#Jacky
Il me place à quatre pattes ensuite. Ça ne va jamais finir. Il n’abandonnera jamais. Autant lui donner ce pour quoi j’ai signé.
_ Tu vas encore me fouetter ? C’est ce dont tu as besoin pour bander ? Ça fait quoi de toi Martin ? Un putain de sadique ?
Ma tentative pour insulter sa nature reste sans effet. Il éclate de rire avant de passer un doigt sur mon orifice.
Ce contact me fait bondir. Mon corps tressaille. J'imagine directement ce qu'il va me faire et j'ai peur. Quelques secondes après, quelque chose se passe. Il semble avoir changé d'avis et défait mes noeuds.
Il me retourne juste après.
_ Caresse-toi, m’ordonne-t-il.
_ Pourquoi ? demandé-je avec sarcasme. Ça t’excite ?
_ Je ne veux pas que tu me fasses jouir avec un sexe tout sec.
La grossièreté de ses paroles me refroidit tout en me faisant rougir.
_ Ça te plaît d’être un connard ?
_ Seulement avec toi, rétorque-t-il.
Il saisit son sexe , créé le passage entre mes cuisses et opère deux va-et-vient.
_ Fais-toi mouiller, femme. Ce sera plus agréable pour mon sexe, mais c’est toi qui en profiteras le plus.
J’ai une telle envie de le gifler car il fait en sorte que j’ai du mal à rester digne.
_ Il y a une femme à la maison du plaisir, dit-il comme je ne réagis pas. On l’appelle pour préparer les jeunes mariées pour leur nuit de noces. Devrais-je faire appel à elle ? Je suis certain que ça ne la dérangera pas de venir malgré l’heure. Je pourrai regarder pendant qu’elle préparera ton corps. Elle me demandera quelle méthode je préfère. Un lubrifiant, ce sera rapide. Elle s’assurera d’en mettre très profondément. Mais la regarder te faire mouiller à l’aide d’un vibromasseur sera peut-être plus amusant.
Les larmes me montent aux yeux. Je regarde droit devant moi pour qu’il ne le remarque pas. Il essaie de m’humilier et il y parvient. Je ne devrais pas le laisser m’atteindre. Je devrais juste ne pas y penser.
_ Choisis, Jacky.
Il n’y a pas le choix.
Je glisse une main entre mes cuisses et me caresse, les doigts tremblants.
____ Écarte les jambes, ordonne-t-il. Que je voie si tu fais du bon boulot.
Il peut aller se faire foutre. Je grimace intérieurement, écarte les cuisses et m’offre en spectacle comme il le demande. Je lui cède la mise en scène qu’il exige en me frottant le clitoris avec deux doigts joints.
Comme toujours, une étincelle de plaisir se déclenche à ce contact. Je jette un regard dans sa direction et me fige presque. Il est en train de se masturber d’une main tout en se caressant les bourses de l’autre. Ses yeux sombres sont brûlants de désir en regardant ma main entre mes jambes. Le moindre des superbes muscles de son corps sculpté est crispé, affichant une image de parfaite virilité.
Les loups sur son torse prennent vie, et grognent sauvagement quand ses muscles se contractent. Sous ses larges épaules et ses pectoraux bombés, son ventre est plat. Le V à sa taille est parfaitement creusé. Les lettres fluides tatouées dessus le résument en un seul mot : résilience. Ses jambes puissantes aux chevilles musclées sont bien proportionnées. Les poils noirs qui couvrent ses jambes s’épaississent au niveau de son entrejambe. Son sexe est fièrement tendu, son gland déjà humide de liquide préséminal.
Je ne veux pas que cette image me fasse de l’effet, mais la chaleur qui inonde mon ventre est un réflexe. Finalement, ce n’est pas ma propre main qui m’excite, mais la réaction de mon corps devant le spectacle de lui en train de se préparer. C’est la nature, un corps entre en résonance avec la stimulation d’un autre, et lui non plus n’est pas insensible. Il aime ce qu’il voit. Je teste ma théorie en enfonçant un doigt en moi, étudiant sa réaction.
Sa mâchoire se crispe et il se masturbe plus vite. Lorsque je retire mon doigt, puis, lentement, l’insère plus profondément, il laisse échapper un grognement.
_ Tu t’es tellement excitée que tu gouttes le long de tes cuisses, grogne-t-il comme un animal.
Il approche et promène son gland sur ma fente.
___ Tu es tellement sale, poursuit-il en empoignant ma hanche d’une main. Mets-toi à quatre pattes, écarte un peu plus les jambes et mets tes fesses bien en arrière. Montre-moi comme tu peux être douée pour t’offrir à mon sexe.
Comme je ne réagis pas, il me bouge rapidement et place sa main entre mes cuisses et les écarte autant qu’elles peuvent l’être. Son membre caresse ma fente tandis qu’il pose une main entre mes épaules et appuie. Je dois retirer ma main d’entre mes cuisses pour me rattraper quand il continue d’appuyer jusqu’à ce que le haut de mon corps soit plaqué contre la table.
_ Bien, commente-t-il. Juste comme ça. Bon sang, Jacky. Tu rendrais la vue à un aveugle.
Fermant les paupières, j’appuie ma joue contre le bois dur. Je me raidis quand il enfonce ses doigts dans ma hanche. Le désir monte en moi lorsqu’il écarte mes plis avec l’extrémité de son sexe. J’ai beau savoir ce qui va suivre, je ne suis pas plus préparée au plaisir quand il insère toute sa longueur. Me maintenant en place, il frotte son bas-ventre contre mes fesses puis s’immobilise.
Mon corps accueille son assaut et mes muscles se referment déjà autour de lui.
_ C’est bien, petite coquine, approuve-t-il en grognant. Fais-moi jouir. Tu es tellement excitante quand tu supplies sans parler.
Je l’ignore, essayant de ne pas écouter ses éloges pervers, car il bouge et c’est la seule chose sur laquelle je peux me concentrer. Je ne peux que tenir bon en empoignant les draps tandis qu’il se retire presque intégralement avant de donner un nouveau coup de reins. Il va et vient tranquillement, frottant son sexe sur les terminaisons nerveuses sensibles, ponctuant chaque poussée d’une claque sur ma fesse droite. La brûlure fait moins mal qu’elle ne chauffe ma peau, et étrangement, je me sens plus excitée. J’en veux davantage.
Pour prendre mon plaisir, je recule quand il pousse. Sa main s’abat en rythme sur mes fesses, calquant la cadence de ses va-et-vient. Je sens un plaisir intense vibrer entre mes jambes.
Je ne m’en lasse pas.