Chapitre 15

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Appartement de Dazai et Chuuya 8h00

Chuuya se réveilla lentement, les doux rayon de soleil traversant les rideaux et illuminant la chambre d'une lumière dorée. À ses côtés, Dazai dormait paisiblement, son visage serein et ses cheveux en désordre.
Chuuya ne put s'empêcher de sourire en l'observant. Il se pencha et déposa un baiser délicat sur sa joue.

Après un dernier regard pour son petit ami, il se leva avec précaution, se dirigeant vers la salle de bain.

L'eau chaude de la douche l'enveloppa, éveillant ses sens et chassant la fatigue de la nuit.
Après s'être habillé d'une chemise blanche ajustée et d'un pantalon noir élégant, il retourna dans la chambre.

Dazai était maintenant assis au bord du lit, les cheveux en bataille et le visage encore tout endormi. Son regard se posa sur Chuuya, et il afficha un sourire rêveur.

- Bonjour ma limace dit-il d'une voix rauque.

- Bonjourtu comptes rester au lit toute la journée ?

Dazai se leva avec un soupir, s'étirant langoureusement.

- J'en rêve !

Le roux jeta un coup d'œil à l'heure sur son téléphone et murmura un juron.

- Merde. Dépêche toi, c'est toi qui me dépose ce matin.

Il se dépêcha d'enfiler un blazer noir sur sa chemise avant d'aller se préparer une tasse de café.

Dazai réapparut dans la cuisine, fraîchement douché et tout habillé.

- Prêt à y aller ? demand t'il, un sourire espiègle illuminant son visage.

- Oui, dépêche-toi !

Paris 8h50

Une fois devant l'agence chuuya se précipita d'embrasser Dazai avant de descendre de la voiture.

- Tu m'appellera pour ton shooting de cet aprèm.

Chuuya lui répond d'un simple mouvement de la main courant presque vers le bâtiment.

Il observa l'habituel chaos auquel il était maintenant habitué et salua la secrétaire avant de se diriger naturellement dans le bureau de son supérieur.

Trois petits coups sur la porte suffirent avant d'entendre une voix  étouffée l'invitant à entrer.

Alexandre était assis confortablement, un sourire accueillant sur le visage.

- Alors, comment va notre étoile montante ?

Chuuya hocha la tête.

- Tout va bien, merci.

- J'ai quelque chose pour toi annonça Alexandre, sortant un contrat de son tiroir. Une nouvelle marque de luxe lance une campagne et ils veulent que tu sois leur égérie.

Le roux fronça les sourcils.

- En quoi consiste cette marque ?

C'est une marque de parfum.

Chuuya étudia le contrat avec hésitation.

Et pourquoi moi ?

- Parce que tu es unique, Chuuya. Qui ne serait pas intéressé par un visage comme le tien ? Alexandre se pencha en avant, son sérieux résonnant dans ses mots. Je t'ai promis que je ferais de toi la plus belle de mes créations, tu te souviens ?

Chuuya acquiesça, un léger rouge aux joues.

- Oui, je m'en souviens.

- Alors, signe ici en bas. Et n'oublie pas le shooting de cet après-midi, il est important. conclut il.

Après avoir signé, Chuuya se leva et salua son supérieur avant de quitter le bureau, l'esprit en ébullition.



Paris 18h30

Après avoir passé le reste de la journée à réviser dans la bibliothèque de la fac avec fyodor et Poe. Chuuya était maintenant, habillé et maquillé, attendant près de Dazai le début de la séance photo.

Le décor était impressionnant : un long canapé en velours rouge, des lumières tamisées créant une atmosphère intime, et des accessoires glamour éparpillés autour. Le roux portait une tenue audacieuse : un haut noir en dentelle qui laissait entrevoir sa peau, associé à un pantalon en cuir noir qui soulignait ses jambes.

Trois hommes entrèrent dans la pièce, tous vêtus de costumes ajustés : une chemise bleue foncée légèrement déboutonnée et un pantalon classique.

- C'est quoi ce bordel ? Questionna Dazai

Chuuya n'eu pas le temps de répondre que la voix du photographe le coupa.

- Chuuya, prends place sur le canapé  ordonna-t-il avec enthousiasme.

Il s'installa, se sentant un peu nerveux tandis que les hommes s'approchaient, leur regard scrutateur sur lui.

Les premières photos étaient simples, mais peu à peu, l'ambiance devint plus intime. L'un des hommes s'approcha de lui, caressant doucement son bras.

- Regarde-moi, Chuuya , lui murmura le photographe, capturant chaque expression.

Plus le temps passait, plus les poses devenaient suggestives. Un homme attrapa la taille de Chuuya, tandis qu'un autre se pencha pour murmurer à son oreille, ce qui ne manqua pas d'irriter Dazai, qui observait silencieusement en dehors du cadre.

Au bout d'une heure, alors que le photographe demandait au roux de se pencher en arrière sur le canapé, un des hommes attrapa sa jambe, un autre se pencha au-dessus de lui, et le troisième lui prit la main. Chuuya se sentit mal à l'aise, mais le photographe l'inonda de compliments.

Dazai, incapable de supporter la scène, quitta la pièce en claquant la porte, attirant l'attention de tous.
Le cerveau de chuuya bouillonnait de stresse et une chose était sûre, à en juger par la réaction de son petit ami, il était dans la merde.

Une fois le shooting terminé, le roux se hâta de descendre au parking, espérant retrouver Dazai.

Et par chance, il vit juste puisque le brun était adossé contre sa voiture voiture, une cigarette à la main et le visage marqué par la colère.

Si le moment n'était pas aussi mal choisi Chuuya lui aurait sûrement sauter dessus.

- Tu te moques de moi ? demanda Dazai, sa voix tranchante.

Chuuya fronça les sourcils, le cœur battant.

- Je n'étais pas au courant que ça allait se passer comme ça. C'est seulement professionnel.

- Professionnel ou pas, Chuuya, je n'accepte pas que trois mecs te regardent comme un morceau de viande ! Ces photos ne devraient pas être exhibées dans un magazine !

- Tu avais promis de m'encourager ! rétorqua Chuuya, les poings serrés. Et puis tu comptes me faire une crise chaque fois que tu viens avec moi en shooting ? Si c'est comme ça, ne viens plus !

Dazai s'approcha, fixant son petit ami d'un regard intense.

- Je t'encourage tant que ça n'implique pas de te voir comme ça ! Je ne comprends pas pour quel genre de magazine tu poses. Mais ce que je sais, c'est ce que je viens de voir n'a rien avoir avec de la mode ou quelque chose dans le genre.

La colère monta en Chuuya.

- Qu'est-ce qu'en t'en sais toi ? Et puis tu sais quoi ? Je n'ai pas à me justifier ! Il tourna les talons et s'en alla avant que la situation ne dégénère vraiment.

- Où tu vas ? J'ai pas fini de te parler ! s'écria Dazai, mais Chuuya l'ignora, continuant son chemin, le cœur lourd et la frustration grimpant.

Il regrettait de ne pas avoir pris sa voiture.

Bound by Passion  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant