Chapitre 11

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(Désolée pour le retard)

Gianni

La lumière dorée du matin s'infiltre doucement dans ma chambre à travers les rideaux entrouverts, caressant les murs couleur crème et le parquet ciré. Le silence du manoir est presque apaisant, mais je sens déjà l'agitation imminente qui s'annonce. Je m'étire longuement avant de me lever, mes pieds nus rencontrant la fraîcheur du sol.

La salle de bain, avec ses marbres immaculés et ses miroirs étincelants, m'accueille. Sous la douche, l'eau chaude glisse sur ma peau, emportant les derniers vestiges de sommeil. Après m'être habillé d'un pantalon noir ajusté et d'un polo blanc, je soigne ma coiffure devant le miroir. Chaque détail compte pour avoir une belle apparence, et je ne laisse jamais rien au hasard.

Je descends les escaliers en marbre, le bruit de mes pas résonnant doucement dans l'immensité du hall. En bas, la salle de réception est déjà animée par les préparatifs de la soirée. Les domestiques s'affairent, et l'air est chargé d'un mélange d'arômes délicieux provenant des cuisines.

Ma mère est déjà à table, élégante comme toujours dans une robe sobre mais raffinée, ses cheveux relevés en un chignon parfait. Devant elle, une table généreusement garnie de viennoiseries, fruits, charcuteries, et autres mets dignes d'un festin.

Bonjour, maman, dis-je en m'asseyant à ses côtés.

Bonjour, Gianni. Comment vas-tu ce matin ?

Très bien, et toi ?

Je me sers une tasse de café noir, accompagné de toasts croustillants. Un silence complice s'installe, mais il est bientôt rompu par l'enthousiasme de ma mère lorsqu'elle aborde le sujet de la soirée annuelle.

Tu sais, cette soirée des femmes est essentielle pour les épouses. Elles ont si peu d'occasions de vraiment s'amuser.

Je hoche la tête distraitement, écoutant à moitié. Dans la mafia, les femmes jouent un rôle silencieux mais crucial. Elles sont les piliers de la façade que nous affichons au monde, même si leur quotidien est souvent monotone.

Giulia, ma jeune sœur, entre à ce moment-là, son visage rayonnant de joie. Elle porte une robe d'intérieur légère, ses longs cheveux noirs flottant librement sur ses épaules.

Gianni, est-ce que tu peux m'emmener faire du shopping ? S'il te plaît ? demande-t-elle avec une voix douce et suppliante.

Je lève un sourcil, feignant l'agacement.

Tu ne peux pas demander à papa ?

Il est occupé, et toi, tu n'as rien d'important à faire. Allez, s'il te plaît !

Je soupire, déjà conscient que je vais céder.

_Non, demande à tes gardes.

_ Mais ils sont occupés imbécile, c'est pour ça je te demande.

- Giulia contrôle ton language, jeune fille. intervient ma mère

-Alors Gianni, tu es d'accord ?

D'accord, mais je te prévient on ne passe pas plus d'une heure.

Son visage s'illumine, et je ne peux m'empêcher de sourire. Giulia a toujours su comment obtenir ce qu'elle voulait, elle tient ça de ma mère.





Accompagnée de Giulia, je traverse les rues scintillantes du quartier huppé de Miami. Les bâtiments, tous de verre et d'acier, reflètent le soleil éclatant de la Floride, tandis que les palmiers bordent les larges avenues. Nous roulons dans une berline noire élégante, suivis à une distance respectable par l'équipe de sécurité.

The Moretti Legacy : Entwined in blood Où les histoires vivent. Découvrez maintenant