Chapitre 25

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Mes yeux croisent ceux qui hantent mes cauchemars depuis maintenant 16 ans

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Mes yeux croisent ceux qui hantent mes cauchemars depuis maintenant 16 ans.

Un œil marron presque noir, perfide, débordant de noirceur caché sous un cache-œil que j'ai directement reconnu.

Je vois sa main posé sur celle de Rose alors qu'elle est remplie de sang.

«Haydée quel jolie prénom peu commun»

Cet homme que je n'avais pas reconnu lors du bal masqué, l'homme qui m'a aidé à me relever lors de ma chute, qui me disait quelque chose et que je sentais être mauvais c'est lui.

C'est l'homme qui courtise Rose.

J'ai l'impression qu'un monde s'écroule autour de moi, mais que je suis paralysé, qu'il m'est impossible de bouger ou de dire quoi que ce soit.

Je revois son entrée, ses cris, ses mains, tout.

«Haydée tout va bien ? »

La main de Rose sur mon épaule me ramène sur la terre ferme.

«O.. ui oui je vais bien, le soleil tape assez fort aujourd'hui »

«Voulez-vous que j'aille vous chercher un verre d'eau ? » me demande Will.

«Ah mon fils toujours aussi proche des dames »

Le néant

Le néant vient de s'abattre sur moi une seconde fois.

«Votre fils ? » demande Rose.

«Oui, mon bâtard pour être exact ».

Du coin de l'œil, je vois Will baisser sa tête pendant que la mienne est prise de vertige.

«Excusez.. moi... je vais.. me rafraîchir à... l'intérieur »

Je les quitte précipitamment et je rentre dans la bâtisse qui se trouve à nos côtés et une fois à l'intérieur je tente de trouver un endroit isolé malgré mes vertiges.

«Haydée ? »

«Haydée attendez»

Une main s'empare de mon poignet et je me retourne vers Will.

Je me libère automatiquement de sa poigne comme si il venait de me brûler.

«Laissez-moi »

«Est-ce que vous allez b.. »

«LAISSEZ-MOI, NE M'APPROCHEZ PLUS »

Son regard.

Je vois à son regard qu'il est blessé, mais c'est le cadet de mes soucis.

Je me retourne et je cours dans le couloir et avant de tourner à gauche, je le vois toujours debout à la même place où je l'ai laissé.

Je monte des escaliers, je cours et ouvre la première porte que je vois.

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