~ Un an plus tard ~
#Jacky
Chaque matin, me réveiller auprès de l'homme que j'aime était un bonheur indescriptible. J'étais éperdument amoureuse de mon époux, de sa nouvelle nature et de l'homme exceptionnel qu'il devenait à mes côtés. Chaque jour, une nouvelle facette de lui se révélait, me touchant profondément comme s'il se dévoilait un peu plus à chaque instant partagé. Son regard tendre, ses gestes attentionnés, et cette complicité silencieuse entre nous me confirmaient que nous étions faits l'un pour l'autre.
Il n'était pas parfait, bien sûr. Personne ne l'est vraiment. Mais ses imperfections faisaient partie de ce que j'aimais chez lui. Elles le rendaient humain, vulnérable, et c'était dans cette vulnérabilité que notre amour grandissait.
Nous avions traversé des épreuves et surmonté des doutes, chaque obstacle renforçant notre lien. Maintenant, en le regardant paisiblement endormi à mes côtés, je ne pouvais m'empêcher de sourire, comme si la vie m'avait offert le plus beau des cadeaux.
Cette nuit, après avoir passé la journée dehors, il était revenu très tard avec une mine préoccupée. Son apparence m'inquiétait.
— Tout va bien, mon amour ? demandai-je doucement.
Il prit une profonde inspiration avant de répondre, sa voix marquée par une fatigue évidente.
— On a eu quelques problèmes en Corse. Je dois y aller demain matin pour les gérer en personne.
Une vague d'angoisse monta en moi, mais je gardai mon calme.
— Est-ce grave ?
— Je ne peux pas te donner tous les détails pour l'instant, mais... nous avons perdu quelques hommes.
Mon cœur s’accéléra, une peur sourde envahissant ma poitrine.
— Était-ce une attaque ? Des...
Je m'interrompis brusquement. Il n'allait pas bien, et je ne voulais pas l’accabler de questions. Je me levai et m'approchai de lui pour le réconforter. Je m’assis à ses côtés et l’enlaçai, posant ma tête contre son épaule.
— Je suis là, murmurai-je. Peu importe ce qui se passe, je suis avec toi.
Il ferma les yeux un instant, comme si ce geste lui permettait de relâcher une partie du poids qu'il portait. Ses bras se refermèrent finalement autour de moi, et nous restâmes ainsi, en silence, l’un contre l’autre.
Puis il saisit mon menton et m’embrassa jusqu'à ce que je me blottisse contre lui. Ensuite, il plaça son front contre le mien, le souffle court.
— Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée ! dit-il d'une voix désespérée.
J’essaie de comprendre, d’imaginer sa douleur, mais en vain.
Il me souleva et me déposa sur le lit. Ce matin-là, notre étreinte était lente et tendre, mais ce soir, il écarte brusquement mes cuisses et me pénètre avec des mouvements rapides.
Je passe mes doigts autour de son cou pour maintenir le contact. Je réponds à chacun de ses mouvements jusqu'à ce que mes cris résonnent dans la pièce et qu'il grogne dans mon cou.
J'écarte davantage les cuisses alors qu'il se déverse en moi.
— Tu porteras bientôt mon enfant.
Il me mordille le cou et le lèche.
— Tu seras enceinte ! dit-il d'une voix basse avant de s’allonger.
Quelques instants plus tard, il s’endormit, sa respiration devenant rythmée et apaisante.