Plongée dans l'enfer du Cartel Rojas, Iris Lee n'a qu'une seule idée : s'échapper de là. Mais chaque tentative la ramène à son point de départ, brisant peu à peu sa volonté. Entre trahisons, secrets et un pouvoir qui semble inébranlable, elle devra...
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I'm fade up, nothing can be done.
❗WARNING ❗
Avant de plonger dans l'histoire, j'aimerais tout d'abord vous donner quelques avertissements sur le livre et son contenu. Alors, ce livre contient des thèmes matures et sombres qui peuvent ne pas convenir à tous les lecteurs. Les sujets abordés incluent, mais ne sont pas limités à : violence physique et psychologique, manipulation, relations toxiques, scènes explicites, langage cru, menaces, crimes organisés, et autres sujets sensibles.
Les personnages et leurs actions évoluent dans un contexte fictif qui peut comporter des comportements moralement ambigus ou discutables. La lecture est déconseillée aux personnes sensibles à ces thématiques.
Merci pour votre compréhension 💓
Maintenant place à la Dark Romance...
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West Garfield Chicago, USA 18 : 37
Mon cœur rate un battement, mon sang se refroidit instantanément. Je ne réalise pas ce qui vient de se passer sous mes yeux. J'aimerais qu'on me réveille, j'aimerais que tout ceci soit juste un cauchemar.
Un seul réflexe me vient à l'esprit : courir vers les corps de mes petits frères, gisants dans une immense mare de sang.
J'appelle leurs noms, les implorant de ne pas me laisser seule dans ce monde mais hélas, il était trop tard. À cet instant, j'eus une fusion d'émotions négatives, j'avais tellement de haine en moi, tellement de rage, de colère. Tout ce que je voulais c'est qu'on me ramène mes frères à la vie.
Abattue, je n'ai plus la force de pleurer, je suis à bout de force, je n'en peux plus de tout ça. Mon seul souhait à présent est de mourir avec eux.
Je regarde dans la direction du bourreau de mes frères, il est toujours là , immobile, il a rangé son arme et son visage fermé n'affiche aucune expression, il ne semble pas regretter d'avoir tuer deux gamins innocents.
Mes jambes s'activent d'elles-mêmes et me mènent à lui. Je me retrouve face à cet homme. Mon sang se met à bouillonner dans mes veines, j'ai envie de lui cracher toute ma haine.
- Pourquoi avez-vous tué mes frères bandes de porcs ? Hurlé-je la voix tremblante et mes larmes ruisselant sur mes joues. Parlez sale connards, qui vous envoie ?
N'ayant pas de réaction venant de lui, ma rage pris le dessus. Je me jette sur lui , mes poings frappant son torse, encore et encore. Mais c’était comme frapper un mur. Il ne bougeait pas, comme si mes coups n’étaient qu’une brise légère.
L'un de ses hommes essaie de me maîtriser mais il lui fait un signe de la main comme pour dire qu'il s'en charge lui-même et d'un coup sec, il me projette violemment au sol. Ma tête heurte le plancher et une douleur fulgurante envahit mon crâne.
Il s'approcha dangereusement de moi, s'accroupit à mon niveau et empoigna mon t-shirt. Ce contact me fit déglutir, tout le courage que j'avais il y a de cela quelques secondes m'a quitté quand j'ai vu le vide et la noirceur dans son regard. Cet homme n'a pas peur de tuer, il ne ressent aucune émotion alors il n'hésitera pas à en finir avec moi comme il l'a fait avec mes frères.
- Écoute moi très bien, petite dévergondée, si tu es encore en vie maintenant c'est grâce à moi alors évite de faire la folle, sa voix grave et influante résonna dans la pièce.
Nos visages sont si proches l'un de l'autre que je sens sa respiration chaude effleurer ma peau, cette proximité me répugne au plus haut point .
Il me lâche violemment et s'écarte de moi. Je reste dans figée dans la même position, je ferme mes yeux en attendant qu'il dégaine son arme et qu'il en finisse aussi avec moi mais il ne le fait pas. À la place, il sort une cigarette de sa poche et l'allume calmement en faisant les cents pas.
Je tourne une fois de plus mon regard vers mes frères. Et là, je n'arrive plus à contenir mes larmes. J'éclate en sanglots, oui , je pleure comme une gamine devant tous ces hommes parce que je n'en peux plus de cette vie. Toutes les personnes que j'aimais m'ont été violemment arrachés et à présent je suis seule au monde.
J'essaie de me lever pour aller vers eux mais mes jambes flanchent et je tombe lourdement. Une douleur intense traverse ma jambe i. Ce fils de pute me l'a fracturée, il m'a détruite autant de l'intérieur que de l'extérieur. En quelques minutes, il a réduit ma vie en miettes.
Je sens la colère monter en mois. Ma respiration s'accélère et mes poings se serrent. J'ai besoin d'avoir les réponses à mes questions, je veux qu'il me dise qui l'a envoyé nous tuer et pour quelle raison même si au final ça ne me servira à rien parce que, je vais moi aussi mourir.
Je me lève en boitant, soutenue par ma rage. Je me poste face à lui, ancrant mes yeux dans les siens.
- Je me répète : POURQUOI AVEZ-VOUS TUÉ MES FRÈRES SALE CHIEN ? hurlé-je.
Il ne répond pas, au contraire il semble en avoir marre de m'entendre. Il exhale un nuage de fumée de sa cigarette en plein dans mon visage. Je détourne aussitôt la tête pour éviter cette odeur que je déteste.
- Tuez moi ! craché-je la voix brisée, je n'ai plus rien à faire en vie alors, sortez votre putain de flingue et videz votre chargeur en moi, dis-je en essayant tant bien que mal de rester debout malgré ma jambe qui me fait souffrir.
Il me regarde, visiblement surpris par mes paroles. Il jette son mégots de cigarette sur le sol et l'écrase. Il s'approche à nouveau de moi. Par réflexe, je recule mais il m'attrape violemment par le col.
- Si je ne t'ai pas tuer jusqu'ici c'est parce que tu vas m'aider à gagner beaucoup d'argent, sinon il y'a longtemps tes frères et toi ne seraient plus de ce monde. Les instructions ont été claires ; vous buter et brûler ce trou . Mais toi, j'ai d'autres projets plus intéressants pour toi et estime toi heureuse de toujours être vivante. Quant à tes frères, dis leur au-revoir parce que je compte mettre le feu à cet endroit avec eux à l'intérieur.
- NON ! vous ne pouvez pas faire ça, non ! Allez y tuez moi, je veux partir avec eux s'il vous plaît, je vous implore de me coller une balle dans la tête.
Un soupir d’agacement franchit ses lèvres alors qu’il me lâche enfin le col, me laissant chanceler sur mes jambes tremblantes. Il fait un signe brusque à l’un de ses hommes. Un signe discret, mais lourd de menaces.
Je n’ai pas le temps de comprendre ce qui se passe. Un éclat métallique jaillit dans ma vision périphérique, suivi d’un choc fulgurant à l’arrière de ma tête.
Une douleur aiguë explose dans ma nuque, irradiant jusqu’à mes tempes. Mes oreilles bourdonnent violemment, comme si un essaim d’abeilles y avait élu domicile. Je vacille, mes jambes cèdent sous mon poids.
Tout devient flou. Les silhouettes autour de moi se fondent dans l’obscurité. Je distingue encore le chef du cartel, impassible, une ombre menaçante dans mon champ de vision réduit.
Ma respiration devient erratique, chaque battement de mon cœur résonnant comme un tambour de guerre. Mon corps lourd m’entraîne vers le sol, mais avant que je ne m’écrase totalement, une étrange sensation de flottement s’empare de moi.
Le monde autour de moi s’efface, les cris, les larmes, la douleur. Tout se fond dans un silence oppressant, tandis que l’obscurité m’engloutit totalement.