Lucifer

Chapitre 6

Je grogne de frustration.
J'ai faim.
Je me sens faible.
Et il n'y a déjà plus rien à manger.
J'aurai dû prendre ce fichu fastfood !
Et ne pas oublier de prendre mon manteau et mon sac ! Plus de portable et plus de portefeuille. Bien joué idiote !

Je me laisse tomber sur mon lit complètement désespéré.
Il faut que je récupère mes affaires. Mais comment ? Je ne peux pas tout bonnement me pointer chez lui. Je n'en aurai pas le courage. Je crois que je n'ai plus qu'à aller à la mairie et à la banque pour refaire tout mes documents.
La porte claque le sortant de les rêveries. J'entends les pas pressés de ma sœur avant qu'elle entre dans la chambre, saute sur le lit et me secoue un grand sourire aux lèvres.

"-Alors tu as couché avec lui ? Il a effacé la dette ?!
-Mais tu es complètement taré ma pauvre.

Son sourire s'efface en même temps que je le redresse.

-Cléo s'il te plaît...
-Dégage.
-Fait ça pour moi s'il te plaît.
-Tu veux que je me prostitue ? Tu es sérieuse ?
-Je te demande de me sauver la mise pour une fois. Il ne laissera jamais tomber. Et il semblerait qu'il ait eu un coup de cœur sur toi.

Je rigole nerveusement en secouant la tête de gauche à droite.

-Un de ces gars t'a ramené Cléo ! Les gens de la cité pose énormément de questions. Tu crois vraiment qu'il fait ramener ses plans culs ? Il est beau gosse et apparemment il baise bien alors associe les deux.
-Mais tu t'entends ? Vas-y toi ! Va coucher avec lui !
-J'aimerai bien mais c'est avec toi qu'il voudrait s'envoler en l'air ! Ça crève les yeux.
-Je vendrais pas mon corps.
-Alors tu as deux semaines pour le faire tomber amoureux de toi et qu'il oublie notre dette.
-Ta dette !
-Il t'a impliqué dedans.

Je lui ordonne de partir pendant que je le laisse tomber sur mon lit, remontent la couverture sur mon corps frigorifié.

-Sérieux, réfléchit à ce qu'il va nous faire quand il reviendra chercher son blé qu'on a pas dans deux semaines. "

La porte claque en même temps que mon soupire. Il va tous nous tuer ?

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J'ai l'impression que le sol va se dérober sous mes pieds. Ma respiration tremblante s'arrête quand il m'ouvre la porte. Son sourire fait tomber mon cœur dans mon estomac. Il se pouss, écarte un bras pour m'inviter à entrer. Ce que je fais priant que mes jambes ne me lâchent pas. je repère mes affaires du coin de l'oeil sur la table basse.

"-Je t'avais dit de prendre la nourriture avec toi.
-Que veux tu de moi ? J'ose demander en me retournant face à lui.

Il semble surpris pendant une seconde avant de m'étudier. Toute entière.

-Tu crèves de froid. Assit toi.

Sa main se pose dans le bas de mon dos pour me forcer à le suivre jusqu'au canapé ou il s'assoit. Il disparaît dans la buanderie avant de revenir avec une couverture qu'il met sur les épaules et de prendre place trop près de moi. Il est là première personne à se soucier de mon bien être depuis si longtemps. J'ai fait vingt minutes de marche dans froid en pleine soirée habillé d'un simple pull. Mon seul manteau est ici.
Son bras se pose comme à son habitude derrière moi sur le haut du canapé. J'ai l'impression d'être prisonnière.

-Ils n'auront jamais l'argent l'argent qu'il vo... Qu'il te doit.
-Je sais.

Je ravale ma salive alors qu'il me regarde les yeux brillent d'amusement. Il réduit le peu de distance qu'il y avait entre nous ce qui me privent de toute oxygène.

-Soit moi. Complètement à moi pendant 6 mois et la dette sera effectuée.

Je ravale ma salive, me sentant au bord de l'évanouissement.

-Tu veux que je sois ta pute.

Il grimasse.

-Tu m'obsède Cleophé. Chuchote t'il en rapprochent son visage du mien.

Je sens mes yeux me piquer et ma gorge se nouer.

-Laisse moi te montrer ce que c'est d'être à moi...

Lucien semble hésiter mais voyant que je ne bouge pas terrorisé par la situation. Son visage s'abaisse jusqu'à mon coup , ses lèvres rencontrent ma peau. L'embrassant encore et encore. C'est à la fois tetanisant et excitant. Ses mains glisses sous la couverture, me portent avec une facilité déconcertante pour me placer à cheval sur moi. Il se cache sous le tissu fin de mon pull pour embrasser ma poitrine nu sous les vêtements. Aucun obstacles. Je gémit quand il englobe un de mes tétons. Ça fait si longtemps que personne ne m'a pas touché si intimement. Je sens son membre durcir contre moi. Mes vêtements passent par-dessus ma tête. Lucifer m'embrasse, aggripe l'arrière de mon crâne, croisé ses dents dans les cheveux.

Merde.

Je le sens sourire face à la tempête qui se déroule dans ma tête. Ses mains prennent les miennes pour les placer derrière sa nuque avant de me serrer contre lui, encerclent mon corps de ces bras puissent. Je ne me rends même pas compte que je lui rends ces baisers. Il abandonne mes lèvres, reculent son visage pour planter ses yeux dans les miens toujours emprisonné dans ces bras. Tout mon corps tremble.

-J'ai très envie de toi. Déclare t'il en frottent son érection contre moi. Et toi aussi.

Tellement que j'en est mal au bide. Je hoche la tête de haute en bas en le faisant sourire.

-Alors tu es à moi ?
-Seulement une fois.
-Une fois ?
-Oui. On te remboursera.

Il ricane jettent sa tête en arrière avant de la redresser le regard noir de désir.

-Pourquoi pas toute la nuit ? Et on verra après ?

Ça fait si longtemps que je n'ai pas eu de rapport sexuel et il me promet une nuitée de plaisir...

-Justement une nuit. Rien de plus."
-Autant ne pas perdre une seconde. Déclare t'il en me plaquent sur le canapé."

Sa bouche trouve très vite la mienne pour ensuite l'abandonner. Il embrasse mon ventre, déboutonne mon jeans et tire dessus pour me l'envoyer. J'ai honte de la vieille culotte usée mais il ne dit rien l'arrachent d'un coup sec. Il marmonne qu'il m'en rachètera une avant de plonger entre mes cuisses pour embrasser mon entre jambe à pleine bouche. Ma bouche forme un O pendant que j'agripe sa tignasse et qu'il porte mes cuisses sur ses épaules. Je perds déjà pied. Ses doigts se rajoutent à sa langue et il n'en faut pas plus. Je crois que j'ai littéralement joui en deux minutes. Mais je suis frustré.
J'ai envie qu'il me prenne.
Qu'il me baise.
Il ce déshabille à la hâte manquent de tomber sur canapé, il attrape son portefeuille, sort un préservatif qu'il enfile. Sa fait si longtemps que je n'ai pas vu de pénis que j'ai l'impression que le sien est plus imposant. Je me redresse pour le chevaucher . Il semble surpris mais sourire en ce laissant faire. J'ai l'impression d'être une junkie en manque et aveuglé par son envie oublient le danger. Je m'empalle sur son sexe gémissant pendant qu'il tien mes hanches regardent mon vagin accueillir sa verge en grimaçant de plaisir. Je prends appui sur ses épaules et commence une douce série de mouvement de hanche. J'en ai mal au cœur tellement que c'est bon. Il pousse légèrement mon buste en arrière, quitte mes lèvres pour me donner des coups de reins puissent au quel je réponds. Il fixe la danse de mes seins qu'ont créés. La chaleur monte une nouvelle fois alors que j'entoure sa nuque de mes bras pendant qu'il enfonce sa tête entre les seins, qu'il m'embrasse. Mes coups de reins sont rapides et désespérés. Je ne retiens aucun son, ma voix résonne et je pense qu'on doit m'entendre dans le couloir surtout que je sens l'organisme venir. Je jouis si fort que je m'en fais mal à la gorge et que mon corps est pris de tremblement. Je sent son sexe gonfler et vibrer pendant que je me mouve encore prise de bonheur intense. Ses mains agripent mes fesses pour s'enfoncer totalement.