lost words.

interlude

Le cœur lourd.

Comme un poids, une douleur.

Mais en même temps un vide.

Ennuyé de tout, un besoin de m'isoler dans ma chambre et ne plus jamais sortir.

Un besoin de ne plus ressentir ça.

Un besoin de rire à en avoir mal au ventre.

Un besoin d'avoir l'impression que ma vie m'appartient et que je ne suis pas, juste victime de tout ce que ce passe dans ma vie.

Un besoin de respirer un air frais que je ne trouve plus ici.

Je suffoque.

C'est souvent comme ça hier tout allait bien, puis aujourd'hui tout va mal et demain seul Dieu le sait.

Certes c'est moins fréquent qu'auparavant mais j'ai peur.

Et si ça recommençait?

Les crises d'angoisses quotidiennes, les rechutes hebdomadaire, les vrais sourires rares.

La vie qui semble grise, fade, morose malgré les personnes coloré qui m'entoure.

Un goût de néant, de vide.

Répéter, constant, infernale.

Un océan, avec une profondeur terriblement profonde, sombre et froid.

Je suffoque.

Une solitude meurtrière.

Une arme blanche qui te blesse avec une lenteur douloureusement insupportable.

Et mon âme, mon corps qui pleurent à l'unisson des larmes vermillon.

Je me noie.

Là où habituellement la souffrance que je portait me semble inconnue. Aujourd'hui pour la première fois depuis un an, elle me redeviens familière. Là où j'avais simplement l'impression de c'était la douleur, la tristesse de quelqu'un d'autre, je me recompte de que non.

Et j'ai peur.

Peut-être que je me suis leurrer.

Comme si j'avais aperçus dans le reflet d'un lac la lune, alors qu'elle est au abonnée absent.

Is it something wrong with me?

Pourquoi c'est si compliqué, de vivre simplement, prier, vivre, aimer.

Pourquoi vivre si difficilement, pourquoi tant d'obstacles pour atteindre le bonheur.

Comme une fleur je fleuris au printemps et puis je meurt, seule, en hiver. Et ça recommence encore, encore et encore et encore etencoreetecnoreetencoreet....

C'est un cycle interminables où le plus fort de la chaîne alimentaire s'acharne sur le plus faible.

Ne lui laisse aucun repos tant que le faible n'est pas au sol, agonisant, seul.

Je fait partie des faibles de la chaîne alimentaire. Je me fait manger toute crue par les plus forts et je ne peux rien y faire. Je suis poussée au bord du gouffre, lentement mais avec violence. Et ça ne s'arrête pas tant que je ne suis pas tomber au fond du gouffre. Crise d'angoisse.

Respire, respire, respirerespirerespireresp...

Une boule au ventre de se forme et ce comme si cette année, ces mois, ces jours de bonheur n'était qu'un simple songe. Un songe que le, que la plus forte à détruit du revert de sa main comme si ce n'était rien. Comme si ça ne m'avait pas gardé en vie, ici. Comme si ça ne valait pas tout l'or du monde. Comme si tout mon monde ne c'était pas refonder sur ça. Comme si mes sourire ne lui disait rien. Comme si le fait que je remange n'était pas un exploit. Comme si l'absence de nouvelles cicatrises n'était pas une grâce que Dieu m'avait offert, une rédemption. Comme si toutes les phrases, tout les mots que j'ai écrit ici n'était que des paroles en l'air. Et non une promesse envers moi-même. Plus jamais, ça ne doit jamais recommencer.

Comme si en fin de compte les mots que je me disait dans le miroir à certains moment n'était que mensonge.

Sourit au point d'avoir de crampes au visage. Amuse-toi tellement que tu en vienne de regretter de ne pas l'avoir fait plus tôt. Regarde les étoiles et dis-toi que tu mérite autant que toute les étoiles qui habitent notre ciel chaque soir. Laisse-toi respirer, tu n'est, et tu ne seras jamais, un robot. Tu as le droit d'être faible et de te reposer sur les autres. Aime toi comme tu sera la seule à pouvoir aussi bien le faire jusqu'à la fin de cette vie éphémère mais tellement importante à vivre

Car je me dit d'une foi désespérée que si le bonheur totale, la plénitude, n'arrive jamais ici-bas sur cette terre et que je dois y vivre l'enfer, je connaîtrais la plénitude au paradis auprès du Père.