La vengeance d'un ennemi ( Les larmes d'une innocente )

Chapitre 37

À la fin de sa conversation avec sa sœur, Carlos se retourna vers Alkis et lui dit où sa soeur se trouvait mais avant que ce dernier ne sorte du bureau, il le mit en garde

- Ne fait plus du mal à ma soeur sinon tu risques de le payer amèrement

Alkis n'ajouta rien et quitta son bureau. Il prit sa voiture sur le parking et partit en direction de l'endroit où se trouvait la mère de son enfant.

Après deux heures de route, il arriva enfin devant une boutique, il contourna la boutique comme le lui avait dit Carlos.

Il trouva enfin le chalet de Leora, après avoir pris une bouffée d'air frais, il toqua à la porte.

Leora qui faisait une sieste entendit quelqu'un toquer à la porte de son chalet. Elle se leva du lit et posa la main sur son ventre qui prenait forme puis se leva et se dirigea en direction de la porte.

Elle ouvra la porte prête à dire à la personne qui frappait qu'elle s'était trompée mais à la vue de son visiteur,
elle tenta de refermer la porte, Alkis franchit le seuil et d’un mouvement vif  entra dans le chalet puis referma avec précaution la porte.

Les deux  se regardaient un moment. Le regard d'Alkis descendit sur son ventre. Elle était vêtue d'un T-shirt bleu à col bénitier qui  épousait les rondeurs de sa poitrine, et d'un jean qui  la gainait comme une seconde peau

En observant sa beauté naturelle et sa sensualité ainsi que le léger renflement de son ventre qui portait le fruit de leur amour, son enfant, il sentit un sentiment de possession l'envahir.

Leora prit une profonde inspiration pour dissiper son malaise.

- Que fais-tu ici ?

- Il faut qu'on parle mon amour

- Je ne suis pas ton amour, va-t-en de chez moi

- Je ne m'en irai pas tant que tu ne m'auras pas laisser t'expliquer la raison de mon comportement infâme envers toi

Saisie d'une violente nausée qui lui souleva l’estomac, Leora crut qu’elle allait tomber en pâmoison.

Elle prit une profonde inspiration afin de calmer son malaise. Elle était une femme courageuse, plus jamais, elle ne lui montrerait sa faiblesse. 

- S'il te plaît Leora, pense à tout ce que nous avons vécu ensemble

- Et que veux-tu me dire Alkis ? Laisse-moi deviner, tu vas m'annoncer que je suis invitée à ton mariage avec ton ex épouse que tu n'as jamais d'aimer durant toutes ces années.

- Ce n'est pas ce que tu crois mon amour

- Tu me prends pour une idiote, c'est bien cela

- Tu es la plus intelligente des femmes que je connaisse

Hors d'elle et désormais dans l'incapacité de maîtriser plus longtemps cette colère qui lui étreignait le coeur, Leora s’approcha de lui et le gifla violemment.

- Salaud ! Quitte ma maison et ne reviens plus jamais ! cria-t-elle, en essayant de le rouer de coups.

Alkis ne rencontra aucune difficulté à lui attraper les mains tandis qu’elle tentait tant bien que mal de se débattre.

- Tu te fais mal à toi même, calme-toi

- va-t-en s'il te plaît, va auprès de ta future femme !

- Non, dit-il

Leora chancela, aussitôt, Alkis passa  un bras autour d’elle pour la soutenir.

-  Leora, ça va ? demanda-t-il avec une inquiétude non dissimulée dans la voix.