, déchirant mon t-shirt par la même occasion. Il fallait que je la batte, sinon j'allais finir six pieds sous terre !
Son couteau tendu vers moi; je me saisi de la lame l'interloquant un bref instant. Secondes suffisantes pour que je ne lui arrache des mains et que je ne reprenne le dessus. Sa risposte ne prit pas plus longtemps et son poing me fit cette fois me cogner contre ma porte.
Je me tenais désormais le ventre, là où se trouvait la plaie, mon arcade et ma lèvre en sang. Elle ne m'avait pas épargné. Cependant, elle aussi était fortement amochée. Moins que moi, mais j'avais su suffisamment me défendre. Pourtant, cette fois, aucune de nous ne bougeait. Le souffle complètement saccadé, la fatigue prioritaire sur toute autre chose.
Elle s'approchai de moi et lâcha ses armes. Je la fixai sans un mot, incapable de reprendre une respiration normale. Elle continua de réduire la distance et vint m'embrasser. Éprise de ce contact, je répondis sans la moindre hésitation avant que ses lèvres ne m'échappent.
- Emma... maintenant ça suffit. Laissez moi tout vous expliquer. Après cela, vous pourrez ne plus jamais m'adresser la parole. Si tel est votre souhait
- C'est gentil de me laisser le choix après avoir tenté de me tuer.
- les choses ont... dérapées.
- Parce que tenté de me planter à plusieurs reprise, vous appelez ça un "dérapage" ?
- vous avez tenté de me planter aussi
- Légitime défense !
- Bon... très bien ! J'ai un peu surréagit
- A peine !
Je parti massoir dans mon canapé en soufflant longuement, le goût de sang au creux de ma gorge. Elle n'y était vraiment pas allée de main morte.
Elle me rejoigni et toutes deux, nous fixâmes le mur sans un mot de plus. Il fallait dire que nous devions toutes deux nous remettre des événements qui précédaient. Comment en étions arrivés là ?!
- Emma... s'il vous plaît... Venez avec moi...
Je tournai la tête vers elle et hésitai un instant. Devais-je vraiment y aller après tout ça ? N'allais-je pas finir comme cette femme que j'avais vu ? Après tout, au point où nous étions rendues, qui en avait encore quelque chose à foutre ?
- Bien. J'accepte.
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La femme du bout de la rue
FanficNous avons tous des voisins, mais les connaissons-nous vraiment ? Dans une rue plutôt calme d'un beau quartier résidentiel, il est facile de remarquer la maison au bout de celle-ci. Magnifique manoir de l'époque victorienne dont la propriétaire est...