Inspire.
Expire.
Inspire.
Expire.
Inspire.Non, je n'y arrive pas.
Je vais faire une crise d'angoisse.
La conduite de Lucien est sportive mais fluide. L'odeur du cuir présente dans sa voiture, pu le luxe. Pourquoi, je me suis laissé faire ? Je ne sais même pas où il l'amène. Je sursaute quand sa main se pose sur ma cuisse le faisant sourire. Le moteur de sa Bugatti gronde quand la circulation se fait plus fluide et arrive dans ce que j'appelle "Paris Riche". Qui peut ce payer une maison avenue Montaigne ? J'ai l'impression que je vais bien le savoir malgré moi.Lucifer gare la voiture devant une magnifique maison. Ma respiration se bloque en voyant le monde présent à l'extérieur.
Je sursaute quand les portes de la voiture se lèvent. Pas moyen que je sorte d'ici ! Peut être que si finalement. La diable rentre le buste dans sa voiture pour me détacher lui même, voyant que je reste cloué sur le siège du mort. Ses doigts glissent entre les miens pour me forcer à quitter l'habitacle du véhicule.
Inspire.
Expire.
Inspire.
Expire.
Expire.
Inspire.
Merde, je ne sais plus."- Où est mon père ?
Son père ?
Je bafouille quelque chose, qui ne ressemble absolument pas à" je vais aller attendre dans la voiture". Un homme lui demande poliment de le suivre. On rentre dans une pièce où plusieurs écrans sont installés. J'ai l'impression d'être dans un film. Tout monde tourne la tête dans notre direction, je me cache immédiatement derrière le corps imposant de Lucien, ne voulant pas affronter le père du diable.
-Maman est en sécurité ?
-Elle n'est pas encore au courant. Heureusement elle est partie avec ses copines en weekend. Qui est-elle ?Si je ferme les yeux assez fort, est-ce que je vais disparaître ?
-Cléophé.
Il tire sur mon bras et se décale. J'ose un sourire de constipé face à l'homme aux cheveux grisonnants. Il m'étudit me rendant encore plus mal à l'aise. Il finit par me saluer d'un signe de tête.
-Est ce qu'ils ont étaient rattrapé ?
-Bien sûr. Ils sont attachés dans la cave.Quoi ?
Je crois que je n'ai jamais été aussi pâle de ma vie.-Accompagnez là au salon.
La main de Satan me quitte. Je le regarde enlever son manteau pour retrousser les manches de sa chemise pendant qu'un homme me demande de le suivre. Je suis incapable de bouger. Lucien me jette un coup d'oeil avant que sa main vienne trouver mes reins pour me diriger je ne sais où. Il ouvre un pièce. Un petit salon. Il m'assois sur un des canapé et prend place devant moi, prends mes deux mains dans les siennes faisant face à mon visage terrifié.
"-Reste là, ok ? Je reviens vite.
-Je veux rentrer chez moi s'il te plaît..."Il sourit carresse mon visage avant de s'en aller. Je n'ose même pas me lever. Mon cœur me fait mal tellement que la crise d'angoisse est puissante.
Je sursaute quand une dame rentre dans la pièce avec son plateau dans la main. Elle me montre toutes ses dents avant de me servir un thé, des petits gâteaux et de déguerpir.J'ai envie de mourir.
Je sors mon téléphone de la poche. Ma sœur m'a envoyé plusieurs messages, me demandant comment ça se passe et le dernier me demande si j'ai couché avec lui vu l'heure. Je ne prends pas la peine de lui redonner. Est ce que je dois appeler les flics ?
Je me retiens de vomir quand plusieurs coups de feu résonnent. Ma respiration se bloque alors que j'essaie de ne pas pleurer.Je suis dans la maison de Barron de Paris.
Son fils veut que je sois à lui.
J'ai entendu des coups de feu.
Qu'est ce qui pourrait être pire ?
Ah oui, que le demi-frère du diable me suis et me harcèle. Sauf que c'est aussi le cas !Mon corps sursaute une nouvelle fois quand la porte s'ouvre. Lucien vient à moi avec une démarche de félin, les yeux d'un prédateur qui me retourne l'estomac. Je ravale ma salive quand son père entre dans la pièce. Il attrape deux verres et une bouteille en verre caché dans un meuble et remplit les verres pendant que sa progéniture s'assoit à côté de moi, une main sur la cuisse comme si c'était totalement naturel. Marc, son père prend place à côté de la fenêtre qu'il ouvre pour s'allumer un cigare. Il me jauge du regard que j'arrive à peine à soutenir en regardant un point entre ses sourcils. Il ne vaut mieux pas que je regarde ailleurs. Il a des éclaboussures de sang sur sa chemise.
"-Bonjour, Cleophé.
-Bonjour...Il sourit, inspirant sur son gros tube de tabac. Il veux encore me faire plus flipper ? Qu'est ce que sont fils lui a dit que moi pour que j'ai l'honneur que le trafiquant le plus connu des environ me parle ?
-Tu devrais appeler maman avant qu'elle ne l'apprenne par quelqu'un d'autre.
-Je n'ai pas envie de gâcher son weekend. Elle le prépare depuis longtemps.
-Tania n'a pas rechuter alors ?
-Non, les médecins pensent qu'elle est sortie d'affaires. Tu connais ta mère. Elle a voulu fêter ça en grande pompe.
-Tu es sûr qu'elle ne crains rien la bas ?
-Les meilleurs hommes sont là bas.Lucien me lâche cherche quelque chose dans sa poche pour ressortir un paquet de cigarettes et un briquet. Il se lève et rejoint son père près de la fenêtre ouverte. Je me sens complètement nue et d'en défense toute seule sur ce canapé. Les hommes discutent comme ci je n'étais pas là jusqu'à ce qu'ils finissent de fumer. Le brun revient vers moi, je me lève rapidement et je le suis, bafouillent des salutations au maître des lieux.
Je grimpe dans la voiture s'en me faire prier. Lucien fait ronronner le moteur.
"-Tu les as tués ?
-Non.Je souffle de soulagement.
-Mais ils ne pourront plus jamais remarcher."
Ok, je vais m'évanouir.
Je ne pipe plus un mot jusqu'à ce qu'il gare sa voiture qui attire tous les regards. Je ne me sens pas à l'aise. Il vient chercher le bas de mon dos avec ses mains pour m'amène à un bar restaurant " les jolies mômes".
Il y a foule. Forcément, on est vendredi soir. Tout le monde s'écarte quand Lucifer passe, comme la mer pour Moïse. C'est impressionnant.
Il me tire une chaise pour que je prenne place. Il est donc galant.
Je survole l'endroit des yeux. Ça fait une éternité que je ne suis pas allé dans ce genre de restaurant-bar."-Prend ce que tu veux.
D'une main tremblante, je prends la carte. Le problème c'est que tout me donne envie. Si il me dit de prendre ce que je veux, c'est qu'il va régler la note ? Pourquoi le ferait-il alors que je lui dois de l'argent malgré moi ?
-Avez-vous choisis ?
-Une blanquette de veau pour moi.
-Et vous madame ?
-Pareil si vous plaît. Je réponds en forment d'un coup sec de menu prise de panique.
-Est-ce qu'il y aura des boissons avec ça ?
-De l'eau suffira. Cleophé ?
-Oui, oui de l'eau. Merci.Le serveur se retire.
-Alors dit moi, quand finis-tu ton diplôme.
-J'aurais les résultats début juin.
-Et que compte tu faire après ça ?
-Travaillé.
-Tu comptes ouvrir ton cabinet ?
-J'aimerai par la suite, travailler à mon compte. En sortant des études, je postulerai dans des centres de rééducation et hôpitaux.Il hoche la tête et le serveur revient avec nos commandes. C'était rapide. Et l'odeur met met l'eau à la bouche. Il nous souhaite bon appétit et s'en va après avoir rempli nos verres.
-Et toi ?
-Et moi ? Il répète en coupant sa viande.Merde.
-Je veux dire... Tu fais quoi... D'autre ?
Il sourit en mâchant sa viande. Sa mâchoire carrés recouverte d'une fine couche de poils s'active.
-Mange. M'ordonne t'il doucement en me montrant mon assiette du doigt.
Je sursaute et commence à manger. Je me retiens de gémir de bonheur.
-Je suis le patron d'une boîte de vente de renseignements.
Je fronce les sourcils non sur d'avoir compris.
-Tu vends des renseignements ?
-C'est ça. Si tu veux pourrir quelqu'un, peu importe qui et si tu as de l'argent. Je suis ton homme.
-C'est légal ?
-C'est à la limite."
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Lucifer
Romance"Soit à moi pendant six mois. Ça se trouve je me serai lassé de toi bien avant."