Chapitre 35

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              ~ Quelques jours plus tard ~

#Jacky

Martin avait tenu parole et s'était comporté avec moi comme un parfait gentleman. Depuis, je vivais des moments de pur bonheur, au point d'apprécier sa compagnie. Ce matin, nous étions sur le point de rentrer.

J'étais heureuse de retourner dans un cadre familial et j'avais envie de revoir aussi ma famille.

— Chérie, tu es prête ?

— Un instant, s'il te plaît !

Dis-je en remontant la fermeture de ma valise.

Nous avons quitté notre chambre d'hôtel à Paris et pris la direction de l'aéroport.

Plus tard, assise à ses côtés à bord de l'avion, je me changeais les idées en lisant un magazine quand, tout à coup, j'ai vu une formation qui m'a intéressée.

— Mon amour, regarde !

M'exclamai-je en lui montrant cela.

Il a jeté un coup d'œil furtif et n'a pas répondu. Son attitude m'a laissée perplexe.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Tu sais qui je suis ?

— Oui, pourquoi tu me poses cette question ? Ai-je été maladroite dans mes propos ?

Il a secoué la tête et m'a répondu par la suite :

— Je crains que tu ne saches vraiment pas qui je suis. On a passé près d'un mois à l'étranger, je t'ai fait découvrir mon monde, tu sais dans quoi je trempe...

— Et alors ? Ça ne signifie pas que je ne pourrais pas avoir une vie normale.

Il a ricané.

— Normale, dis-tu ?

— Oui, je veux être comme tout le monde.

— C'est impossible ! Tu ne peux pas, car tu es mon épouse. La femme d'un homme dangereux, tu peux comprendre cela ? À tout moment, on peut vouloir s'en prendre à toi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de grave, c'est impensable.

Je l'ai regardé d'un air ahuri.

— Martin, chéri, tu ne peux pas m'enlever ma liberté.

— Je ne le fais pas, au contraire, je vais te protéger ainsi que ta famille. Mais oublie cette histoire de travail.

— Si j'ai bien compris, je vais passer mes journées à la maison !

— Tu pourras sortir, faire du shopping, t'amuser, mais le reste, oublie. Je mettrai un de mes hommes à ta disposition, peu importe où tu iras.

— Et mes études ? J'avais des rêves avant toi, Martin !

— Tu pourras toujours étudier, mais à domicile et sous surveillance.

— Wow !

J'étais sidérée.

— Quoi ? C'est à prendre ou à laisser ! Choisis bien, mon petit cœur.

J'ai détourné la tête, ne sachant quoi dire ou faire. Cette vie, allais-je pouvoir la supporter longtemps ?

J'ai ressenti les larmes, mais je les ai ravalées rapidement. La faiblesse ne devait plus faire partie de ma vie. Peu importe la situation, je me devais d'être forte.

J'ai refermé le magazine par la suite et je me suis allongée. Quelques secondes après, j'ai ressenti des mains baladeuses se faufiler sous ma robe, me faisant sursauter.

— Qu'est-ce que tu fais ?

— Tu es tendue, je veux juste t'aider à te détendre...

Dit-il en arrachant ma culotte brutalement.

J'ai laissé échapper un petit cri de stupeur.

— Martin !

— Laisse-moi faire, bébé, tu vas adorer comme toujours.

Nous étions dans notre cabine, loin des regards, mais malgré cela, je n'arrivais pas à me lâcher.

— Pas maintenant !

— Pourquoi ? Tu es ma femme, ton corps m'appartient. Je me sers comme je veux, tu l'as oublié ?

Il a inséré ses doigts dans ma chatte tout en me fixant droit dans les yeux.

— Je veux me reposer...

Dis-je avec beaucoup de peine, car je luttais pour contenir le plaisir naissant en moi.

— Lâche-toi, bébé !

Il enfonça ses doigts plus profondément et m'arracha un cri de plaisir.

— Voilà, j'aime mieux ça ! Tu es ma femme. Si je veux que tu cries de plaisir, tu le feras. Tout de toi m'appartient, ainsi que ton souffle de vie. Écarte les jambes maintenant.

J'ai obéi, sachant déjà à quoi m'attendre.

Il s'est penché et a positionné sa tête entre mes cuisses.

— Tu es mouillée, bébé !

Dit-il en retirant ses doigts pour les porter à ses lèvres.

Il m'a goûtée de manière savoureuse, comme s'il s'agissait du meilleur nectar, et le voir poser un acte aussi sale, tordu et vicieux a augmenté mon plaisir. Je détestais le fait que mon corps réagisse à chaque fois.

— Je vais te lécher maintenant.

C'était une annonce ? Il le faisait tout le temps, quand il voulait me torturer avant de me délivrer à l'aide de sa bite.

J'ai tressailli au contact de ses lèvres sur ma chatte. Il a inséré sa langue à l'intérieur et s'est mis à effectuer des mouvements de va-et-vient qui ont incendié mon sexe. Je me suis retrouvée à bouger le bassin pour qu'il aille en profondeur. L'ayant remarqué, il m'a bloquée à l'aide de sa main et m'a attirée contre sa bouche.

— Au lieu de gesticuler ainsi, tu ferais mieux d'écarter. Ça, au moins, tu le maîtrises parfaitement...

J'aurais dû être choquée, mais venant de lui, j'étais excitée. Je l'ai fait au point d'avoir un réel aperçu de son chef-d'œuvre.

Il utilisait désormais ses doigts et sa langue pour me faire perdre la tête. J'hurlais de plaisir, en l'invitant à me culbuter, mais au lieu de le faire, il s'est arrêté brutalement et s'est relevé.

— Qu... Qu'est-ce que tu fais ?

Dis-je d'un air confus en tentant de retrouver mon souffle.

— Tu veux jouir ? Tu devras le mériter.

— Mais je n'ai rien fait ! Martin.

— Si, tu as contesté mes ordres. Quand je te dis quelque chose, tu valides sans poser de questions. Je suis ton mari, je sais ce que je fais et jamais je ne t'exposerai à mes ennemis. Ta vie ne sera plus normale, rien de tout ce que tu vois n'est normal. Mets-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, Jacky. Je prends des risques pour te maintenir dans ce train de vie, et je le fais depuis des années. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais m'arrêter.

— Je vois !

Dis-je sèchement.

— Bien ! Va te nettoyer maintenant.

Il s'est approché de moi et m'a embrassée avec vivacité. J'aurais dû le repousser, mais j'étais faible face à lui. Je me suis rendue compte que j'étais en train de tomber amoureuse de cet homme qui m'avait forcée à l'épouser.

POURQUOI J'AI TUÉ MON MARI ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant