les chambres musicales

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POV Keigo:

J'inspire profondément, ayant l' idée par réflexe, de caresser doucement ses cheveux. Il les a si doux. C est tellement agréable de perdre mes mains dans cette tignasse épaisse.

Je devine malgré tout  des racines d' une couleur beaucoup plus claire, comprenant  qu'il les teint et que ce dernier a oublié de le faire depuis un moment. Je souris a ce détail ne le pensant pas si préoccupée par son apparence.

Il faut dire que même si sa bouille m'a fait craquer au première abord, il ne montre pas cette partie de lui si propre et attentionné.

Le trouvant absolument adorable en percevant ce côté de lui, je lui fais un léger baiser sur la tempe. Il a l' air si paisible à dormir sur mon torse ainsi .

Il aurait l air d un enfant endormi si une partie de lui n'était pas si profondément enfoncé en moi. Mon amant d une nuit ayant oublié de se retirer de mon corps avant de s évanouir de fatigue.

Ce manquement allant me faire me sentir vide une fois eloigné de lui. Enfin non, pas tout a fait. Disons que le liquide coulant entre nos cuisses allait remplacer cette sensation.

Je me laisse alors m appaiser dans notre étreinte, sentant son coeur battre contre le miens.

Bon sang je peux pas me permettre de tâcher les draps d' une des chambres qu'on loue a mon travail!  Par cet acquis de conscience, je décida de m'extirper de l' homme qui m'avait servi de défouloir pour calmer mes pulsions sexuelle. Évitant de faire le moindre bruit, histoire de ne pas le faire quitter les bras de Morphée.

Après tout, j'étais bien censé servir au bar ce soir, et si mon patron remarquait mon absence, je risquais d' avoir de gros ennuie. La présence de ma meilleure amie en tant que collègue m'ayant sorti de galère plus d' une fois.

Cette personne était loin d être là première a passer dans un lit prit au hasard dans le mini hotel qu on gérer pendant notre garde de nuit. Étant en galère de client, on se permettait de prendre en otage certaines clefs histoire de faire nos affaires.

Il ne suffisait qu a demander a l acceuil discrètement, pour avoir accès à ce code secret qui nous donnait tellement de possibilités.

Et bien sûr, étant ouvertement depuis peu, attiré par les hommes et les femmes, je m'en donnais a coeur joie, dès que je voyais un joli minois se rapprocher du bar.

Rumi ne se cachant pas de m offrir certain ticket dès que je lui demandais de tâter le terrain avec une cible potentielle.  C était rarement des hommes, la plupart se révélant hétéro et fier de l être alors j avais trouvé un certain plaisir à réussir a   me faire chouchouter par un gars. Finissant même par devenir un objectif la plupart de mes soirées. Étant limites déçu quand je le faisais avec une femme.

Alors quand notre habitué du bar, était rentré dans mon jeu pour la première fois en un mois, j avais sauté sur l occasion, flirtant avec lui jusqu a ce qu il accepte de me suivre a l étage.

Il était très intriguant et passionnant dans sa façon de parler de notre monde. Voulant tout le temps en savoir plus sur lui. Ayant tenter trop de fois de le faire venir vers moi.

Et j avais enfin réussi. Me mordant la lèvre en constatant mon exploit  étendu sur le lit, nu comme un ver tandis que je m'essuyais et m habillait rapidement.

Je n arrivais pas à détacher mes prunelles de lui, heureux d avoir enfin appâter ce gros poisson dans ma canne a pêche.

J embrassa ma peaume de main avant de lui envoyer ce baiser. Ne me laissant que cette limite dans mes coup d un soir. Jamais embrasser sur la bouche un de mes précieux client " vip ".

Ça peut sembler étrange, mais disons que je m'impose cette consigne pour montrer à la personne que je ne suis pas interessé pour plus. 

Et je réserverais mes lèvres pour une vraie relation qui durera.

Cet homme ne fit pas exception malgré mon attirance.

Je quitte la chambre a pas de loup, entendant un de mes collègues m'expliquer en passant devant la porte que mon fameux patron était dans les parages, paniqué.

Je m'empresse de fermer la porte derrière moi avant de fuir en direction du bar ou je repris mon poste, ajustant mes affaires faisant bien rire Rumi.

Elle m aide alors a paraître moins flagrant, me regardant d un air malicieux.

Rumi: Alors? Bon coup?

J'acquiesça positivement, bien heureux,  avant de prendre immédiatement la commande d un client.

C était toujours comme ça, sans attaches, sans sentiments...

Tandis que je remplissais une file de shooter  d' alcool trop fort pour ne pas finir mal après, je vis du coin de l' oeil la télévision afficher les  informations durant laquelle je vis une personne toute particulière y apparaître.

Je lui les sous titres, ne perdant pas une miette de mon hero préféré, le numéro un, qui parlait de sa précédente mission.

Keigo: Un jour je te promets Rumi, je deviendrais un aussi si grand héro que lui!

Les étoiles de mirent à briller de nouveau dans mes yeux.

Je n avais jamais voulu être serveur, ce boulot étant une alternative a mon rêve depuis toujours.

Devenir hero.

Je fixa l écran, en souriant.

Keigo: Endeavor...






You're crazyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant