Dans l'ombre d'un jour sans fin, je m'éloigne,
Un monde en gris, sans lumière, sans lendemain.
Les éclats de rire semblent des souvenirs lointains,
Et le poids du silence me retient dans son étreinte.
Le ciel, jadis bleu, se voile de nuage gris,
Chaque étoile éteinte raconte un jour de vie en moins.
Les nuits sont sans sommeil, hantées par d'obscures pensées,
Des rêves brisés, des espoirs abandonnés.
Au fond de mon âme, une tempête silencieuse.
Les larmes invisibles coulent sans répit,
Usants peu à peu ce qu'il me reste de vie.
Les sourires ne sont que des masques, les mots des prisons,
Chaque geste est un mensonge, chaque regard une illusion.
Je me perds dans les labyrinthes de ma propre obscurité,
Cherchant une lueur, un signe de clarté.
Mais au cœur de la nuit, dans cette lutte incessante,
Je cherche une étincelle, une force subsistante.
Car même dans le noir, une flamme peut surgir,
Et dans les larmes versées, l'espoir peut refleurir.
Alors, je tends la main vers un avenir incertain,
Espérant qu'un jour, je trouverai le chemin.
Car même dans l'ombre, le soleil peut renaître,
Et la vie, malgré tout, continue de promettre.
