Chapitre 34: Le marché

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 Et pourquoi le village était il désert ? Tandis qu'ils continuaient à avancer, les cloches sonnèrent huit heures et une majorité de volets s'ouvrirent en un concert de discussion. Le village était habité, et regorgeait de vie. Les rues se remplissaient et une majorité de Férioves se dirigèrent vers le cœur du village, la place du marché. L'homme tenta de se cacher, il ne voulait pas être vu dans une telle disgrâce. Pourtant à force d'observation il remarqua qu'il n'était pas seul, d'autres humains étaient au sol comme lui, certains condamnés à ramper ou à marcher à quatre pattes. Il ne souhaitait vraiment pas savoir comment certains avaient fini dans un tel état. Amputations, coutures, soudures et maltraitances semblaient courantes. La détresse ou l'abandon se lisaient dans leurs yeux. Il crut défaillir en voyant à travers une vitrine un meuble avec une humaine enfermée à l'intérieur. Malgré ça,  tous ne logeaient pas à la même enseigne. Des humaines principalement déambulaient sous surveillance sans entrave particulière. Rien ne les distinguait sauf un collier et une tenue les couvrant de la  tête au pieds. Il aurait voulu observer le village plus longtemps mais il ne souhaitait pas s'éloigner ou déclencher le collier électrique. La place s'étalait devant eux. Des dizaines d'étales aux couleurs variées s'étendaient dans les rues. La modernité était présente et intégré dans les systèmes beaucoup  plus ancien; une balance électrique à coté d'une caisse en métal, un stylo pour les chèques à coté d'une bougie brulante, des cagettes remplies de marchandises, des bidons et tonneaux à robinets... Camille Apolline s'arrêta à un premier étal, composé de plantes sèches et de poudres destinées au ménage. Après avoir réglé, elle s'en alla voir le maraîcher pour acheter des carottes des pommes de terres, les derniers légumes d'été et une courge ainsi que quelques fruits.  Elle prit quelques pâtes, du fromage, des épices locales, du miel et un bidon de lait avant de tout ranger dans la voiture dans la voiture. Il n'avait fait que la moitié du marché à ciel ouvert. Elle flâna autour du reste et fit quelques achats supplémentaires. Ensuite, ils entrèrent dans un première échoppe sombre, renfermant une odeur pour le moins particulière. Des dizaine d'étagères contenant des épices étaient plaquées contre les murs. La femme remplit quelques flacons, sans qu'il ne voit de quoi régla et s'engouffre dans celle d'à coté, une herboristerie. En traversant le village, elle acheta différentes variétés de pois et de lentilles, ce qui réjouit l'esclave sachant déjà qui allait les manger. La dernière alte fut à la boulangerie où elle acheta du pain et un rapide déjeuner. Arrivés à la voiture elle réorganisa ses achats. Le chien se pensant en sécurité  voulut se mettre au soleil à côté de la voiture. Perséphone s'avança vers ses chiens et Maximilien se prit une décharge électrique.


Bonjour, un grand événement se profile dans l'histoire. Exposez moi vos théories ou questions.

Et pour ce dit évènement, préférez vous deux chapitres, ou un seul?  Je vous rassure, le suspense, dans les deux cas est insoutenable. Merci !

Le destin de perdantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant