Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Pdv H.S
Je suis assis sur le lit de Louis, les doigts crispés sur mes genoux. Mon cœur bat plus vite que je ne le voudrais, l’anxiété me gagne peu à peu alors que j’attends. Je fixe la porte, essayant de me calmer, de me dire que tout ira bien, que le rendez-vous chez le psychiatrique s'est bien passé, mais une partie de moi reste tendue, incapable de se détendre complètement.
Soudain, la porte d’entrée claque, et je me redresse immédiatement. Les bruits de pas de Louis se rapprochent, et quand il ouvre la porte de sa chambre, son regard se pose sur moi. Il sourit légèrement en me voyant là, assis à l’attendre comme un chiot impatient. Mon cœur rate un battement.
Louis inspire profondément avant de parler.
« Tout va bien, Harry. »
Ses mots m’apaisent déjà un peu, mais j’attends la suite. Il s’approche de moi et continue, plus sûr de lui.
« Le psychiatre a dit que les crises, les voix... tout ça, c’est fini. Il n’y aura plus de problème de ce côté-là. L’opération a réglé beaucoup de choses. »
Je soupire de soulagement, mais il poursuit.
« Je suis théoriquement toujours… spécial, on va dire. Mais l’opération a rééquilibré tout ça, en quelque sorte. Mon oméga en était affecté, et maintenant, c’est stabilisé. »
Il marque une pause, observant ma réaction avant d’ajouter :
« J’ai un traitement plus léger maintenant, et je te promets de bien le suivre. »
Je me lève instinctivement pour le prendre dans mes bras. Cette nouvelle est un soulagement immense, un poids que je ne réalisais même pas que je portais s’allège tout à coup. Louis recule légèrement, ses mains sur mes épaules pour me regarder dans les yeux.
« Tu veux sortir ce soir ? » demande-t-il.
Je secoue la tête en souriant.
« Non, je préfère rester ici, avec toi. »
Louis sourit, soulagé lui aussi.
« Tu restes ce soir ? »
« Toujours, » dis-je doucement.
Son sourire s’agrandit, et sans que je puisse résister, je craque. Mes lèvres trouvent les siennes dans un baiser tendre, et bientôt, nous nous retrouvons allongés sur le lit, nos jambes entremêlées. Louis allume son ordinateur portable pour qu’on regarde un film, mais je peine à me concentrer sur ce qui se passe à l’écran. Sa tête est posée sur mon épaule, et je ne peux m’empêcher de caresser doucement son ventre, dessinant des cercles avec mes doigts. À chaque fois, mes mains descendent un peu plus, ce qui fait rire Louis.
« T’es vraiment un coquinou, hein, » dit-il en riant doucement.
