Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
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Je rentre timidement dans la cuisine pendant que j'entends les rires de Martha et d'Hariette.
«Oh mon Dieu »
Je soupire amusé et Martha vient directement vers moi après s'être essuyer les mains qui étaient pleine de farine.
«Tu es absolument magnifique Haydée »
«Tout se déroule bien ici ? » dis-je en regardant les nouvelles têtes de la cuisine.
«Oui, ils nous aident beaucoup, c'est limite si on ne sait plus quoi faire avec Martha » s'exclame Hariette en venant elle aussi vers moi «Une vraie poupée »
«Profitez en parce que c'est la première et la dernière fois que vous me voyez vêtue ainsi »
«Quel dommage »
«Je suis d'accord avec toi Matha, un vrai bijou comme elle, ça ne peut que briller en société »
«Quel gâchis »
«Assez » dis-je en riant «Vous n'êtes vraiment pas possible toutes les deux »
«Nous sommes justes réaliste » rigole Martha «Alors comment ça se passe en haut ? »
«Tout va bien, le bal se déroule à merveille et sache que tes tartelettes aux fruits ont un grand succès »
«Oui, on a pu voir ça les plateaux sont déjà revenus vide »
«De toute façon, le bal de la vicomtesse a toujours été l'un de plus beaux chaque année»
«Et ça durera encore longtemps ».
«Bon remonte en haut au lieu de nous faire la discute. Je te rappelle que tu as une demoiselle à surveiller »
«Je rêve ou tu me chasses de ta cuisine ? » dis-je à Martha.
«Non tu ne rêves pas, allez oust »
Je rigole quand je la vois me raccompagner jusqu'aux escaliers.
Je finis par longer le couloir pour retourner dehors, mais quand je relève la tête, je vois un homme à quelques mètres de moi.
Je ne sais pas pourquoi, mais je stoppe ma marche en le fixant peut-être un peu trop, provoquant un battement de cœur inattendu et inhabituel.
Il décide de venir vers moi et franchi les derniers pas qui nous séparent alors que quelque chose me frappe, une cicatrice.
Je suis prête à parier qu'il s'agit de Monsieur Aegon.
Mon regard se pose sur son visage et je me rends compte que sa cicatrice est loin d'être laide, elle est propre et net.
Elle commence au niveau de son sourcil, passe entre son œil marron glacé qui rencontre le mien provoquant une chaleur encore insoupçonnée chez moi.
