Towards the stars - Max Verstappen x Anna Caminat

LXXIII

Quelles sont vos prédictions pour la suite de l'histoire ? 

Pensez-vous qu'Anna et Carlos continueront à se rapprocher, ou des défis pourraient-ils surgir ?

________________________________________________________________________________

Mexico City. Le Grand Prix à domicile de Sergio Pérez. Carlos et moi étions arrivés quelques jours avant le début du GP pour profiter un peu du Mexique et visiter. Depuis Singapour, notre couple était sur la même longueur d'onde, et nous avions retrouvé notre complicité. Carlos était redevenu aussi attentionné et galant qu'à nos débuts. Cela faisait déjà six mois que nous étions ensemble.

Dès notre arrivée, l'air était rempli de l'effervescence caractéristique de la ville. Les rues étaient animées, et partout où nous allions, les fans de Formule 1 affichaient leur soutien pour leurs pilotes préférés, avec une attention particulière pour leur héros local, Checo Pérez.

Nous avions décidé de visiter quelques sites emblématiques avant que le tourbillon du GP ne commence. La première matinée, nous avions pris notre petit-déjeuner dans un café pittoresque de Coyoacán, entourés des couleurs vives et des sons de la ville.

« Regarde cette église, dit Carlos en désignant l'église San Juan Bautista. Elle est magnifique. On devrait entrer. »

Nous passâmes la matinée à explorer le quartier, profitant de chaque instant ensemble. Le sourire de Carlos était éclatant, et je me sentais plus heureuse que jamais à ses côtés.

Les jours passèrent rapidement, et bientôt, le week-end du GP commença. Nous étions prêts à donner le meilleur de nous-mêmes sur la piste. Les essais libres se déroulèrent sans accroc, et je me sentais confiante pour les qualifications.

Le jour des qualifications, la tension était palpable. Le circuit Autódromo Hermanos Rodríguez était rempli de fans passionnés, et l'énergie était électrique. Carlos et moi nous préparions dans le paddock, échangeant quelques mots d'encouragement avant de monter dans nos monoplaces.

« Bonne chance, mon amour, lui dis-je en l'embrassant.

– Toi aussi, Anna, répondit-il avec un sourire confiant. Fais de ton mieux. »

Depuis l'accrochage avec Sergio Pérez, une tension palpable règne entre nous. Chaque interaction est teintée de cette animosité, et il est clair que ni l'un ni l'autre ne peut supporter la présence de l'autre. Alors que nous nous préparons pour les qualifications au Grand Prix du Mexique, cette tension atteint son paroxysme. Pour Pérez, cette piste est plus qu'un circuit de course; c'est son terrain, son domaine. À domicile, il se sent invincible et n'hésite pas à prendre des positions dangereuses avec son Aston Martin pour décrocher le meilleur temps.

Les stands bourdonnaient d'activité alors que nous nous préparions pour la session de qualifications. Les mécaniciens ajustaient les monoplaces, les ingénieurs finalisaient les stratégies, et les pilotes, nous, nous concentrions, visualisant chaque virage, chaque ligne droite. Mais pour moi, une pensée persistante venait perturber cette concentration : Pérez.

– Il va encore jouer les kamikazes, murmurai-je à Henry en ajustant mes gants.

– Reste concentrée, Anna. Ne te laisse pas distraire par lui. Concentre-toi sur ton propre tour, répondit Henry, son regard sérieux ancré dans le mien.

La première session de qualifications (Q1) se déroula sans accroc majeur, mais dès le début de la Q2, Pérez montra ses intentions. Il se battait férocement pour chaque centimètre de piste, coupant les trajectoires et forçant des dépassements risqués. Chaque fois que je le croisais sur le circuit, mon cœur battait plus fort. Je savais qu'il n'hésiterait pas à jouer de son agressivité, surtout ici, devant son public.