chap 1

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Je fais demarrer ma audi, alors que le soleil ne s'est pas encore levé c'est dans ces moment là que j'aime rouler car il n'y a pas beaucoup de voitures sur les routes, je prends la direction du centre, quand je vois la gare, je decide de m'arrêter.

La gare surplomb tout Guimard.

Je fais appel a mon assistant Google pour lui demander quand est-ce que le soleil se levera aujourd'hui sur Paris

- Dans 30 minutes, repond Google

Je patiente dans ma voiture ce qui me laisse le temps de dormir un peu

Quand j'ouvre les yeux, le soleil est déjà là.
Je peux enfin la voir maintenant. Je me retourne dans mon siège et ne l'a voit pas a son emplacement habituel.

- Putain, dis-je

Et si les flics l'avaient embarquée ?

Ça sera le pire scenario.
Je prends sur moi et me dit qu'elle est surement allée au toilette.

Au lieu de glander là, je descend de la voiture et fixe l'emplacement où elle dort, il y a un sac de couchage par terre, des bouteilles en verres alignés les une derrière les autres

Je l'a voit qui approche, je me tends comme un fil, d'habitude je suis pas autant tendu comme un zemel avec les gens de mon âge mais tu connais c'est les aléas quand rien n'est prévu... on peut pas contrôler la reaction des autres. Je veux bien être sympas mais j'attends qu'elle en fasse tout autant.

- Salut

- Bonjour

Je l'a voit mettre sa trousse de toilette dans un sac à dos.

Je sais pas comment l'aborder sans qu'elle me rembart.

Je le ressent, elle a ressenti

- Désolé de te deranger, je suis en voiture, lui dis-je en lui montrant. Et je passais par ici... sois honnête, sois honnête me dis-je.
Ça fait longtemps que je passe ici pour le taf, je t'ai vu, t'es tout le temps dans ma tête et je ne savais pas comment t'aborder sans que tu me rembart.

- Je suis rappeur. Je rap de tout mais surtout sur les plus demuni, qui sont atteint par la crise, certains se laisse partir mais toi je sais que tu veux t'en sortir. Tu ne pleures pas pour faire couler ton mascara mais parce que tu es restée forte trop longtemps, et tes larmes sont fraiches comme une fleur qui vient d'éclore au printemps. Écoute mes textes pour ceux qui savent que c'est vrai ce que j'dis.

- T'as refait ma journée ! Comment tu t'appelles ?

- Mekra mais je m'appelles Hakim dis-je tout excité

- Chloé

- T'as quel age

- 25 et toi

- 28 ans

- Et pourquoi t'es a la rue ?

- Le temps de trouver un logement

- Pourquoi tu fais pas appel ?

- J'prefere mourir que d'attendre les dons parce que j'ai été benevole pour le secours populaire, je m'occupais de distribuer de la bouffe et on m'a viré pour une connerie. Je cotoyais la misère tout les jours, c'était ma voisine. Ce jour là je me suis dit que je ne dependrais plus de personne. Tout ce que tu vois là c'est des affaires de chez moi.

- Et les bouteilles en verre ?

- C'est pour me defendre

Je prend mon telephone et appel Ken

- Tu fais quoi là ?

- J'appel un pote

Je m'éloigne et fini l'appel

- Il arrive

- Pour quoi faire ?

- J'ai négocier quelque chose pour toi mais il faut qu'il soit là pour te voir avant de t'emmener avec nous.

- J't'ai dit que j'avais pas besoin d'aide

- C'est trop tard la nuit va tomber

- Qu'est-ce que tu racontes ??? Je viens pas avec toi c'est mort

- J'ai tout mon temps pour tes caprices dis-je en m'asseyant sur le carton a côté d'elle

J'ai vraiment envie de pisser mais je peux peux pas la laisser seule au risque qu'elle s'echappe.

- Pourquoi tu veux pas dependre des autres ?

- Par principe. J'ai été trop deçu par ma sois disant famille et et je deteste m'immiscer dans la vie privé des autres. Pas toi ?

- J'ai ete bercé par la devise : aider les autres donc non tu t'immisce pas dans ma vie et faudra bien que tu te reconnecte aux autres.

- Pourquoi tu veux m'aider ?

- je sais pas dis-je d'un ton las.

C'est la fin de l'après midi quand Ken se pointe. Signe de bonjour avec la main. Capuché un sac sur l'épaule.

Je lui chuchote à l'oreille : - Quand je lui est dit qu'on partait. Pas d'accord. Indomptable mais gentille. Attend de la voir.

Ken rit à gorge deployé. Je me tends comme un fil.

- C'est quoi son prenom du con dit-il entre ses dents

- Chloé, elle s'appelle Chloé dis-je

- Ok va pisser, j'm'en occupe

Je vais au toilette. Ken l'aide a mettre ses affaires dans le coffre et lui et Chloé monte a l'arrière pendant que je suis au volant et quand ils parlent trop et se mettent a rire. J'ai envie de leurs dire de se taire.

Dernière ChanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant