Au-delà des Partis (TOME 2)

Chapitre 1 - L'aube du froid

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À tous ceux qui se battent pour la vérité, 
Malgré les mensonges et l'adversité.

À tous ceux qui ont peur de l'avenir, 
Mais qui avancent sans jamais fuir.

À tous ceux qui ne sont pas acceptés, 
Et qui refusent de se faire changer.

À tous ceux dont la vie n'a pas été facile, 
Qui ont marché des chemins hostiles.

À tous ceux qui souhaitent juste vivre, 
Sans plus se battre, sans plus survivre.

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« Rêves, rêves, rêves sur les lèvres de l'amour, sur les chiffres du bonheur, sur les sanglots de l'attention, sur les signaux de l'espoir, dans les chantiers où se résigne un peuple auprès des pioches. »

- Louis Aragon

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« The sun will always be there,
waiting after the rain. »
- Stray Kids

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Décembre.

Le froid s'installe, mordant les joues et teintant les visages de rouge. Les journées raccourcissent et le monde se drape de son manteau blanc. Les rues s'illuminent peu à peu, des guirlandes scintillent aux vitrines des magasins, et chaque recoin se baigne dans une magie constante, aussi bien au crépuscule qu'à l'aube.

On peut lire des sourires sur les visages, qu'ils célèbrent l'année qui s'achève ou qu'ils espèrent déjà celle à venir.

Gabriel aimait cette ambiance festive, la façon dont les gens se rassemblaient avec enthousiasme à l'approche de Noël. Tout ce qui émanait de cette période avait le pouvoir de faire naître un sourire, même lorsque le moral était au plus bas.

Il aimait ça.

Enfin, jusqu'à il y a un peu plus de neuf ans, lorsque la mort de son père bouleversa brutalement sa fin d'année 2015, la transformant en un véritable cauchemar. Depuis lors, l'approche de l'hiver, Noël et le Nouvel An n'avaient plus jamais eu la même saveur.

Une période autrefois si belle était devenue pour lui d'une beauté tristement douloureuse.

Mais pour la première fois depuis cette amère année, il allait traverser cette période entouré de ceux qu'il aimait, qui lui apportaient réconfort et bien-être.

Et cela faisait tellement de bien.

L'homme sentit soudain deux bras se refermer autour de sa taille et un baiser léger marquer son cou, ce qui le fit légèrement sursauter alors qu'il était absorbé par son téléphone.

Se retournant brusquement — sans pour autant pouvoir empêcher ses joues de prendre une teinte rougeâtre — il fronça les sourcils en voyant Jordan s'éloigner en riant, amusé par sa réaction.

- Tu m'as fait peur, ne refais plus jamais ça, dit-il en réprimant un sourire, sa main se posant instinctivement sur son cœur.

Enfin, bien sûr, c'était une façon de parler, car il adorait chaque étreinte et chaque baiser que le brun lui offrait depuis quelques semaines, même s'il ne le disait pas à chaque fois.

- Tu ne penses pas ce que tu dis. Tu es bien trop accro pour vouloir que j'arrête, répliqua Jordan en se laissant tomber nonchalamment sur le canapé, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres.