CHAPITRE SEPT

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Bonne lecture 📖🍒 à tous 😚























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Celà fait deux jours que j'essaie de joindre Aileen mais en vain. J'aimerais tellement lui parler, lui dire que je souffre intérieurement, lui dire que j'ai perdu goût à la vie. La serrer dans mes bras. Je veux qu'elle me rassure, qu'elle me dise que tout ira bien... même si au fond je sais que rien n'ira bien. C'est le moment de ma vie où j'ai le plus besoin d'elle. De sa présence, de ses mots.

Je me sens beaucoup plus apaisée depuis que j'ai fais cette déposition à la police. Karl a vraiment eu raison d'insister sur le fait que je porte plainte. Celà me rassure au moins de savoir qu'il y aura un violeur en moins dans notre société. Encore faudrait-il qu'on le coffre parce que ces riches pensent qu'ils peuvent tout acheter avec quelques billets, y compris la justice.

Couchée dans mon lit, je médite. Je pense à tous les évènements qui ce sont produits dans ma vie. Il y'a plus de mal que de bien. En dix neuf années de ma vie, il s'est passé tant de choses négatives. La pire desquelles est la mort de mes parents.  Je ne vais jamais pouvoir me retirer cette image de la tête. J'ai tellement envie que maman se manifeste une fois de plus, qu'elle me dise qu'elle m'aime et qu'elle veille sur moi. Qu'elle m'appelle ‹‹ Mon petit ange ›› comme elle avait l'habitude de le faire quand j'étais petite.

Je redescends sur terre quand j'entends mon téléphone sonner. Je saute pour récupérer celui-ci sur la table de chevet, en espérant que ça soit le nom de Aileen qui s'affiche sur l'écran mais je suis déçu quand je vois qu'il n'est pas affiché Aileen mais plutôt Karl. Je décroche quand même à son appel.

- Bonsoir Hailey, j'espère que je ne te dérange pas. Dit-il de l'autre bout du fil.

- Salut Karl.  Tu ne me dérange pas . Que puis-je faire pour toi à cette heure si tardive ?

- Rien du tout. Je voulais juste prendre un peu de tes nouvelles.

- Je vais bien Karl, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi comme ça. Tout.va.bien.  Articulais-je .

- Tu le dis mais c'est tellement difficile pour moi de te croire. À chaque fois que je te vois tu sembles tellement meurtri. Tu ne ressemble pas à quelqu'un qui va bien physiquement comme intérieurement. Je suis là dans mon lit mais je ne parviens pas à fermer les yeux ne sachant pas quoi faire pour que tu ailles mieux. Hailey je te vois comme cette sœur que je n'ai jamais eu. Je réagis juste de la même manière qu'un frère aurait réagi si c'était arrivé à sa sœur.

- Merci Karl. Vraiment j'apprécie tout ce que tu fais pour moi.  Tu es une personne géniale franchement mais je ne veux pas abuser de ta gentillesse, de ton temps et de ton énergie. Je ne cesserai jamais de te dire merci, merci d'avoir été là pour moi mais-

- Je sais ce que tu vas me dire. M'interrompt-il . Tu veux que j'arrête de te soutenir mais je ne peux pas arrêter. Je suis désolé mais non. Tu vas devoir supporter de m'avoir dans tes pattes un bon moment. Rit-il.

Je ne réponds pas, je souris juste, sachant qu'il ne peut pas voir mon expression faciale en ce moment. Je souris parce que j'apprécie le fait qu'il s'investisse autant dans cette histoire. Je souris parce que j'aime bien le fait qu'il soit autant acharné et déterminé à l'idée de me soutenir dans cette mauvaise passe. Je souris mais ce sourire je ne l'aurais jamais affiché en face de lui. Alors parce qu'il ne peut pas me voir...je souris.

Esclave D'un Mafieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant