Chapitre 1

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Je vérifie machinalement que ma sœur est encore en vie, un doigt son nez.
C'est un miracle, elle est dans son lit et qu'elle n'ait pas vomit ! Bon, elle est encore habillée mais on ne va pas trop lui en demander. C'est déjà un exploit qu'elle est dans son lit.
Je l'a couvre contre le froid de ce petit appartement. On ne chauffe que le minimum, histoire de ne pas mourir de froid et lutter contre l'humidité.

J'enfile mes boots, enfourne mon vieux blouson en laine et c'est parti.
Je prends ma petite twingo pour arriver à mon stage dans un cabinet du kinésithérapeute. Je suis en dernière année. Je crois que j'ai fais quasiment tous mes stages avec Ida. J'imagine qu'elle a eu pitié de la situation. Elle a même adapté les horaires pour que je puisse trouver un job. Je travaille avec elle de 7h à 12h30. Sans un travail, ma bourse ne suffirait clairement pas pour vivre. J'aurais dû abandonner mes études. Il me reste cinq mois et je serai officiellement kiné ! J'ai presque bouclée mes 8 semestres qui sont présentés devant le Jury régional d'attribution du Diplôme D'états de Masseur-kinésithérapeute. Le jury va délibérer souverainement à partir de l'ensemble  de mes résultats obtenus la délivrance du diplôme est prononcée après délibération du jury. Il ne faut absolument pas que je le loupe ! C'est toute ma misérable vie qui est en jeu. Pour essayer de nous sortir de cette misère.

La chaleur de son cabinet m'enveloppe et l'odeur du café est enivrante. Je la salue pendant qu'elle me donne la boisson chaude. On parle de tout et de rien pendant quinze minutes avant de remettre le matériel en place avant l'arrivée des premiers patients.

Je travaille totalement en autonomie, connaissant bien mes patients. La mâtiné passe rapidement comme toutes les sessions de stage. J'aime aider les personnes à ce sentir mieux, soulager les douleurs.
Je crois que la meilleure victoire à était un petit garçon de cinq ans qui a dû réapprendre à marcher après cette fait renverser par une voiture. J'ai pleuré toutes mes larmes de mon corps avec ses parents. C'est pour ça que je fais ce métier même si on ne peu pas aider tout le monde. Il y a des cas ou malheureusement même avec toutes la volonté du monde, impossible à soulager, impossible à aider. C'est la triste réalité.

Je me change rapidement, me lave les mains qui sont d'une douceur d'un nuage grâce à toutes ces huiles et salut Ida qui fait sa pause déjeuner.
Pas le temps de traîner.

J'arrive à 12h50 au fastfood. Mon ventre grogne pendant que je me change. Je grignoterai rapidement à ma pause toute à l'heure. C'est l'heure de pointe. Je salue rapidement mes collègues en attachant mes cheveux puis je prends un broc de café.

"-Bonjour, avez vous fait votre choix ?

J'offre mon plus beau sourire au groupe de garçons devant moi. Non par drague mais pour paraître aimable. Celon mon patron, je ne suis vraiment pas aimable quand je ne sourit pas et ça refroidit la clientèle. Il est vrai que j'ai plus de pourboire depuis que je souris à m'en faire mal aux joues.

"-Steak frites s'te plaît. On prend quoi pour Mickaël, les gars ?
-Prends lui un case dalle.
-Ok. Une formule sandwich en complet.
-Pareil pour moi avec une bière
-Moi, je vais prendre un burger avec une bière.
-Oh pour moi aussi !

Je note en hochant la tête.

-Très bien. Vous voulez du café en  attendant ?"

Ils froncent tous les sourcils, me regardant comme si j'étais une extraterrestre. Je hausse les épaules et les abandonnes. On doit toujours proposer du café. C'est la règle ici. Les gens se laissent tenter et ça fait monter la note selon mon patron. Et ça fonctionne !

Je dépose ma petite fiche au custo et part à la recontacter de nouveaux clients, serres les bières et sodas aux clients qui attendent leurs commandes.

Les courants d'airs quand les clients rentrent et sorts sont glacials. Je n'ai pas les bonnes tables aujourd'hui, j'ai celles à côté de la porte. Je déteste être là. Il y a encore quelques semaines, je finissais toujours malade à cause des courants d'airs. Heureusement l'hiver commencent à s'éclipser.

"-Hey mignonne, je peux avoir une bière !

Encore un connard qui se crois tout permis. Je lève les yeux au ciel tout en débarrassent une table puis donne un coup de chiffon.

-Hey !

Je ne lève même pas les yeux et apporte mon plateau rempli à la plonge sous des rires graves.

Quand je pénètre une nouvelle fois en salle, je découvre qui est ce connard.
Un type qui à l'air fatigué, un sourire niais sur le visage qui est reposé sur sa main, des yeux brillent d'amusement qui m'observent. On dirait qu'il n'a pas dormi cette nuit ou très peu.  Il me fait signe de venir d'un mouvement d'index. Sérieusement ? Abrutis.

Je retiens mon souffle de mécontentement et m'approche. Je n'ai pas envie de me faire virer pour un imbécile. Le client est roi.
Il arrête de soutenir son visage pour le lever dans la direction une fois que je suis devant la table. Toujours ce sourire idiot au visage.

"-Pourrais-tu avoir l'amabilité de m'apporter une foutu bière s'il te plaît ?

Je plisse les yeux. Il a compris au moins qu'avec le politesse ça fonctionne mieux.

-Mignionne. Terminé t'il sa phrase quelques secondes plus tard.

Ses amis rigolent alors que j'ai envie de lui foutre mon poing à la figure et de l'envoyer balader.

-Ca sera tout ? "

Il me sourit en hochant la tête. Je sent son regard sur mon dos. Quand je lève les yeux le temps de faire couler la pression, je trouve les siens qui sont moqueur. Il sait qu'il m'énerve et ça l'amuse. Pas le premier à me prendre de haut malheureusement.

Je pose la bière devant lui sans un mot. Et heureusement pour moi, je l'ai assez amusé car je ne recroise plus son regard marron de l'heure jusqu'à ce que je l'ai encaisse.  Le blond tout droit sortie d'une pub de magazines paie pour tout le monde et me laisse même un pourboire car celon lui j'ai étais amusente. Évidemment ce genre de blague me met sur les nerfs. Bande de connards. Ce genre de type quisce crois tout permis sur une jeune serveuse me donne envie de vomir.

Lucifer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant