Poupée en porcelaine

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Pov ciel :

je me tiens au milieu de cette étrange collection, dans cette pièce où tout semble utile pour mon enquête, mais également très troublant. Je compris enfin pourquoi j'avais constamment l'impression d'être observé : c'était à cause d'elles. Ces poupées, immobiles, telles des sentinelles silencieuses, paraissaient m'épier du coin de l'œil, bien que je sache que c'est impossible. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de sentir leurs regards peser sur moi, une présence étouffante qui me serrait la gorge.

Je m'avance lentement, mes pas étouffés par la poussière épaisse qui tapisse le sol. Les poupées sont toutes différentes, mais un détail les lie : elles sont trop bien conservées pour des objets laissés à l'abandon. Leurs visages de porcelaine sont lisses, impeccables, leurs vêtements sont soigneusement disposés, bien que délavés par le temps. Certaines ont des sourires figés, d'autres des expressions neutres, mais toutes semblent figées dans une attente muette.

Mon regard se pose sur une armoire, reléguée au fond de la pièce. Contrairement aux étagères bien rangées, elle détonne dans cet ordre sinistre. L'armoire est légèrement entrebâillée, et quelque chose me pousse à m'en approcher. Je sens un nœud se former dans mon estomac alors que je me tiens devant elle, ma main hésitante sur la poignée. Quelque chose me dit que ce que je vais découvrir pourrait changer tout ce que je pense savoir sur cette pièce, sur le manoir même.

Je tire la porte doucement. Le grincement des gonds résonne dans la pièce comme un cri étouffé. À l'intérieur, une poupée presque aussi grande que moi repose, accroupie dans l'ombre. Contrairement aux autres, celle-ci est incomplète. Elle n'a ni cheveux, ni ongles, ni yeux. Ses orbites vides sont tournées vers moi, des cavités sombres qui me renvoient mon propre regard. La robe qu'elle porte est usés, élimés, comme si elle avait déjà appartenu à quelqu'un, un être de chair et d'os. La poupée semble avoir absorbé toute l'essence de cette personne, ou peut-être que c'est ce que mon esprit imagine dans cette ambiance oppressante.

Je m'accroupis à sa hauteur, incapable de détacher mon regard de cette création inachevée. Mes doigts hésitent à s'approcher, mais je les retiens. Il y a quelque chose d'absolument dérangeant dans la façon dont elle est là.

Autour de la grande poupée, je remarque des photos. Mon souffle se coupe lorsque je réalise que c'est Meliana qui figure sur chacune d'elles. Elles sont disposées méthodiquement, comme si elles servaient de modèle pour cette créature incomplète. Chaque détail de son visage y est capturé : son sourire , ses yeux, ses expressions. 

Je recule d'un pas, mais mon regard se pose sur un autre détail terrifiant. La robe que la poupée porte... c'est la même que celle que Meliana avait sur une des photos. Ce n'est pas une coïncidence. Chaque pli, chaque déchirure dans le tissu usé correspond à cette robe qu'elle a dû porter, il y a longtemps, avant que tout cela ne commence.

Le nœud dans mon estomac se serre davantage, et une vague de dégoût me submerge. Cette poupée n'est pas simplement un objet parmi les autres. Elle est en train d'être façonnée pour devenir Meliana. Le stalker, celui qui la tourmente par ses lettres, est en train de créer une version d'elle, un substitut malsain et inachevé, peut-être pour un but encore plus sombre.

Je me redresse brusquement, l'envie de fuir me traverse, mais je sais que je ne peux pas partir maintenant. Cette pièce renferme une vérité qui dépasse ce que j'imaginais, et cette poupée incomplète est la clé de ce mystère macabre.

Je fais un pas en arrière, mes yeux ne quittant pas la poupée. L'atmosphère est glaciale, presque palpable, et chaque battement de mon cœur semble résonner dans ce silence oppressant. L'angoisse grandit, et je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où ira celui qui manipule Meliana. Il n'a pas seulement volé son innocence, mais il tente de la recréer à sa manière, à travers cette abomination de porcelaine.

Je me force à détourner le regard, cherchant une quelconque issue, une piste qui me guiderait vers l'identité de ce malade. Mais tout ici semble avoir été conçu pour me perdre, pour me piéger dans cette spirale de folie. Une légère brise, presque imperceptible, me fait frissonner, et je me retourne brusquement. La porte, que j'avais laissée entrouverte, est désormais fermée. Un claquement sourd résonne à travers la pièce. Mon cœur rate un battement. Quelqu'un d'autre est là.

Je tends l'oreille, mes sens en alerte. Aucun autre bruit ne parvient à mes oreilles, mais l'air est devenu plus lourd, plus menaçant. Je m'avance prudemment vers la porte, essayant de la tourner, en vain. Elle est verrouillée. Le piège s'est refermé.

Je soupire essayant de retrouver mon calme , sans sebastian je me sent beaucoup plus vulnérable , une fois mon calme retrouver je songea à appelé se diable de majordome , mais je savais que si je l'appelait maintenant il n'hésitera pas à rire de moi jusqu'à la fin de notre contrat , mon égo avait alors décidé de se débrouiller seul . 

je me retourne pour trouver une solution quand je remarqua que parmi les nombreuses lettres poser sur la table se trouvait un carnets envelopper d'une couche de cuivre et d'un léger ruban noir formant un noeud pour le scellé . 

Je me décida a ouvrir se carnets. Étonnée a l'intérieur se trouvait des photos de se fameux vaelen , accompagner de meliana , ils étais tous les deux souriant , meliana accrocher à son bras et vaelen souriant de manière timide à ses côtés, je sentis quelques choses caresser le bouts de mes doigts alors je retourna la photo .

Des cheveux , avec un petit mots derrière : " elle portait son champoing préféré je n'est pas pû m'empêcher de lui prendre une mèche pour continuer d'avoir l'odeur " 

Dégoûté je me mis à retourner chacune des photos , des accessoires , morceaux de tissu , toujours avec la date et une anecdote morbide écrite à côté. 

J'étais tellement concentré sûr les photos que je n'avais pas fait attention au différentes notes 

" Elle seras la plus belle de ma collection"

" Avec charle nous devons penser à refaire le stock d'arsenic .."

De l'arcenic ? 

L'arsenic est un poison très dangereux. Il est souvent utiliser comme poison parce qu'il est difficile à détecter. On le mélange avec des aliments ou des boissons. À faibles doses, il provoque des symptômes comme des douleurs abdominales, des vomissements et de la diarrhée, ce qui peut être confondu avec d'autres maladies. À des doses plus élevées, il peut être fatal.

C'est donc ça... Je savais que quelques choses n'étais pas clair , mais elle est empoisonner à l'arcenic .. 

Je referme le carnet est décide de le garder . Il pourrait me servir , mais pour l'instant je dois trouver une sortie.

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Love in Porcelain {Cielxoc}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant