chapitre 31: la découverte 4

4 1 0
                                    

### La Confrontation

Gideon se redressa, le regard déterminé.

— Écoutez, j’ai pris ma décision, commença-t-il, en regardant Salamana. Je ne peux plus continuer comme ça. Notre mariage ne fonctionne pas, et je veux récupérer mes jumeaux. Je vais vivre ma vie après le divorce, avec la femme que j’aime, qui s’appelle Lyra.

Le silence tomba dans la pièce, et Jeanne-Irène, attentive, se pencha en avant.

— Et qu’en est-il d’Ali, le fils que tu as reconnu ? Où est-il en ce moment ?

Gideon soupira, conscient de la complexité de la situation.

— Le tribunal m’a accordé la garde des trois enfants. Il serait judicieux que Salamana respecte cette décision, surtout que je compte prendre les jumeaux avec moi, ainsi qu’Ali. Je veux les élever avec Lyra, qui sera certainement ma femme.

Il marqua une pause avant de continuer.

— Je l’ai laissé avec une nounou et une femme de ménage pour le moment, mais je vais m’assurer qu’ils soient tous réunis.

Salamana, visiblement choquée et furieuse, s’exclama :

— Comment peux-tu dire ça ? Je ne veux ni te perdre, ni divorcer ! Et encore moins que tu élèves nos enfants avec cette peste de salope !

Elle pointa un doigt accusateur vers lui.

— Comment peux-tu quitter l’épouse parfaite pour une simple « chose » comme elle ?

Les parents de Gideon, Anna et Henri, tentèrent de calmer la situation.

— Calme-toi, Salamana, dit Henri d’un ton apaisant. Nous devons rester rationnels.

Mais Jeanne-Irène, après un moment de silence, prit la parole.

— Gideon, il faut que je te parle d’Ali. Il y a des choses que tu ne sais pas. Ali appartient à notre famille, et tu n’as pas le droit de lui retirer ce lien. Tu dois renoncer à tes droits juridiques sur lui.

La pièce se remplit de tension. Gideon, furieux, se tourna vers Jeanne-Irène.

— Quoi ? Tu es en train de me dire que je ne peux pas avoir Ali ? C’est mon fils !

Salamana, les larmes aux yeux, ajouta :

— Comment peux-tu faire ça, Gideon ? Ne me dis pas que tu es prêt à laisser notre fils partir !

Anna et Henri, déconcertés par la tournure des événements, tentèrent de prendre la parole.

— Nous ne pouvons pas accepter ça, dit Anna. Ali est le fils de Gideon, et il a des droits, tout comme les jumeaux.

La discussion devint de plus en plus animée, chacun essayant de faire valoir son point de vue. Jeanne-Irène, ne cédant pas, maintenait sa position.

— La famille Bachelard ne laissera pas son sang être enlevé. Je reviendrai avec plus de renforts, y compris les grands-parents paternels d'Ali.

Finalement, exaspérée, Salamana se tourna vers Jeanne-Irène.

— Pars. Nous ne voulons pas de toi ici !

Jeanne-Irène, jetant un dernier regard sur la famille, se dirigea vers la porte.

— Sachez que ce n’est pas fini. Nous n’abandonnerons pas.

Une fois qu’elle fut partie, Salamana, encore sous le choc, sortit son téléphone et composa le numéro de sa tante Heloïsa.

— Heloïsa, il faut que tu viennes. La situation est grave. Je vais te mettre au courant.

le visage caché Où les histoires vivent. Découvrez maintenant