"-Monte dans la bagnole.J'attrape ma bombe aux poivres et vise les yeux. Il s'abaisse criant de douleur. Mon genou tape dans nos nez encore couvert d'un pansement et pars en courant sortent mon téléphone.
"-Tu veux déjà que je vienne te chercher ?
Un coup de feu retentit me faisant crier tout en baissent la tête.
-Cléophé ! Qu'est ce qu'il ce passe ?
-Ton frère.
-Demi-frère. Cache toi, j'arrive toute suite. Si il te trouve dit lui que je le turai si il touche à un de tes cheveux."Il raccroche et je me glisse sous une voiture priant pour qu'il arrive vite. Mickael est là, il me cherche. Regarde dans les voitures, dernière les poubelles. Je serre ma bombe aux poivres dans ma main. J'ai une illumination qui me fait penser à sortir mon faux rouge à lèvre et le dévisse pour faire sortir la lame. Je me retrouve tiré par les pieds. Mon collent s'arrache à cause du goudron qui me brûle au passage. Je lui plante mon mini couteau dans la cuisse et sa main vole jusqu'à mon visage avant que je ne me retrouve maîtrisé sur le ventre une main dans le dos, son genou contre ma nuque.
"-Si tu touches à un de mes cheveux il te tuera !
-Je prends le risque surtout que tu as dû me répéter le nez sale pute !Il empoigne mes cheveux et frappe ma tête plusieurs fois contre le sol. Sa main agrippe mon collent pour le déchiré complètement. Je crie à plein poumon mais aucune lumière ne s'allume. Personne à le courage d'aider une femme qui se fait agresser. Il cogne une nouvelle fois ma tête et m'ordonne de me taire. Je l'entends déboucler sa ceinture en remontant ma jupe. Un moteur se fait entendre au loin.
"-On dirait que je vais devoir aller vite.
Je balance ma tête en arrière heurte une nouvelle fois son nez qui le déséquilibre. Je me relève difficilement, je sens le sang qui coule de mon front et mon corps s'affaiblit. Je vois les fards de la voiture qui arrivent à pleine vitesse. Je lui fais des grands signes à l'aide de mes bras. Avant de tomber sur mes genoux. La voiture pile a quelques mètres de moi, j'arrive à lye remettre sur mes pieds pour que nos pas se rejoignent le plus vite possible et m'écrouler dans ses bras vidé de toute force. Il prend mon visage en coupe entre ses doigts et examine ma tenue. Lucien supporte le poids de mon corps à l'aide d'un bras et sort une arme de derrière son dos pour viser Mickaël.
"-Ta pute à oublié ça ! Crache t'il en enlèvent le couteau de sa cuisse pour le lancer à nos pieds.
Ce taré l'avait tous se temps encore planté dans sa cuisse. Son nez dégouline de sang et son regard me fait terriblement peur. Il lève les bras en l'air quelques secondes.
-Maintenant je n'ai plus envie de me l'a faire. J'ai envie de la tuer.
-Ose Mickaël, ose encore une fois la toucher...
-Tu n'as pas le droit de me tuer ! Le coupe t'il en rigolant.
-Non mais je tuerai ta salope de mère.
-Elle est malade, enfermée.
-Tu crois que ça que ça me dérangerait de faire sauter l'asile ? Réfléchi bien. J'ai fait pire que ça.
-Tu es vraiment un fils de pute.
-Inverse pas les rôles. Maintenant tu te barres et tu ne l'approche plus. S'il lui arrive un truc peu importe qui lui fait du mal même le pape, tu en seras responsable ! On est d'accord ?
-Tu es vraiment nul comme grand frère.
-Demi-frère. J'en ai rien à battre de ta sale gueule ! Dégage !"Le blond nous jette un mauvais regard avant de reculer de quelques pas pour se retourner et partir les mains dans les poches. C'est seulement à se moment là que mes larmes commencent à couler. Lucien m'entraîne jusqu'à sa voiture et m'aide à m'asseoir complètement vide d'énergie.
"-Merci d'être venu...
Il sourit, caresse mon visage.
-Je t'aime bien Cleophé. Il y a ce petit truc chez toi qui m'attire depuis que je connais ton existence. Être à moi implique tout. Je te protégerai. Je te demande juste de me faire confiance et d'arrêter de me repousser.
J'hoche faiblesse de la tête. Il semble satisfait puis ferme la portière pour rejoindre le côté conducteur. Je rassemble mes peux de force pour enlever ce qui me reste de collant.
Il conduit jusqu'à chez lui silencieusement mais ses mains serrées contre le volent parle pour lui. Il m'aide à sortir de la voiture et aller jusqu'à son appartement m'asseyant sur le canapé. Lucien attrape mon poignet et met son pouce sur mon pouls après avoir désinfecté mon front. Il me fait suivre la lumière d'un stylo avec les yeux. Ses doigts pressent ma cuisse en plantent ses yeux dans les miens."- Est ce que tu ressens des fourmillements ou des brûlures dans les bras ou les jambes ?
-Non.
-Est-ce que tu vois nettement ? Pas envie de vomir ? Maux de tête intense ?
-Non, je me sens simplement vite d'énergie...
-Il te faut du sucre. Ton corps a puisé dans le peu de masse graisseuse que tu contient.Je l'observe se levée et fouine dans un placard. Je pensais qu'il allait me rapporter un morceau de sucre touillé dans de l'eau mais pas tout. Il me rapporte des Tagada. J'ai envie de pleurer, j'en salive d'avance. Il attrape un petite bouteille d'eau au passage dans le frigo et me donne le tout. Je le remercie rapidement avant de boire de longues gorgés.
-Ils doivent être contents d'avoir un infirmer dans la famille. Je parle en mangeant un bonbon.
Il soupire et se laisse tomber à côté de moi, la tête en arrière en se frottent les yeux. Voyant que c'est un sujet sensible, je préfère changer de sujet.
-Tu as décidé que je pose trop de problème et tu ne veux plus de moi ? Faudrait juste avoir l'amabilité de me ramener chez moi parce que je n'aurai pas la force de marcher vingt minutes et je suis trop pauvre pour prendre un taxi.
Lucien pivote la tête vers moi toujours la nuque collée au haut du canapé. Il pioche dans le paquet de bonbons entre mes cuisses et en mange quelques uns.
-Je devrais sûrement.
Pourquoi, j'ai une pointe de déception ?
-Mais je n'ai pas envie. Chuchote t'il en venant m'embrasser.
Ça fait longtemps. Le diable embrasse merveilleusement bien, c'est incroyable. Il soupire d'aise avant de reculer son visage. Le brun fait son sourire que lui seul s'est faire en froncent le nez et de reprendre des sucreries.
-Je n'arrive jamais à m'arrêter quand le paquet est ouvert.
-Mais tu en garde quand même au cas où, tu dois porter secours à une femme en détresse.
-Non. Je suis mauvais partageur. C'est bien parce que c'est toi.Je fais la moue malgré moi.
-Pourquoi tu ne pleures pas ?
-Pardon ?
-Tu viens de te faire agresser et presque fracasser le crâne.
-Oh... Je le ferai plus tard. Je ne réalise pas encore.Il me fixe et c'est là que j'explose en sanglots. Je l'entends marmonner un " merde, j'aurai dû fermer ma gueule". Il semble complètement perdyus face à mes larmes. Mickael m'aurai violé sans remords au milieu de la route et m'aurai sûrement tué. Ma vie est un total chaos en trois deux semaines.
-Je vais rentrer chez moi...
-Tu n'ai pas en état. On va aller ce douché et on ira se coucher après."
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Lucifer
Romance"Soit à moi pendant six mois. Ça se trouve je me serai lassé de toi bien avant."