Chapitre 27

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POV Virginia

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POV Virginia

«Alors ? »

«Le médecin ne devrai pas tarder »

Je hoche la tête et je recommence à faire les cents pas dans le hall d'entrée.

«Virginia par pitié arrêtez ».

Je viens m'asseoir à côté de Charles qui prend ma main dans la sienne.

«Vous l'auriez vu cette nuit, j'ai eu l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps. J'avais de nouveau la petite fille qui venait de perdre sa maman dans mes bras Charles »

«Ce n'était peut-être qu'une crise de larme »

«Non, Charles c'était bien plus que ça»

«Est-elle réveillée ? »

«Je ne sais pas Hariette, allons voir »

«J'attends le docteur »

Charles embrasse la paume de main et nous partons avec Hariette dans la chambre qu'elle occupe depuis ses 7 ans.

Hariette ouvre la porte et nous voyons Haydée, les yeux ouverts vers la fenêtre.

Je m'approche d'elle et je viens poser ma main sur son front, sa température n'a pas baissé.

Cette nuit, Danny est venu nous réveiller vers 2 heure du matin pour nous dire qu'Haydée était partie dans sa chambre et qu'elle était dans un mauvais état.

Lorsque je l'ai rejoint sur son lit et que je l'ai entendu pleurer, j'ai ressenti toute la douleur de la jeune femme et de la jeune fille qu'elle était.

Elle s'est endormie contre moi et après l'avoir déposé à nouveau dans son lit, j'ai vu qu'elle était trempée.

Depuis ce matin, nous l'entendons tousser, ce qui explique l'appel du médecin qui ne devrait pas tarder.

Hariette part dans la salle de bain et revient avec un chiffon humide qu'elle pose sur son front.

«Qu'est-ce que tu fais ? » lui demande Hariette.

«Je dois aller travailler »

«Non tu reste couché pour aujourd'hui » dis-je en le poussant pour la rallonger.

«Je veux travailler »

«Haydée»

Je vais pour l'en empêcher, mais elle ne m'écoute pas et se lève avant de tomber par terre.

Je souffle peinée et je l'aide à la relever, mais cette dernière me pousse assez violemment pour que mon dos tape contre l'armoire.

Un léger voile de culpabilité se fait ressentir quand je croise son regard, mais ce qui me fait flancher ce sont ses larmes qui coulent abondamment sur ses joues.

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