Le tourment de mon coeur

5

Elle aurait pu partir mais ce n'est pas arrivé, mon cœur c'est allégé. Ma mère était toujours là.

Nous étions tous dans sa chambre d'hôpital entrain de lui remonter le moral, un médecin est venu pour nous annoncer :

Médecin: on va devoir la garder avec nous, son état c'est aggravé et vaut il vaut mieux la garder en soin intensif.

Baba: d'accord.

Il tourne sa tête vers elle et lui embrasse délicatement le front.

Moi: mama ça va ?

Mama: ça va aller ma fille ne t'en fait.

Je baisse la tête et quelques larmes coulent tout au long de mes joues, j'avais ce mal de coeur intense, je n'arrivais pas le contrôler.

Avec Zayd et Smaïl on a prit la voiture pour rentrer, mais d'abord on passe au grec pour se prendre à manger, moi j'ai attendu dans la voiture et les deux sont sortis.

Je regarde pas la fenêtre tout en étant blasée puis je vois Salah passer avec une poussette et une fille, celle là était de dos.

Je me suis dit « il a un enfant ? » je me disais que c'était impossible mais avec du recul je me suis rendue compte c'était très plausible. Mon cœur c'est à nouveaut resserré, je ne savais si j'aimais ce garçon ou non mais un chose est sûr je ne ressens pas rien pour lui.

Je lève mes yeux de la fenêtre pour les poser sur mes pieds, j'avais la tête baissée et j'attendais patiemment mes frères.

___

Le lendemain j'ai croisé Salah dehors, j'étais posé avec mes copines sur un banc et je l'ai vue passer, il ne m a même pas adressé un regard alors je décide de me lever et d'aller lui parler.

Moi: Salah ?

Il se tourne vers moi d'un air blasé.

Moi: ça va pas ?

Salah: j'ai pas le temps là.

Je fronce les sourcils.

Moi: tu me calcules plus, il y a un problème ?

Salah: bah de base tu voulais pas me parler j'ai juste arrêter de forcer.

Je ne dis rien et baisse la tête.

Salah: t'as fini.

Moi: oui.

Salah: bien vu.

Et il part moi je vais m'asseoir avec mes copines et nous reprenons la discussion comme si de rien était.

Amy: et ta mère ça va mieux ?

Moi: elle est toujours à l'hôpital je ne sais pas trop.

Sofia: j'espère que ça ira.

Moi: j'espère aussi.

On était un lundi et je rentrais des cours, j'attendais mon bus à l'arrête avec impatience j'avais qu'une envie c'était de rentrer et surtout d'aller voir ma mère à l'hôpital, mon père dort toutes les nuits la bas alors je vie seule avec mes frères depuis une semaine.

Quelqu'un s'assoit à côté de moi sûrement pour attendre son bus mais je ne relève pas mes yeux. Puis j'entends mon prénom et surtout je reconnais sa voix.