?? -BRASIL??h??
Je me fais réveiller par des voix masculines à l'extérieur de la cave où je me trouvais.
- T'es sur qu'on devrait pas la relâcher ? C'est une perte de temps, de la garder en plus de ça on connaît même pas son véritable prénom.
- Il faut voir avec le boss, si on doit lui faire quelques choses ou pas. Pour qu'elle comprenne qu'elle s'attaque aux mauvaises personnes.
C'était Césario et un autre homme.
Je pourrais enfin rentrer chez moi et retrouver ma mère. Elle doit se faire un sang d'encre pour moi.
- Assure toi que personne entre et qu'elle ne sort pas.
- D'accord.
La once d'espoir que je portais envers ma liberté venait de disparaître.
J'entend des pas s'éloigner de la porte, j'en déduis que Césario viens de partir. Le second homme doit forcément être celui qui surveille la porte.
Combien de temps, vais-je rester dans ce trou à rats ?
30 minutes plus tard...
J'entend quelqu'un forcer la porte, certainement pour l'ouvrir. Malgré ses tentatives, la porte ne cède pas.
Tout à coup, plus aucun bruit. J'imagine que l'inconnu à dû abandonner. Puis, un énorme fracas. Je n'ai pas eu le temps d'analyser ce qu'il s'est passé, mais je vois la porte au sol et défoncée.
Je vois un homme avec une carrure imposante, il a l'air d'avoir la quarantaine. Il a des yeux bleu mélanger a du gris, des cheveux blonds polaire qui match parfaitement avec son teint blanchâtre. Il vient sûrement des pays de l'est.
Je le regarde avec incompréhension.
- MAIS T'ES MA-
- Arrête de crier, estime toi heureuse que je te sauve.
C'est la voix de l'homme avec qui Césario parlait. J'hausse des sourcils en ignorant sa remarque.
- T'es qui déjà ? Et puis, pourquoi tu m'aides à me sortir de là ?
- Je suis Ivan, c'est tout ce que tu as à savoir sur moi. Pour être franc, j'ai agis par pur bénévolat et puis tu me faisais pitié.
Il dit cela avec tant de nonchalance. Il défait mes liens avec son couteau suisse et je me lève puis masse mes poignets pour les ressentir.
- Suis moi discrètement.
J'hoche la tête, en sortant de cette cave je vois un escalier en piteuse état mais Ivan évite celui-ci. Il passe par un couloir sombre et humide.
- Pourquoi on prend pas les escaliers, c'est plus rapide non ?
- Si tu préfères te faire cribler par plusieurs balles, vas-y monte.
Je souffle d'agacement dû à son sarcasme sans nom.
Il continue son chemin à droite et je fais de même. Ivan commence à ralentir, je fronce les sourcils car je ne vois aucune porte à notre disposition.
- Elle est où la porte ?
- Il n'y a pas de porte.
L'incompréhension se déclara dans mon regard.
- Et je suis sensé sortir comment ?
Il pointe du doigt une ouverture assez petite pour une corpulence comme la tienne. Mais moi, je peu passer sans difficulté.